Les quatre touristes français tués le 24 décembre en Mauritanie par des hommes armés présentés comme proches d'Al-Qaïda avaient été suivis depuis leur départ de Nouakchott, quelques heures plus tôt, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire mauritanienne.
"La Mercedes (utilisée par les assaillants) les suivait depuis leur départ lundi matin (24 décembre) de Nouakchott", a indiqué à l'AFP cette source, confirmant ainsi le caractère prémédité de l'attaque des Français, près d'Aleg (sud).
"L'un des agresseurs, connu des gens d'Aleg (sud), a ensuite été vu à la banque de la ville (d'Aleg) vers midi, au même moment où les Français changeaient 50 euros aux guichets", selon cette même source.
Les touristes, qui voulaient rejoindre en voiture le Burkina Faso, s'étaient ensuite arrêtés sur le bord de la route, près d'Aleg, pour déjeuner à l'ombre d'un arbre lorsqu'ils ont été attaqués.
"Tous les éléments concourent à penser qu'ils s'agit d'un acte prémédité et apparemment bien préparé en connivence avec des correspondants présents à Aleg qui devaient assurer une protection et organiser la fuite des criminels", a conclu la source.
Quatre touristes français avaient été tués et un cinquième blessé par balles le 24 décembre par trois hommes armés qui avaient ensuite pris la fuite vers le Sénégal.
Selon les autorités mauritaniennes, deux des trois auteurs de l'attaque contre les Français sont soupçonnés d'appartenir au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, devenu en janvier Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI).
Le ministre mauritanien de l'Intérieur Yall Zakaria avait affirmé mercredi que les "criminels (avaient) bénéficié d'une complicité, voire d'une couverture à Aleg" sans toutefois donner d'autres précisions.
Cette "complicité" avait permis aux trois hommes de passer la journée du crime dans la localité de Lehleiwa, situé à 3 km au sud d'Aleg, chez Mohamed Elmoustapha Ould Abdel Kader.
Ce dernier est présenté par les autorités comme étant un "extrémiste lié aux réseaux salafistes" et condamné en 2007 à deux ans de prison avec sursis pour des activités liées au terrorisme.
Ould Abdel Kader aurait ensuite organisé la fuite des agresseurs, d'abord par taxi jusqu'à Boghé sur le fleuve Sénégal, ensuite par pirogue pour traverser sur l'autre rive, en territoire sénégalais.
"Ils avaient passé la nuit de lundi à mardi à Bokké (petit village sénégalais faisant face à Boghé en Mauritanie), avant de prendre le lendemain un taxi brousse pour Richard Toll (Sénégal)", selon un enquêteur.
Huit personnes sont actuellement détenues en Mauritanie dans le cadre de l'enquête mais les trois agresseurs sont toujours en fuite.
AFP
(M)
"La Mercedes (utilisée par les assaillants) les suivait depuis leur départ lundi matin (24 décembre) de Nouakchott", a indiqué à l'AFP cette source, confirmant ainsi le caractère prémédité de l'attaque des Français, près d'Aleg (sud).
"L'un des agresseurs, connu des gens d'Aleg (sud), a ensuite été vu à la banque de la ville (d'Aleg) vers midi, au même moment où les Français changeaient 50 euros aux guichets", selon cette même source.
Les touristes, qui voulaient rejoindre en voiture le Burkina Faso, s'étaient ensuite arrêtés sur le bord de la route, près d'Aleg, pour déjeuner à l'ombre d'un arbre lorsqu'ils ont été attaqués.
"Tous les éléments concourent à penser qu'ils s'agit d'un acte prémédité et apparemment bien préparé en connivence avec des correspondants présents à Aleg qui devaient assurer une protection et organiser la fuite des criminels", a conclu la source.
Quatre touristes français avaient été tués et un cinquième blessé par balles le 24 décembre par trois hommes armés qui avaient ensuite pris la fuite vers le Sénégal.
Selon les autorités mauritaniennes, deux des trois auteurs de l'attaque contre les Français sont soupçonnés d'appartenir au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, devenu en janvier Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI).
Le ministre mauritanien de l'Intérieur Yall Zakaria avait affirmé mercredi que les "criminels (avaient) bénéficié d'une complicité, voire d'une couverture à Aleg" sans toutefois donner d'autres précisions.
Cette "complicité" avait permis aux trois hommes de passer la journée du crime dans la localité de Lehleiwa, situé à 3 km au sud d'Aleg, chez Mohamed Elmoustapha Ould Abdel Kader.
Ce dernier est présenté par les autorités comme étant un "extrémiste lié aux réseaux salafistes" et condamné en 2007 à deux ans de prison avec sursis pour des activités liées au terrorisme.
Ould Abdel Kader aurait ensuite organisé la fuite des agresseurs, d'abord par taxi jusqu'à Boghé sur le fleuve Sénégal, ensuite par pirogue pour traverser sur l'autre rive, en territoire sénégalais.
"Ils avaient passé la nuit de lundi à mardi à Bokké (petit village sénégalais faisant face à Boghé en Mauritanie), avant de prendre le lendemain un taxi brousse pour Richard Toll (Sénégal)", selon un enquêteur.
Huit personnes sont actuellement détenues en Mauritanie dans le cadre de l'enquête mais les trois agresseurs sont toujours en fuite.
AFP
(M)