La corruption a pris des dimensions catastrophiques et multiples dans notre pays. Elle était autrefois légitimée des discours sombres et faramineux fournis par des prétentieux animés d’une seule volonté, celle de nuire les autres, de mettre l’état à genou et faire résister un système de desperado.
Ces théories fumeuses fricotées par des hommes peu soucieux de la transcendance de la vie de leurs confrères, ont conduit à des situations délicates et périlleuses dans notre pays. La cause principale de tout ses fricotages et échec économique et politique était sans aucun doute la corruption : un bien grand mal.
Malheureusement l’institution sensée faire régner de l’ordre est plus que jamais orienté vers des politiques de décadence et actes de sabotages des citoyens. Malgré une succession des déclarations d’avant et d’après campagnes présidentielles, les autorités n’ont pas su jusqu’à présent instaurer la sécurité dans le pays. On assiste de plus un plus à la montée de la criminalité, à l’évidence de la précarité et à la propagation de la corruption dans tous ses états.
Les populations vivent dans l’insécurité grandissante, car la police ne fait pas son devoir correctement, ils sont au contraire source de beaucoup des troubles enregistrées de part et d’autre.
A titre d’exemple, la compagnie ou la direction qui s’occupe de l’établissement des passeports, est le lieu de tous les sabotages ternissant l’image du pays. Les droits des citoyens sont foulés aux pieds, ils sont souvent l’objet des arnaques et des brutalités policières. Chaque jour on en dénombre pas moins de cents candidats faisant la queue pour effectuer un simple dépôt. Et dans cette initiative, ils connaissent toutes sortes d’humiliations, insultes, paroles désobligeantes et des moqueries de la part des fanfarons policiers qui se croient au dessus des lois.
Il y’a un manque total des règles de conduite de la part de ces hommes qui se surnomment et se surestiment. Valent t-ils plus que nos lois? Ces manœuvres consistant à déshonorer ou à dénaturer le rôle de notre police doivent cesser, et faut –il que ces faquins oublient pour un temps « l’âge du capitaine » et se mettre au travail d’une manière sincère tout en respectant les droits et les devoirs des citoyens. Autrement fait c’est le foutoir assuré comme autrefois.
Il n’est pas acceptable, qu’en ce moment où des évolutions ont fait leur signes dans certains domaines, où des membres d’une même famille pensent à panser les plaies béantes, que des corrompus et corrupteurs puissent exercer leur pouvoir ou que des disfonctionnements dans l’appareil destiné à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens soient acceptés et tolérés.
Des mesures immédiates doivent être prises allant du respect des droits des citoyens dont celui d’avoir un passeport dans des conditions normales sans aucune pression qui pourrait conduire à demander l’assistance d’un tel ou tel policier en contrepartie d’une énorme somme, à la considération des lois de la nation.
La situation est tellement saumâtre, au point de pousser les citoyens à chercher des services d’un tel pou tel policier. Le climat, l’accès au lieu…, toutes les conditions sont réunies pour que le pauvre citoyen, parvenu à peine à payer un timbre de vingt mille ouguiyas obligatoires pour l’établissement d’un passeport, demande le service d’un agent ou d’un commissaire, en contrepartie, une somme représentant le triple de la somme qui devrait être fournie dans des conditions normales, c’est méprisant, inacceptable et insultant pour des pauvres citoyens qui cherchent à peine à survivre. Cette situation provoquée concerne plusieurs catégories de la police, de l’agent au commissaire….
La somme demandée pour favoriser les dossiers d’une telle ou telle personne est importante et elle varie selon les cas, elle peut aller de 30.000 à 70.000 UM. Et souvent les demandeurs qui se trouvent dans une situation de désespoir provoquée par des manoeuvres après avoir passer plus de deux semaines voire plus d’un mois au lieu de dépôt (commissariat Ksar 2ème compagnie) sans avoir à faire un simple dépôt font recours aux services des policiers. Les populations sont l’objet des agressions successives inconscientes des policiers « maîtres des lieux », les quels maîtres font tout ce qui est de leur possible pour créer un désordre favorisant la corruption.
Les dites évolutions favorables que notre pays pourraient connaître devraient passer par le commencement, si non des espoirs partiront en l’air et ce ne sera pas la fin du désordre et de la corruption généralisée mais le recommencement de la fin d’un règne tant décrié. Et tant cela est dangereux tant cela est assommant. En dehors de la loi, ce à quoi on a affaire est pire que la peste. Ainsi la loi dite « loi du jungle » où le plus pervers, le plus cynique, le plus brutal l’emporte sur ce qui n’est pas brutal, pervers ou cynique.
