L’Association des femmes africaines pour la recherche et le développement (AFARD) ambitionne de créer un observatoire africain sur l’égalité des sexes, a confié samedi à APA Mme Maréna Touré Thiam, membre du Comité exécutif de l’association.
Cette ambition déclinée dans un plan stratégique comprenant d’autres grandes lignes telles que la recherche, la formation et le plaidoyer, a été présentée ce samedi aux bailleurs de fonds, après l’ouverture vendredi de l’atelier de réflexion sur la recherche féministe en Afrique, selon Mme Thiam.
L’observatoire aura pour objectif de rendre disponibles les « informations sexo-spécifiées en Afrique et dans le monde ».
Concernant les volets recherche féministe et la formation du plan stratégique, Mme Thiam nous apprend qu’il s’agit de « constituer une masse critique » de chercheuses dans les universités africaines.
« Pour ce faire, nous devons d’abord agir au niveau de l’éducation de base, pour maintenir les filles à l’école, agir aussi sur l’orientation des filles dans les domaines des études scientifiques et sur l’engagement pour les intéresser à avoir une fibre militante. L’AFARD et ses partenaires sont conscients de tout cela », a-t-elle précisé.
Mme Thiam a toutefois souligné que la recherche féministe « n’est pas quelque chose qui doit être menée par les femmes seulement », avant d’ajouter que les chercheurs africains ont la responsabilité de donner aussi des informations et d’intégrer la dimension genre dans leur recherche.
« Nous avons beaucoup discuté de l’institutionnalisation des études féministes dans les universités, car très souvent ceux qui veulent mener une recherche avec l’approche genre sont très souvent confrontés à la difficulté de trouver des données sexo-spécifiées », a encore révélé Mme Faméra Touré Thiam, au dernier jour des assises des chercheuses venues de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est.
AFARD est une organisation panafricaine non gouvernementale basée à Dakar, au Sénégal, qui « entreprend et appuie la recherche, la formation et le plaidoyer en vue de promouvoir les droits économiques, politiques et sociaux des femmes africaines ».
Créée en 1977 par un groupe de femmes africaines, AFARD couvre actuellement presque tous les pays du continent, avec 23 groupes nationaux dont 21 en Afrique (francophone, anglophone, lusophone et arabophone), deux en Europe et en Amérique.
Source: APA
(M)
Cette ambition déclinée dans un plan stratégique comprenant d’autres grandes lignes telles que la recherche, la formation et le plaidoyer, a été présentée ce samedi aux bailleurs de fonds, après l’ouverture vendredi de l’atelier de réflexion sur la recherche féministe en Afrique, selon Mme Thiam.
L’observatoire aura pour objectif de rendre disponibles les « informations sexo-spécifiées en Afrique et dans le monde ».
Concernant les volets recherche féministe et la formation du plan stratégique, Mme Thiam nous apprend qu’il s’agit de « constituer une masse critique » de chercheuses dans les universités africaines.
« Pour ce faire, nous devons d’abord agir au niveau de l’éducation de base, pour maintenir les filles à l’école, agir aussi sur l’orientation des filles dans les domaines des études scientifiques et sur l’engagement pour les intéresser à avoir une fibre militante. L’AFARD et ses partenaires sont conscients de tout cela », a-t-elle précisé.
Mme Thiam a toutefois souligné que la recherche féministe « n’est pas quelque chose qui doit être menée par les femmes seulement », avant d’ajouter que les chercheurs africains ont la responsabilité de donner aussi des informations et d’intégrer la dimension genre dans leur recherche.
« Nous avons beaucoup discuté de l’institutionnalisation des études féministes dans les universités, car très souvent ceux qui veulent mener une recherche avec l’approche genre sont très souvent confrontés à la difficulté de trouver des données sexo-spécifiées », a encore révélé Mme Faméra Touré Thiam, au dernier jour des assises des chercheuses venues de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est.
AFARD est une organisation panafricaine non gouvernementale basée à Dakar, au Sénégal, qui « entreprend et appuie la recherche, la formation et le plaidoyer en vue de promouvoir les droits économiques, politiques et sociaux des femmes africaines ».
Créée en 1977 par un groupe de femmes africaines, AFARD couvre actuellement presque tous les pays du continent, avec 23 groupes nationaux dont 21 en Afrique (francophone, anglophone, lusophone et arabophone), deux en Europe et en Amérique.
Source: APA
(M)