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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les rapatriés promettent d’entamer une grève de la faim pour se faire entendre


Au cours d’une conférence de presse animée à l’Espace culturel Diadié Tabara, le lundi 4 mai, Ibrahim N’Diaye président de l’Union nationale des rapatriés mauritaniens du Sénégal (UNRMS) a laissé entendre que les 113 rapatriés qui ont fait une marche de protestation entre Houdalaye et Nouakchott comptent entamer une grève de la faim pour obtenir gain de cause.

«Nous ne comptons pas nous arrêter là », a dit le leader de l’UNRMS, avant d’ajouter en substance : «la lutte pacifique continue. Si la marche que nous avons effectuée sur plus de 300 km n’aboutit pas à la satisfaction de nos revendications légitimes, nous allons entamer une grève de la faim».

Ibrahim N’Diaye est allé plus loin en promettant de s’immoler devant la présidence de la République au cas où cette grève de la faim ne servira à rien.

Que réclament les rapatriés ?

Ils exigent l’application de l’accord tripartite passé entre la Mauritanie, le Sénégal et le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) qui prévoit la réinsertion des rapatriés ; l’indemnisation des biens spoliés ; la réintégration des agents et fonctionnaires de l’Etat rapatriés et leurs reclassements…et le recensement des rapatriés en tant que citoyens mauritaniens.

Un peu plus de 8000 personnes seulement ont pu se faire recenser sur les quelques 26 000 rapatriés. «Nous avons été voir Ould Boilil qui était ministre de l’Intérieur à l’époque pour lui signaler le problème. Nous avons attendu de 7 heures à 19 heures avant d’être reçus pour un entretien qui n’a pas duré que cinq minutes.

La première question qu’il a posée était de savoir quelles sont nos relations avec le Forum des organisations nationales des droits de l’homme (FONADH), nous lui avons rétorqué que c’est qui nous a amenés vers lui était le problème de recensement des rapatriés. Il a affirmé qu’une mission partait pour Dakar et qu’à son retour à Nouakchott que le problème de recensement sera résolu. Ce fut une promesse sans suite.

M’Rabi Rabou Ould El Weli directeur de l’Agence nationale pour les titres sécurisés lui aussi avait laissé entendre que le problème sera résolu mais tous les dossiers de ces rapatriés qui ont été transmis par la suite à l’Agence ont été bloqués au niveau de son secrétariat», a affirmé en substance N’Diaye tout en dénonçant les faux fuyants des autorités.

Le président de l’UNRMS a par ailleurs dénoncé la répression qui s’est abattu sur les 113 rapatriés qui ont marché sur plus de 300 km pour revendiquer l’application de l’accord tripartite et les citoyens qui sont venus les accueillir au carrefour Madrid.

Au nom des rapatriés, il a condamné le comportement des autorités et a exigé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités en ce qui concerne la répression qui s’est abattue sur lui et ses compagnons ainsi que les citoyens qui étaient venus les soutenir au Carrefour Madrid. Mais gageons que sur ce point qu’il ne sera pas entendu.

SC


Source : Rédaction Cridem
Mardi 6 Mai 2014 - 23:12
Mardi 6 Mai 2014 - 23:13
INFOS AVOMM
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1.Posté par BA Djibril le 08/05/2014 13:02
HONNEUR A CEUX QUI N'ONT JAMAIS BAISSE LES BRAS, HONNEUR A CEUX QUI SANS ARMES, SANS ARGENT SE SONT BATTU ET SE BATTENT ENCORE SANS VIOLENCE.

Ils ont marché avec détermination sans violence et ont été accueilli par la violence.
Ils ont marché sans ressentiment et ils ont été accueilli par la violence.
Ils ont marché sans haine convaincu qu'ils allaient être entendu et ont été accueilli par la violence.

Que nous apprend t’ont de nouveau ?

A chaque fois que nous avons agit sans violence le système a répondu avec violence.

Il faut la vérité sur cette période sombre de notre histoire. Elle concerne toute la Mauritanie. Le soulagement des populations victimes est une chose la gestion de cette affaire à l’échelle nationale en est une autre? Les questions fondamentales que nous laisserons en suspend nous rattraperont tôt ou tard. L'injustice ne peut être réparée que par la justice.

Peut-il y avoir justice sans vérité ?

Les actes commis sont du domaine de crimes contre l’humanité. Ces actes qui constituent le passif humanitaire représentent un drame national. Ces actes ont bien sur atteint le comble de l’horreur lorsqu’un jour qui n'est pas comme les autres, à la veille du 28 novembre 1990 on a pendu 28 fils du pays dans une garnison militaire comme si on voulait s'adresser à la nation toute entière.

Comment as ton pu en arriver là, avec un acte aussi gratuit que celui la. Ternir un jour aussi important avec un acte aussi horrible que celui là, aussi insultant que celui là, sans pour autant que ni nos responsables politiques ni nos responsables militaires, ni nos responsables religieux de l’époque n'aient réagi en conséquence?