Pour éviter une telle situation catastrophique et désastreuse, il est essentiel de respecter les droits des citoyens qu’ils soient pauvres ou riches, de créer un climat favorisant la non violence car des citoyens subissent des tortures mentales et des agressions physiques de toutes sortes, d’imposer des mesures où la valeur des citoyens soit mesurée à la justice, à sa juste valeur non plus à la torture ou à la violence.
Pour réussir, il faut réunir les conditions favorables au développement et malheureusement ce qui manque à la direction de la sûreté nationale notamment la direction chargée d’établir les passeports. Le temps des discours de diversion n’a pas sa place dans un pays qui entend réaliser des changements notables se fondant sur la liberté et la justice. Alors proposer des solutions qu’il faut aux problèmes qu’il faut avant qu’il ne soit trop tard.
L’équipe chargée de réceptionner les dossiers pour l’établissement des passeports ne reçoit que cinquante (50) personnes par jour.
Ce nombre est bien limité vu le nombre des personnes qui fait la queue chaque jour, c’est une plaisanterie. Seul le 1/3 des demandeurs sont servis chaque jour et les autres n’ont cas revenir demain pour le même scénario. Une telle méthode de travail est déstabilisante et inacceptable pour les citoyens demandeurs. On ne peut admettre que des citoyens passent des mois à faire la queue sans pouvoir faire un simple dépôt. Réforme où es- tu?
Les populations n’ont pas demandé à leur gouvernement élu, grâce à leur voix de créer une situation favorisant la bousculade, les insultes ou à se voir insulter par des policiers… ou violentés pour être servis, c’est tout le contraire, ces derniers demandent à être servis dans la dignité et dans la loyauté. Le nombre ordonné par jour est bien inférieur aux besoins actuels. Cinquante dossiers par jour !
Reconnaissez que ce n’est pas quelque chose de logique quand on sait la foule qui se réunit chaque jour, ce nombre est insignifiant. Dans une institution organisée, les besoins doivent être évalués objectivement, ce qui permettra de répondre aux attentes. Le nombre des dossiers qui devrait être reçu par jour doit être limité par rapport aux besoins et aux demandes.
Fixer arbitrairement le nombre de dossier à 50 pour toujours, est complètement insensé. Pourquoi pas 100, 200, 3000… si les besoins l’exigent ? Que des moyens soient déployés pour répondre aux besoins fondamentaux des citoyens et qu’on se mette au travail.
Toute grande politique est à plusieurs grandes détentes et prétendre développer avec des actions aussi limitées est utopique.
Fofana Samba
source : L'Information (Mauritanie) via cridem
Ces théories fumeuses fricotées par des hommes peu soucieux de la transcendance de la vie de leurs confrères, ont conduit à des situations délicates et périlleuses dans notre pays. La cause principale de tout ses fricotages et échec économique et politique était sans aucun doute la corruption : un bien grand mal.
Malheureusement l’institution sensée faire régner de l’ordre est plus que jamais orienté vers des politiques de décadence et actes de sabotages des citoyens. Malgré une succession des déclarations d’avant et d’après campagnes présidentielles, les autorités n’ont pas su jusqu’à présent instaurer la sécurité dans le pays. On assiste de plus un plus à la montée de la criminalité, à l’évidence de la précarité et à la propagation de la corruption dans tous ses états.
Les populations vivent dans l’insécurité grandissante, car la police ne fait pas son devoir correctement, ils sont au contraire source de beaucoup des troubles enregistrées de part et d’autre.
A titre d’exemple, la compagnie ou la direction qui s’occupe de l’établissement des passeports, est le lieu de tous les sabotages ternissant l’image du pays. Les droits des citoyens sont foulés aux pieds, ils sont souvent l’objet des arnaques et des brutalités policières. Chaque jour on en dénombre pas moins de cents candidats faisant la queue pour effectuer un simple dépôt. Et dans cette initiative, ils connaissent toutes sortes d’humiliations, insultes, paroles désobligeantes et des moqueries de la part des fanfarons policiers qui se croient au dessus des lois.
Il y’a un manque total des règles de conduite de la part de ces hommes qui se surnomment et se surestiment. Valent t-ils plus que nos lois? Ces manœuvres consistant à déshonorer ou à dénaturer le rôle de notre police doivent cesser, et faut –il que ces faquins oublient pour un temps « l’âge du capitaine » et se mettre au travail d’une manière sincère tout en respectant les droits et les devoirs des citoyens. Autrement fait c’est le foutoir assuré comme autrefois.
Il n’est pas acceptable, qu’en ce moment où des évolutions ont fait leur signes dans certains domaines, où des membres d’une même famille pensent à panser les plaies béantes, que des corrompus et corrupteurs puissent exercer leur pouvoir ou que des disfonctionnements dans l’appareil destiné à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens soient acceptés et tolérés.
