Les pays africains ont promis de mettre à disposition suffisamment de soldats pour la force hybride de l'Onu et de l'Union africaine au Darfour, dont les effectifs seront de 26.000 hommes, et il ne sera pas nécessaire d'y incorporer des non-Africains, a déclaré le président de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré.
"Je peux dire (...) que nous avons assez de promesses d'engagement de pays africains et que nous n'avons pas besoin de recourir à des pays non-africains", a déclaré Konaré, selon un communiqué publié lundi par l'UA.
Après avoir rencontré dimanche à Khartoum le président soudanais Omar Hassan al Bachir, Konaré a déclaré que les Nations unies devaient à présent financer la force de maintien de la paix.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé le mois dernier le déploiement de la force conjointe Onu/UA mais l'Assemblée générale n'a pas encore adopté le budget de cette mission, prélevé dans les caisses des opérations de maintien de la paix.
La nationalité des participants est une question délicate, le Soudan souhaitant que la majorité d'entre eux soient fournis par l'Afrique.
Un haut responsable de l'Onu a déclaré ce mois-ci qu'il y avait suffisamment d'effectifs pour la force, principalement des Africains, mais que certains viendraient aussi d'Asie. Des pays européens ont également promis des soldats et des policiers.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré à Paris que son pays enverrait 1.600 hommes, mais il s'est montré prudent quant à la possibilité de réunir une force exclusivement africaine.
"Il n'est pas évident, malgré l'optimisme du président de l'Union africaine, que nous puissions réunir les 20.000 soldats assez rapidement", a-t-il dit.
De son côté, Ahmed Hussein, porte-parole du Mouvement Justice et Egalité (JEM, groupe rebelle darfouri), a déclaré lundi que les insurgés devaient aussi être consultés sur la nationalité des troupes.
"Le peuple du Darfour ne souhaite pas certains pays, en particulier ceux qui approuvent les crimes que le gouvernement commet au Darfour", a-t-il dit.
Il n'a pas voulu dire de quels pays il parlait, mais parmi ceux qui ont promis des effectifs figure l'Egypte qui a soutenu diplomatiquement Khartoum.
Source: Africatime
"Je peux dire (...) que nous avons assez de promesses d'engagement de pays africains et que nous n'avons pas besoin de recourir à des pays non-africains", a déclaré Konaré, selon un communiqué publié lundi par l'UA.
Après avoir rencontré dimanche à Khartoum le président soudanais Omar Hassan al Bachir, Konaré a déclaré que les Nations unies devaient à présent financer la force de maintien de la paix.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé le mois dernier le déploiement de la force conjointe Onu/UA mais l'Assemblée générale n'a pas encore adopté le budget de cette mission, prélevé dans les caisses des opérations de maintien de la paix.
La nationalité des participants est une question délicate, le Soudan souhaitant que la majorité d'entre eux soient fournis par l'Afrique.
Un haut responsable de l'Onu a déclaré ce mois-ci qu'il y avait suffisamment d'effectifs pour la force, principalement des Africains, mais que certains viendraient aussi d'Asie. Des pays européens ont également promis des soldats et des policiers.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré à Paris que son pays enverrait 1.600 hommes, mais il s'est montré prudent quant à la possibilité de réunir une force exclusivement africaine.
"Il n'est pas évident, malgré l'optimisme du président de l'Union africaine, que nous puissions réunir les 20.000 soldats assez rapidement", a-t-il dit.
De son côté, Ahmed Hussein, porte-parole du Mouvement Justice et Egalité (JEM, groupe rebelle darfouri), a déclaré lundi que les insurgés devaient aussi être consultés sur la nationalité des troupes.
"Le peuple du Darfour ne souhaite pas certains pays, en particulier ceux qui approuvent les crimes que le gouvernement commet au Darfour", a-t-il dit.
Il n'a pas voulu dire de quels pays il parlait, mais parmi ceux qui ont promis des effectifs figure l'Egypte qui a soutenu diplomatiquement Khartoum.
Source: Africatime