Une rue animée de Dakar, la capitale sénégalaise.
Plusieurs réfugiés mauritaniens au Sénégal sont en grève de la faim depuis le mardi 19 juin devant les locaux du Haut commissariat des réfugiés aux Nations unies (HCR), à Dakar. Ils refusent leur retour au pays, en Mauritanie. Ils ne veulent pas non plus rester au Sénégal.
Une trentaine de réfugiés mauritaniens sont allongés au milieu du chantier qui fait face à la représentation régionale du Haut commissariat des réfugiés aux Nations unies (HCR). Ils sont installés entre des gravats et des tas de sable, enveloppés dans des draps, des couvertures ou bien encore assis sur des matelas.
Ces réfugiés estiment que leur retour au pays n’est pas possible, explique Aldiouma Cissokho, coordinateur des associations de réfugiés mauritaniens au Sénégal : « Nous avons décidé de lancer un ultime SOS en tenant compte de la situation au pays. Nous comprenons que notre avenir n’est pas là-bas. Nos compatriotes partis dans les programmes de retour vivent des conditions extrêmement difficiles et nous disent que si c’était à refaire, ils ne le feraient pas. »
Impossible, également, selon ces réfugiés de rester au Sénégal. « On n’a plus d’espoir ici, se lamente Aldiouma Cissokho. On n’est même pas reconnus. Les cartes d’identification viennent au compte-gouttes et il y a encore des problèmes et des problèmes. On n’existe pas. »
Ces réfugiés mauritaniens demandent à pouvoir partir ailleurs et ils affichent leur préférence : Etats-Unis d’Amérique, Canada, Australie, Angleterre, ou tout pays africain qui répondra, disent-ils, à un certain nombre de critères.
Du côté du HCR, on rappelle que 24 000 personnes ont tout de même été rapatriées volontairement en Mauritanie. En outre, celles qui ont choisi de rester au Sénégal, au nombre de 14 000, vont bénéficier d’une aide à l’intégration locale. « Nous sommes ouverts au dialogue avec ces réfugiés. Nous les avons déjà rencontrés, explique une source au sein du HCR, mais ils doivent savoir que, se trouvant dans un pays d’asile qui garantit leur sécurité, ils ne sont a priori pas éligibles à une installation. »
Source: RFI
Une trentaine de réfugiés mauritaniens sont allongés au milieu du chantier qui fait face à la représentation régionale du Haut commissariat des réfugiés aux Nations unies (HCR). Ils sont installés entre des gravats et des tas de sable, enveloppés dans des draps, des couvertures ou bien encore assis sur des matelas.
Ces réfugiés estiment que leur retour au pays n’est pas possible, explique Aldiouma Cissokho, coordinateur des associations de réfugiés mauritaniens au Sénégal : « Nous avons décidé de lancer un ultime SOS en tenant compte de la situation au pays. Nous comprenons que notre avenir n’est pas là-bas. Nos compatriotes partis dans les programmes de retour vivent des conditions extrêmement difficiles et nous disent que si c’était à refaire, ils ne le feraient pas. »
Impossible, également, selon ces réfugiés de rester au Sénégal. « On n’a plus d’espoir ici, se lamente Aldiouma Cissokho. On n’est même pas reconnus. Les cartes d’identification viennent au compte-gouttes et il y a encore des problèmes et des problèmes. On n’existe pas. »
Ces réfugiés mauritaniens demandent à pouvoir partir ailleurs et ils affichent leur préférence : Etats-Unis d’Amérique, Canada, Australie, Angleterre, ou tout pays africain qui répondra, disent-ils, à un certain nombre de critères.
Du côté du HCR, on rappelle que 24 000 personnes ont tout de même été rapatriées volontairement en Mauritanie. En outre, celles qui ont choisi de rester au Sénégal, au nombre de 14 000, vont bénéficier d’une aide à l’intégration locale. « Nous sommes ouverts au dialogue avec ces réfugiés. Nous les avons déjà rencontrés, explique une source au sein du HCR, mais ils doivent savoir que, se trouvant dans un pays d’asile qui garantit leur sécurité, ils ne sont a priori pas éligibles à une installation. »
Source: RFI