Les familles de détenus mauritaniens interpellent la classe politique
2006-07-08 10:14:42 xinhua
Le collectif des familles de six personnalités proches de l'ancien chef de l'Etat mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, arrêtées depuis une vingtaine de jours,a saisi les partis politiques pour attirer leur attention sur la situation de ces détenus en "violation des procédures légales", a rapporté vendredi la PANA.
Selon Mohamed Mahmoud Ould Ahmed, un proche du diplomate Mohamed Ali, ex-consul de Mauritanie à Dakar, l'objectif de la démarche des familles des détenus est d'attirer "l'attention de l'opinion publique nationale et internationale sur la nécessité du respect des normes de procédure et la violation de l'article 22 du code de procédure pénale". Cette disposition fait obligation aux officiers de Police judiciaire d'aviser, sans délai, le procureur de la République de toutes les infractions portées à leur connaissance.
Ces personnalités, parmi lesquelles figurent un colonel en activité et un autre à la retraite, sont accusées de se livrer à des actes visant à saboter le référendum constitutionnel qui a eu lieu le 25 juin dernier et à faire échouer le processus de transition entamé depuis août 2005 avec le renversement du régime du président Maaouya Ould Sid'Ahed Taya.
2006-07-08 10:14:42 xinhua
Le collectif des familles de six personnalités proches de l'ancien chef de l'Etat mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, arrêtées depuis une vingtaine de jours,a saisi les partis politiques pour attirer leur attention sur la situation de ces détenus en "violation des procédures légales", a rapporté vendredi la PANA.
Selon Mohamed Mahmoud Ould Ahmed, un proche du diplomate Mohamed Ali, ex-consul de Mauritanie à Dakar, l'objectif de la démarche des familles des détenus est d'attirer "l'attention de l'opinion publique nationale et internationale sur la nécessité du respect des normes de procédure et la violation de l'article 22 du code de procédure pénale". Cette disposition fait obligation aux officiers de Police judiciaire d'aviser, sans délai, le procureur de la République de toutes les infractions portées à leur connaissance.
Ces personnalités, parmi lesquelles figurent un colonel en activité et un autre à la retraite, sont accusées de se livrer à des actes visant à saboter le référendum constitutionnel qui a eu lieu le 25 juin dernier et à faire échouer le processus de transition entamé depuis août 2005 avec le renversement du régime du président Maaouya Ould Sid'Ahed Taya.