Constatant que la violence à l'égard des femmes a atteint des proportions abominables, Ban Ki-moon a appelé aujourd'hui le Conseil de sécurité à mettre en place un mécanisme spécifique concernant les auteurs de ces violations. Il a aussi plaidé pour un renforcement du nombre de femmes dans le maintien de la paix.
Lors de la séance publique du Conseil de sécurité sur le thème des « Femmes, la paix et la sécurité », le Secrétaire général a réitéré son appel lancé au début de l'année pour que celui-ci établisse un mécanisme en vue de contrôler la violence contre les femmes et les filles dans le cadre de la résolution 1325.
« Nous devons ensemble renforcer notre réponse collective et individuelle face à cette véritable épidémie », a-t-il dit.
Le Secrétaire général a plaidé par ailleurs pour la nomination d'un plus grand nombre de femmes à des postes de direction dans des opérations de maintien de la paix dans le monde. Il a également encouragé les États Membres à renforcer la parité au sein de l'Organisation comme l'a proposé le Groupe de haut niveau des Nations Unies à l'échelle du système.
Il a ainsi estimé que plusieurs structures actuelles pourraient être remplacées par une entité des Nations Unies plus dynamique. Ce nouvel organe, a-t-il souligné, pourrait faire appel à toutes les ressources du système des Nations Unies dans le travail visant à réhabiliter les femmes et à réaliser la parité entre les sexes partout dans le monde.
Pour sa part, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno, a estimé que des avancées significatives avaient été constatées en 2007 sur la contribution des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix.
Il a cité le cas d'Haïti, où 25 femmes ont été élues maires aux élections municipales, contre six en 2000, notamment grâce à l'action de formation des candidates menées par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Il a également salué le déploiement au Libéria d'un contingent de police indien entièrement féminin. « La Police nationale du Libéria a reçu trois fois plus de candidates féminines après le déploiement de l'unité indienne », a-t-il précisé.
L'engagement d'accroître le nombre de femmes servant aussi bien à des postes de responsabilité civile que dans les positions de commandement militaire et de police a conduit le Secrétariat à prendre des mesures concrètes pour identifier des femmes qualifiées, a-t-il dit.
Le nombre de femmes nommées à des postes de responsabilité civile a augmenté de 40% depuis février dernier, a-t-il poursuivi, en saluant la nomination, la semaine dernière, d'Ellen Margrethe Løj comme Représentante spéciale du Secrétaire général pour le Libéria, avec Henrietta Mesna-Bonsu comme adjointe.
S'agissant par ailleurs de la lutte contre les violences sexuelles, il a insisté sur les patrouilles préventives effectuées chaque jour par les troupes de l'ONU.
« Ces modestes patrouilles peuvent faire toute la différence entre la vie et la mort et jouer un rôle préventif contre le viol et la torture », a-t-il expliqué. Il a cependant rappelé que la protection apportée par les missions des Nations Unies serait toujours limitée. Il a cité l'exemple du Darfour où, selon lui, le déploiement de l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) ne permettra pas de mettre fin aux viols du jour au lendemain.
Source: ONU
(M)
Lors de la séance publique du Conseil de sécurité sur le thème des « Femmes, la paix et la sécurité », le Secrétaire général a réitéré son appel lancé au début de l'année pour que celui-ci établisse un mécanisme en vue de contrôler la violence contre les femmes et les filles dans le cadre de la résolution 1325.
« Nous devons ensemble renforcer notre réponse collective et individuelle face à cette véritable épidémie », a-t-il dit.
Le Secrétaire général a plaidé par ailleurs pour la nomination d'un plus grand nombre de femmes à des postes de direction dans des opérations de maintien de la paix dans le monde. Il a également encouragé les États Membres à renforcer la parité au sein de l'Organisation comme l'a proposé le Groupe de haut niveau des Nations Unies à l'échelle du système.
Il a ainsi estimé que plusieurs structures actuelles pourraient être remplacées par une entité des Nations Unies plus dynamique. Ce nouvel organe, a-t-il souligné, pourrait faire appel à toutes les ressources du système des Nations Unies dans le travail visant à réhabiliter les femmes et à réaliser la parité entre les sexes partout dans le monde.
Pour sa part, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno, a estimé que des avancées significatives avaient été constatées en 2007 sur la contribution des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix.
Il a cité le cas d'Haïti, où 25 femmes ont été élues maires aux élections municipales, contre six en 2000, notamment grâce à l'action de formation des candidates menées par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Il a également salué le déploiement au Libéria d'un contingent de police indien entièrement féminin. « La Police nationale du Libéria a reçu trois fois plus de candidates féminines après le déploiement de l'unité indienne », a-t-il précisé.
L'engagement d'accroître le nombre de femmes servant aussi bien à des postes de responsabilité civile que dans les positions de commandement militaire et de police a conduit le Secrétariat à prendre des mesures concrètes pour identifier des femmes qualifiées, a-t-il dit.
Le nombre de femmes nommées à des postes de responsabilité civile a augmenté de 40% depuis février dernier, a-t-il poursuivi, en saluant la nomination, la semaine dernière, d'Ellen Margrethe Løj comme Représentante spéciale du Secrétaire général pour le Libéria, avec Henrietta Mesna-Bonsu comme adjointe.
S'agissant par ailleurs de la lutte contre les violences sexuelles, il a insisté sur les patrouilles préventives effectuées chaque jour par les troupes de l'ONU.
« Ces modestes patrouilles peuvent faire toute la différence entre la vie et la mort et jouer un rôle préventif contre le viol et la torture », a-t-il expliqué. Il a cependant rappelé que la protection apportée par les missions des Nations Unies serait toujours limitée. Il a cité l'exemple du Darfour où, selon lui, le déploiement de l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) ne permettra pas de mettre fin aux viols du jour au lendemain.
Source: ONU
(M)