Comprenne qui veut comprendre.
Lâcheté ou immobilisation par l'effet de la stupeur, de la peur ?
Nous venions juste de sortir de 1989 en mois béni de ramadan qui me semble t-il ne nous a pas servi de leçon.
Et lorsque nous avons repris nos esprits , où étaient nos oulémas de l'époque?
Où étaient nos hommes politiques de l'époque?
Où étaient nos responsables militaires de l'époque ?

Des sans voix ont crié mais leurs voix se sont étouffés, ceux qui en avaient, eux, sont restés terrés dans le silence.

J'espère que cette fois ci cela ne répétera pas.

Cette affaire n'est pas une affaire à ne régler qu’au niveau des groupes directement concernées.

C’est une affaire nationale Toutes les familles de Mauritanie sont concernées. Chaque 28 novembre au lieu d’être en fête nous nous retrouvons en DEUIL car la mémoire elle, dans ces cas ne trahit jamais.

Bien sur il est grand temps qu'il y ait une commission d’enquête pour rétablir la vérité, établir les responsabilités.
Le préalable d'une Mauritanie réconciliée réside dans la recherche de la vérité et de la justice. Seuls garants d'une paix sociale pérenne .

Pour que nous soyons réconcilies il faut tout simplement qu’il y ait justice.

C’est une question nationale. Certains actes ont été commis dans les institutions de la république et ont souillé la république.

Comptez le nombre de procès iniques,
Comptez le nombre d’exécutions extrajudiciaires,
Comptez le nombre de coups d’états.
Vous comprendrez que nous sommes dans un pays à tradition du viol de la loi.

Rien de pérenne ne peut se construire sans la justice et la justice n a pas de couleur, n a pas de pays spécifique, n a pas de religions spécifique quand elle touche à du fondamental : la vie.

L'Afrique du sud a connu une période sombre de son histoire. Un homme avec beaucoup de courage, Nelson MANDELA, l'a sortie de l'abject il disait dans son discours prononcé lors de son investiture le 10 mai1994

« Nous devons donc agir ensemble, comme un peuple uni, vers une réconciliation nationale, vers la construction d'une nation, vers la naissance d'un nouveau monde.

Que la justice soit la même pour tous. Que la paix existe pour tous.

Qu'il y ait du travail, du pain, de l'eau et du sel pour tous.

Que chacun d'entre nous sache que son corps, son esprit et son âme ont été libérés afin qu'ils
puissent s'épanouir.

Que jamais, jamais plus ce pays magnifique ne revive l'expérience de l'oppression des uns par les autres, ni ne souffre à nouveau l'indignité d'être le paria du monde.

Que la liberté règne.

Que le soleil ne se couche jamais sur une réalisation humaine aussi éclatante !

Que Dieu bénisse l’Afrique! » ( Extrait de : Ces discours qui ont changé le monde de Dominique JAMET)

Ce grand homme a eu le courage d'amnistier les tenants de l'apartheid mais seulement après avoir recherché la vérité sur le système et avoir jugé ce système.

Aziz en aura t-il cette présence d'esprit ? En aura t-il le courage ?
N'est il pas lui même otage du système ?
Le seul garant de la paix sociale est la JUSTICE grand J.

Ce grand homme a pu pardonner ceux qui l'avaient mis en prison 27 durant car il était dans les conditions de le faire après avoir combattu le système et l'avoir terrassé .

Aziz a t-il combattu le système ?


Et puisque nous sommes tenus d'agir ensemble il faut que nous ayons le courage, ensemble de rechercher la vérité, laisser la justice s'exprimer et non comme le dit JAMET dans son commentaire et je le cite " Aller au plus court en recouvrant d'une chape de SILENCE et de l’Amnistié un passé plein de sang et de fureur au risque de laisser le ressentiment s'installer et revenir gangrener le corps social.

MANDELA a voulu que la réconciliation se fonda :
NON sur l’oubli mais sur le PARDON,
NON sur l’enfouissement des vérités qui fâchent mais sur la manifestation des vérités qui soulagent ;
NON sur le mensonge par omission , mai sur les aveux et le repentir;
NON sur le rabibochage de façade mais sur une prise de conscience sincère et profonde.

MANDELA a voulu et fait de sorte que son pays fut lavé de la souillure du CRIME sans être entaché de celle du CHÂTIMENT. "


AZIZ EN AURA T-IL LE COURAGE ? Un responsable se doit de prévenir l’ire du peuple.


Il faut des préalables pour la réconciliation nationale. Tout système basé sur l'injustice est voué à l'échec.

La responsabilité confère des prérogatives qui se doivent d’être méritées par l’exercice de ses devoirs et non par ses manquements, surtout quand on se l’est, la responsabilité, octroyée.

Le premier devoir d’un responsable suprême est de veiller à l’exercice de la justice, à la protection, et à la sécurité des ses administrés , éléments fondamentaux pour une paix sociale pérenne.

HONNEUR A CEUX QUI ONT OSE.

ESPÉRONS QU'ENFIN IL Y AIT UN SURSAUT NATIONAL, QUE LES MASSES SE LÈVENT ET FASSE TOMBER CE SYSTÈME INIQUE, CYNIQUE, BARBARE ET SOUVENT VERSATILE.

Djibril BA

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