Le Collectif des opérateurs économiques victimes des événements de 1989 (COPECO/89 RIM) a été reconnu par l’administration publique, annonce un communiqué rendu public par l’organisation ce vendredi.
Cette information est portée notamment à l’attention des associations de victimes, des organisations de la société civile, des partis politiques et de la presse.
COPECO/89RIM se fixe comme mission "de recenser tous les opérateurs économiques (armateurs, hommes d’affaires, commerçants, boutiquiers, vendeurs ambulants) victimes des événements de 1989 en Mauritanie, et d'initier une concertation avec les pouvoirs publics afin de trouver un accord leur permettant de retrouver leurs droits.
Fin avril 1989, rappelle-t-on, des affrontements ethniques ont provoqué plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal séparant la Mauritanie et le Sénégal.
En réponse au pillage de commercants mauritaniens à Dakar, une foule orientée par des milieux proches du pouvoir s'est attaquée à des mauritaniens issus de la communauté noire.
Spécifiquement, plusieurs opérateurs économiques négro mauritaniens assimilés à des Sénégalais par le régime déchu de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le3 août 2005) ont vu leurs biens pillés pendant les chaudes journées des 24 et 25 avril 1989.
Source: FLAMNET
(M)
Cette information est portée notamment à l’attention des associations de victimes, des organisations de la société civile, des partis politiques et de la presse.
COPECO/89RIM se fixe comme mission "de recenser tous les opérateurs économiques (armateurs, hommes d’affaires, commerçants, boutiquiers, vendeurs ambulants) victimes des événements de 1989 en Mauritanie, et d'initier une concertation avec les pouvoirs publics afin de trouver un accord leur permettant de retrouver leurs droits.
Fin avril 1989, rappelle-t-on, des affrontements ethniques ont provoqué plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal séparant la Mauritanie et le Sénégal.
En réponse au pillage de commercants mauritaniens à Dakar, une foule orientée par des milieux proches du pouvoir s'est attaquée à des mauritaniens issus de la communauté noire.
Spécifiquement, plusieurs opérateurs économiques négro mauritaniens assimilés à des Sénégalais par le régime déchu de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le3 août 2005) ont vu leurs biens pillés pendant les chaudes journées des 24 et 25 avril 1989.
Source: FLAMNET
(M)