Les journalistes et éditeurs de l’Afrique de l’Ouest ont décidé d’initier des actions le 3 mai prochain à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, pour protester et demander la libération de leur confrère nigérien, Moussa Kaka, a appris APA, mardi, de source sure.
Réunis la semaine dernière (8 et 9 avril) à Conakry à l’initiative de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO) les membres du Forum des responsables de medias de l’Afrique de l’Ouest (FORMOA) et les principaux leaders de l’UJAO ont exigé la libération sans conditions de Moussa Kaka, souligne un communiqué parvenu à APA, à Dakar.
Le journaliste nigérien est écroué dans son pays depuis fin septembre 2007 pour des liens présumés avec les rebelles du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), actifs dans le nord du Niger.
Les participants ont invité les autorités nigériennes ‘’au strict respect de la Constitution, des protocoles et chartes internationales qui garantissent les droits humains et la liberté d’expression’’.
‘’la sécurité nationale ne doit pas être invoquée de façon injustifiée pour limiter le droit à la liberté d’expression et d’information’’, souligne le communiqué.
Les participants ont invité les chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest et les organisations internationales (Union africaine, CEDEAO, OIF, UNESCO) à intervenir auprès des autorités du Niger en vue de la libération du journaliste conformément aux principes de la Déclaration des droits de l’homme et à la Déclaration adoptée à Dakar en mai 2005 sous l’égide de l’UNESCO.
Les participants, qui ont adopté un projet d’Acte communautaire visant à la reconnaissance et la protection du titre de journaliste professionnel dans les pays de la CEDEAO et la Mauritanie, ont également exprimé ‘’leur vive préoccupation par rapport à l’état de détérioration de la liberté de la presse et des conditions d’exercice du métier de journaliste dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest’’, notamment en Gambie et en Guinée Bissau.
Source: APA
(M)
Réunis la semaine dernière (8 et 9 avril) à Conakry à l’initiative de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO) les membres du Forum des responsables de medias de l’Afrique de l’Ouest (FORMOA) et les principaux leaders de l’UJAO ont exigé la libération sans conditions de Moussa Kaka, souligne un communiqué parvenu à APA, à Dakar.
Le journaliste nigérien est écroué dans son pays depuis fin septembre 2007 pour des liens présumés avec les rebelles du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), actifs dans le nord du Niger.
Les participants ont invité les autorités nigériennes ‘’au strict respect de la Constitution, des protocoles et chartes internationales qui garantissent les droits humains et la liberté d’expression’’.
‘’la sécurité nationale ne doit pas être invoquée de façon injustifiée pour limiter le droit à la liberté d’expression et d’information’’, souligne le communiqué.
Les participants ont invité les chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest et les organisations internationales (Union africaine, CEDEAO, OIF, UNESCO) à intervenir auprès des autorités du Niger en vue de la libération du journaliste conformément aux principes de la Déclaration des droits de l’homme et à la Déclaration adoptée à Dakar en mai 2005 sous l’égide de l’UNESCO.
Les participants, qui ont adopté un projet d’Acte communautaire visant à la reconnaissance et la protection du titre de journaliste professionnel dans les pays de la CEDEAO et la Mauritanie, ont également exprimé ‘’leur vive préoccupation par rapport à l’état de détérioration de la liberté de la presse et des conditions d’exercice du métier de journaliste dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest’’, notamment en Gambie et en Guinée Bissau.
Source: APA
(M)