Les déportés: une solution politique aux problèmes politiques
Oui la question des déportés et non "réfugiés" comme le laisse entendre ce monsieur [Le problème des réfugiés entre la réalité et l'instrumentalisation politique] partisan du statu-quo qui parle "des réfugiés mauritaniens qui ont fuit les événements de 89".
Le problème est déjà biaisé parce que mal posé, donc on ne peut s´attendre à une solution juste si le péril négre continue de hanter ce monsieur qui ne veut pas qu´on "instrumentalise" le problème, mais qui se permet quand même de l´instrumentaliser à des fins stratégiques (problème démographie et identité nationale ou identité arabe veut-il dire?).
Détrompons nous la question des déportés est un problème politique et ne peut trouver de solutions en dehors de paramétres politiques. Les déportés que nous sommes, avons une idée juste des raisons de notre déportations, et essayer de nous caresser dans le sens du poil sans tenir compte de l´abcés politique, c´est faire de la démagogie et de l´hypocrisie pour ne pas dire de politique-politcienne.
Les déportés ont été chassés en plein jour au vu et au su de tout le monde, et ils vont rentrer un jour au vu et au su de tout le monde par le dialogue ou par les armes, c´est notre conviction.
Nous retrouverons les tombes de nos ancêtres, notre terre natale, non par la petite porte ou en courbant l´echine comme un simple demandeur de faveur. Non, nous exigeons parce que c´est un droit inaliénable de tous les peuples et individus. Un retour organisé et digne. S´il faut attendre des années ou préparer des années ce retour au pays, la patrie en vaut la chandelle et rien ne sera négligé pour cette réhabilitation. Que les esprits biscornus et racistes parlent des craintes démographiques qui justifiaient d´ailleurs notre déportation ou l´instrumentalisation de notre malheur par des militants des droits humains nous laissent de marbre.
LE PROBLÈME EST POLITIQUE, IL S´AGISSAIT D´UNE EPURATION ETHNIQUE et d´une dénégrification du pays conformement à une orientation panarabiste, raciste, ethno-genocidaire et étroite comment voulez-vous qu´on régle cette question sans une SOLUTION POLITIQUE ?
Qui instrumentalise quoi ? hier lorsqu´on nous déportait on nous accusait notre "négro-africanité" ou notre "sénégalité", et aujourd´hui pour refuser notre retour on évoque encore la même argutie imbécile et vagabonde.
Pour qui vous prenez-vous pour nous imposer vos conditions et vos régles du jeu ? Nous ne demandons rien, nous exigeons notre droit n´en déplaise aux petits fascistes en herbe. Nous ne demandons pas votre compassion ou votre pitié pour nous traiter de "pauvres citoyens". S´il y a une pauvreté abominable, c´est la sécheresse de vos idées et votre cécité intellectuelle et idéologique. LA LUTTE CONTINUE.
Mawndou Ba,
un déporté mauritanien au Sénégal.
source: cridem
Oui la question des déportés et non "réfugiés" comme le laisse entendre ce monsieur [Le problème des réfugiés entre la réalité et l'instrumentalisation politique] partisan du statu-quo qui parle "des réfugiés mauritaniens qui ont fuit les événements de 89".
Le problème est déjà biaisé parce que mal posé, donc on ne peut s´attendre à une solution juste si le péril négre continue de hanter ce monsieur qui ne veut pas qu´on "instrumentalise" le problème, mais qui se permet quand même de l´instrumentaliser à des fins stratégiques (problème démographie et identité nationale ou identité arabe veut-il dire?).
Détrompons nous la question des déportés est un problème politique et ne peut trouver de solutions en dehors de paramétres politiques. Les déportés que nous sommes, avons une idée juste des raisons de notre déportations, et essayer de nous caresser dans le sens du poil sans tenir compte de l´abcés politique, c´est faire de la démagogie et de l´hypocrisie pour ne pas dire de politique-politcienne.
Les déportés ont été chassés en plein jour au vu et au su de tout le monde, et ils vont rentrer un jour au vu et au su de tout le monde par le dialogue ou par les armes, c´est notre conviction.
Nous retrouverons les tombes de nos ancêtres, notre terre natale, non par la petite porte ou en courbant l´echine comme un simple demandeur de faveur. Non, nous exigeons parce que c´est un droit inaliénable de tous les peuples et individus. Un retour organisé et digne. S´il faut attendre des années ou préparer des années ce retour au pays, la patrie en vaut la chandelle et rien ne sera négligé pour cette réhabilitation. Que les esprits biscornus et racistes parlent des craintes démographiques qui justifiaient d´ailleurs notre déportation ou l´instrumentalisation de notre malheur par des militants des droits humains nous laissent de marbre.
LE PROBLÈME EST POLITIQUE, IL S´AGISSAIT D´UNE EPURATION ETHNIQUE et d´une dénégrification du pays conformement à une orientation panarabiste, raciste, ethno-genocidaire et étroite comment voulez-vous qu´on régle cette question sans une SOLUTION POLITIQUE ?
Qui instrumentalise quoi ? hier lorsqu´on nous déportait on nous accusait notre "négro-africanité" ou notre "sénégalité", et aujourd´hui pour refuser notre retour on évoque encore la même argutie imbécile et vagabonde.
Pour qui vous prenez-vous pour nous imposer vos conditions et vos régles du jeu ? Nous ne demandons rien, nous exigeons notre droit n´en déplaise aux petits fascistes en herbe. Nous ne demandons pas votre compassion ou votre pitié pour nous traiter de "pauvres citoyens". S´il y a une pauvreté abominable, c´est la sécheresse de vos idées et votre cécité intellectuelle et idéologique. LA LUTTE CONTINUE.
Mawndou Ba,
un déporté mauritanien au Sénégal.
source: cridem