Les magistrats mauritaniens ont entamé lundi à Nouakchott, une formation portant sur le blanchiment de l’argent et le financement du terrorisme, alors que le pays est secoué par plusieurs affaires de trafic de drogue, a constaté APA.
La formation de cinq jours vise à appréhender, dans son ensemble, la définition d’un plan pénal portant sur les notions de blanchiment et de financement du terrorisme, avec pour objectif de faire la lumière sur la délinquance économique et financière.
Elle a pour thème les procédés permettant de constater des infractions, d’en recueillir les preuves et d’en rechercher d’autres ainsi que les auteurs des crimes dans le cadre d’affaires à connotation économique et financière.
Ouvrant les travaux de la rencontre, le ministre mauritanien de la justice, Limam Ould Teguedi a souligné le contexte dans lequel est organisé l’atelier, marqué par l’amplification des dangers et des formes de terrorisme ainsi que ses systèmes de financement aux côtés des ramifications et des réseaux complexes du phénomène de blanchiment de l’argent.
En six mois, les autorités mauritaniennes ont intercepté des tentatives d’introduction de drogue dans le pays portant sur plus de 1 400 Kilos de cocaïne et plus de 5 tonnes de pierres marocaines (à base de Hashish indien).
Selon le ministre Ould Teguedi, l’ampleur du défi "requiert la coordination de tous les acteurs impliqués dans ce domaine (autorités judiciaires, douanières, de sécurité, banques et institutions financières)".
La formation des magistrats a été financée avec le concours de la France.
La Mauritanie a adopté en 2005 une loi relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Source: APA
(M)
La formation de cinq jours vise à appréhender, dans son ensemble, la définition d’un plan pénal portant sur les notions de blanchiment et de financement du terrorisme, avec pour objectif de faire la lumière sur la délinquance économique et financière.
Elle a pour thème les procédés permettant de constater des infractions, d’en recueillir les preuves et d’en rechercher d’autres ainsi que les auteurs des crimes dans le cadre d’affaires à connotation économique et financière.
Ouvrant les travaux de la rencontre, le ministre mauritanien de la justice, Limam Ould Teguedi a souligné le contexte dans lequel est organisé l’atelier, marqué par l’amplification des dangers et des formes de terrorisme ainsi que ses systèmes de financement aux côtés des ramifications et des réseaux complexes du phénomène de blanchiment de l’argent.
En six mois, les autorités mauritaniennes ont intercepté des tentatives d’introduction de drogue dans le pays portant sur plus de 1 400 Kilos de cocaïne et plus de 5 tonnes de pierres marocaines (à base de Hashish indien).
Selon le ministre Ould Teguedi, l’ampleur du défi "requiert la coordination de tous les acteurs impliqués dans ce domaine (autorités judiciaires, douanières, de sécurité, banques et institutions financières)".
La formation des magistrats a été financée avec le concours de la France.
La Mauritanie a adopté en 2005 une loi relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Source: APA
(M)