Au cours d’une conférence de presse animée à l’Espace culturel Diadié Tabara, le lundi 4 mai, Ibrahim N’Diaye président de l’Union nationale des rapatriés mauritaniens du Sénégal (UNRMS) a laissé entendre que les 113 rapatriés qui ont fait une marche de protestation entre Houdalaye et Nouakchott comptent entamer une grève de la faim pour obtenir gain de cause.
«Nous ne comptons pas nous arrêter là », a dit le leader de l’UNRMS, avant d’ajouter en substance : «la lutte pacifique continue. Si la marche que nous avons effectuée sur plus de 300 km n’aboutit pas à la satisfaction de nos revendications légitimes, nous allons entamer une grève de la faim».
Ibrahim N’Diaye est allé plus loin en promettant de s’immoler devant la présidence de la République au cas où cette grève de la faim ne servira à rien.
Que réclament les rapatriés ?
Ils exigent l’application de l’accord tripartite passé entre la Mauritanie, le Sénégal et le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) qui prévoit la réinsertion des rapatriés ; l’indemnisation des biens spoliés ; la réintégration des agents et fonctionnaires de l’Etat rapatriés et leurs reclassements…et le recensement des rapatriés en tant que citoyens mauritaniens.
Un peu plus de 8000 personnes seulement ont pu se faire recenser sur les quelques 26 000 rapatriés. «Nous avons été voir Ould Boilil qui était ministre de l’Intérieur à l’époque pour lui signaler le problème. Nous avons attendu de 7 heures à 19 heures avant d’être reçus pour un entretien qui n’a pas duré que cinq minutes.
La première question qu’il a posée était de savoir quelles sont nos relations avec le Forum des organisations nationales des droits de l’homme (FONADH), nous lui avons rétorqué que c’est qui nous a amenés vers lui était le problème de recensement des rapatriés. Il a affirmé qu’une mission partait pour Dakar et qu’à son retour à Nouakchott que le problème de recensement sera résolu. Ce fut une promesse sans suite.
M’Rabi Rabou Ould El Weli directeur de l’Agence nationale pour les titres sécurisés lui aussi avait laissé entendre que le problème sera résolu mais tous les dossiers de ces rapatriés qui ont été transmis par la suite à l’Agence ont été bloqués au niveau de son secrétariat», a affirmé en substance N’Diaye tout en dénonçant les faux fuyants des autorités.
Le président de l’UNRMS a par ailleurs dénoncé la répression qui s’est abattu sur les 113 rapatriés qui ont marché sur plus de 300 km pour revendiquer l’application de l’accord tripartite et les citoyens qui sont venus les accueillir au carrefour Madrid.
Au nom des rapatriés, il a condamné le comportement des autorités et a exigé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités en ce qui concerne la répression qui s’est abattue sur lui et ses compagnons ainsi que les citoyens qui étaient venus les soutenir au Carrefour Madrid. Mais gageons que sur ce point qu’il ne sera pas entendu.
SC
Source : Rédaction Cridem
«Nous ne comptons pas nous arrêter là », a dit le leader de l’UNRMS, avant d’ajouter en substance : «la lutte pacifique continue. Si la marche que nous avons effectuée sur plus de 300 km n’aboutit pas à la satisfaction de nos revendications légitimes, nous allons entamer une grève de la faim».
Ibrahim N’Diaye est allé plus loin en promettant de s’immoler devant la présidence de la République au cas où cette grève de la faim ne servira à rien.
Que réclament les rapatriés ?
Ils exigent l’application de l’accord tripartite passé entre la Mauritanie, le Sénégal et le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) qui prévoit la réinsertion des rapatriés ; l’indemnisation des biens spoliés ; la réintégration des agents et fonctionnaires de l’Etat rapatriés et leurs reclassements…et le recensement des rapatriés en tant que citoyens mauritaniens.
Un peu plus de 8000 personnes seulement ont pu se faire recenser sur les quelques 26 000 rapatriés. «Nous avons été voir Ould Boilil qui était ministre de l’Intérieur à l’époque pour lui signaler le problème. Nous avons attendu de 7 heures à 19 heures avant d’être reçus pour un entretien qui n’a pas duré que cinq minutes.
La première question qu’il a posée était de savoir quelles sont nos relations avec le Forum des organisations nationales des droits de l’homme (FONADH), nous lui avons rétorqué que c’est qui nous a amenés vers lui était le problème de recensement des rapatriés. Il a affirmé qu’une mission partait pour Dakar et qu’à son retour à Nouakchott que le problème de recensement sera résolu. Ce fut une promesse sans suite.
M’Rabi Rabou Ould El Weli directeur de l’Agence nationale pour les titres sécurisés lui aussi avait laissé entendre que le problème sera résolu mais tous les dossiers de ces rapatriés qui ont été transmis par la suite à l’Agence ont été bloqués au niveau de son secrétariat», a affirmé en substance N’Diaye tout en dénonçant les faux fuyants des autorités.
Le président de l’UNRMS a par ailleurs dénoncé la répression qui s’est abattu sur les 113 rapatriés qui ont marché sur plus de 300 km pour revendiquer l’application de l’accord tripartite et les citoyens qui sont venus les accueillir au carrefour Madrid.
Au nom des rapatriés, il a condamné le comportement des autorités et a exigé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités en ce qui concerne la répression qui s’est abattue sur lui et ses compagnons ainsi que les citoyens qui étaient venus les soutenir au Carrefour Madrid. Mais gageons que sur ce point qu’il ne sera pas entendu.
SC
Source : Rédaction Cridem