Des mesures immédiates doivent être prises allant du respect des droits des citoyens dont celui d’avoir un passeport dans des conditions normales sans aucune pression qui pourrait conduire à demander l’assistance d’un tel ou tel policier en contrepartie d’une énorme somme, à la considération des lois de la nation.
La situation est tellement saumâtre, au point de pousser les citoyens à chercher des services d’un tel pou tel policier. Le climat, l’accès au lieu…, toutes les conditions sont réunies pour que le pauvre citoyen, parvenu à peine à payer un timbre de vingt mille ouguiyas obligatoires pour l’établissement d’un passeport, demande le service d’un agent ou d’un commissaire, en contrepartie, une somme représentant le triple de la somme qui devrait être fournie dans des conditions normales, c’est méprisant, inacceptable et insultant pour des pauvres citoyens qui cherchent à peine à survivre. Cette situation provoquée concerne plusieurs catégories de la police, de l’agent au commissaire….
La somme demandée pour favoriser les dossiers d’une telle ou telle personne est importante et elle varie selon les cas, elle peut aller de 30.000 à 70.000 UM. Et souvent les demandeurs qui se trouvent dans une situation de désespoir provoquée par des manoeuvres après avoir passer plus de deux semaines voire plus d’un mois au lieu de dépôt (commissariat Ksar 2ème compagnie) sans avoir à faire un simple dépôt font recours aux services des policiers. Les populations sont l’objet des agressions successives inconscientes des policiers « maîtres des lieux », les quels maîtres font tout ce qui est de leur possible pour créer un désordre favorisant la corruption.
Les dites évolutions favorables que notre pays pourraient connaître devraient passer par le commencement, si non des espoirs partiront en l’air et ce ne sera pas la fin du désordre et de la corruption généralisée mais le recommencement de la fin d’un règne tant décrié. Et tant cela est dangereux tant cela est assommant. En dehors de la loi, ce à quoi on a affaire est pire que la peste. Ainsi la loi dite « loi du jungle » où le plus pervers, le plus cynique, le plus brutal l’emporte sur ce qui n’est pas brutal, pervers ou cynique.
Pour éviter une telle situation catastrophique et désastreuse, il est essentiel de respecter les droits des citoyens qu’ils soient pauvres ou riches, de créer un climat favorisant la non violence car des citoyens subissent des tortures mentales et des agressions physiques de toutes sortes, d’imposer des mesures où la valeur des citoyens soit mesurée à la justice, à sa juste valeur non plus à la torture ou à la violence.
Pour réussir, il faut réunir les conditions favorables au développement et malheureusement ce qui manque à la direction de la sûreté nationale notamment la direction chargée d’établir les passeports. Le temps des discours de diversion n’a pas sa place dans un pays qui entend réaliser des changements notables se fondant sur la liberté et la justice. Alors proposer des solutions qu’il faut aux problèmes qu’il faut avant qu’il ne soit trop tard.
L’équipe chargée de réceptionner les dossiers pour l’établissement des passeports ne reçoit que cinquante (50) personnes par jour.
Ce nombre est bien limité vu le nombre des personnes qui fait la queue chaque jour, c’est une plaisanterie. Seul le 1/3 des demandeurs sont servis chaque jour et les autres n’ont cas revenir demain pour le même scénario. Une telle méthode de travail est déstabilisante et inacceptable pour les citoyens demandeurs. On ne peut admettre que des citoyens passent des mois à faire la queue sans pouvoir faire un simple dépôt. Réforme où es- tu?
Les populations n’ont pas demandé à leur gouvernement élu, grâce à leur voix de créer une situation favorisant la bousculade, les insultes ou à se voir insulter par des policiers… ou violentés pour être servis, c’est tout le contraire, ces derniers demandent à être servis dans la dignité et dans la loyauté. Le nombre ordonné par jour est bien inférieur aux besoins actuels. Cinquante dossiers par jour !
Reconnaissez que ce n’est pas quelque chose de logique quand on sait la foule qui se réunit chaque jour, ce nombre est insignifiant. Dans une institution organisée, les besoins doivent être évalués objectivement, ce qui permettra de répondre aux attentes. Le nombre des dossiers qui devrait être reçu par jour doit être limité par rapport aux besoins et aux demandes.
Fixer arbitrairement le nombre de dossier à 50 pour toujours, est complètement insensé. Pourquoi pas 100, 200, 3000… si les besoins l’exigent ? Que des moyens soient déployés pour répondre aux besoins fondamentaux des citoyens et qu’on se mette au travail.
Toute grande politique est à plusieurs grandes détentes et prétendre développer avec des actions aussi limitées est utopique.
Fofana Samba
source : L'Information (Mauritanie) via cridem