La pratique du don de sang est très peu répandue en Mauritanie où secourir un malade opéré ou un accidenté qui saigne pour sauver une vie humaine devient un casse-tête des médecins, a appris APA vendredi de sources édicales concordantes à Nouakchott. Donner du sang est un acte précieux et louable que les Mauritaniens pratiquent peu et souvant pour leurs propres malades, révèle le directeur du centre national mauritanien de tranfusion sanguine( CNTS), Dr.Mohamed Abdallahi Ould Bellahi à l’occasion de la journée mondiale du don du sang.
M.Ould Bellahi a relevé que seuls 1 884 donneurs de sang se sont présentés au centre depuis 2007, précisant que ce nombre est de beaucoup infrieur à celui de l’an 2006.
Les besoins réels en Mauritanie sont évalués à 25.000 dons par an.
Le directeur a insisté sur l’intérêt du don de sang pour venir en aide aux femmes pendant l’accouchement, les malades opérés dans les hôpitaux, les accidentés de la route et les personnes souffrant d’hémmoragies.
Selon lui, 44% des femmes qui meurent à la suite de complications pendant l’accouchement peuvent être sauvées si le sang était disponible.
Dr Ould Bellahi préconise, pour faire face à cette situation, un effort de sensibilisation soutenu en vue d’éclairer les populations sur l’importance du don de sang et leur expliquer qu’il ne porte aucun préjudice pour la santé du donneur.
En Mauritanie, 740 femmes meurent sur 100.000 naissances vivantes, soit le taux le plus élevé de décès maternel dans la région.
Les services de la police, de la gendarmerie et des assurances enregistrent annuellement plus de 8 000 accidents de la circulation en Mauritanie.
Pour la plupart des cas la transfusion du sang reste le remède le plus approprié.
SOURCE: APA
(M)
M.Ould Bellahi a relevé que seuls 1 884 donneurs de sang se sont présentés au centre depuis 2007, précisant que ce nombre est de beaucoup infrieur à celui de l’an 2006.
Les besoins réels en Mauritanie sont évalués à 25.000 dons par an.
Le directeur a insisté sur l’intérêt du don de sang pour venir en aide aux femmes pendant l’accouchement, les malades opérés dans les hôpitaux, les accidentés de la route et les personnes souffrant d’hémmoragies.
Selon lui, 44% des femmes qui meurent à la suite de complications pendant l’accouchement peuvent être sauvées si le sang était disponible.
Dr Ould Bellahi préconise, pour faire face à cette situation, un effort de sensibilisation soutenu en vue d’éclairer les populations sur l’importance du don de sang et leur expliquer qu’il ne porte aucun préjudice pour la santé du donneur.
En Mauritanie, 740 femmes meurent sur 100.000 naissances vivantes, soit le taux le plus élevé de décès maternel dans la région.
Les services de la police, de la gendarmerie et des assurances enregistrent annuellement plus de 8 000 accidents de la circulation en Mauritanie.
Pour la plupart des cas la transfusion du sang reste le remède le plus approprié.
SOURCE: APA
(M)