Les Forces de libération africaine de Mauritanie (FLAM), un mouvement en exil, ne font pas du jugement des présumés auteurs des déportations d'avril 1989, "un préalable" au rapatriement des réfugiés vivant au Sénégal et au Mali, a déclaré lundi leur porte-parole, Kaw Touré dans un entretien téléphonique avec la PANA à Nouakchott.
"Le retour organisé sous l'égide du HCR (Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés) des compatriotes réfugiés suivi de leur rétablissement dans leurs droits, le règlement juste et équitable du passif humanitaire, ainsi que l'engagement à éradiquer toutes les formes d'esclavage représentent un préalable important à la décrispation du climat social, nécessaire à la réconciliation nationale".
Le mouvement souhaite ainsi lever "une équivoque" entre un préalable à la décrispation du climat social à l'intérieur du pays et le retour des réfugiés "confusion volontairement entretenue" dans certains milieux.
Les FLAM voudraient simplement que la Mauritanie "trouve un équilibre entre la nécessité du pardon, les exigences de réparation et le refus de l'impunité".
Le porte-parole des FLAM rappelle que le mouvement a accueilli "favorablement le discours historique" du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, prononcé le 29 juin dernier qui a annoncé la volonté du nouveau pouvoir de régler définitivement la question des réfugiés et la mobilisation pendant la visite de la délégation (comité interministériel mauritanien) sur les sites de réfugiés il y a quelques semaines.
Une partie de l'opinion mauritanienne, signale-t-on, prête à certains milieux considérés comme proches des nationalismes arabe et négro-africain d'avoir le dessein de s'opposer au retour des réfugiés pour des raisons diamétralement opposées.
Le chef de l'Etat mauritanien a rejeté dimanche toute surenchère politicienne au sujet de la question des réfugiés.
Nouakchott, Mauritanie (PANA)
Source: FLAMNET
(M)
"Le retour organisé sous l'égide du HCR (Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés) des compatriotes réfugiés suivi de leur rétablissement dans leurs droits, le règlement juste et équitable du passif humanitaire, ainsi que l'engagement à éradiquer toutes les formes d'esclavage représentent un préalable important à la décrispation du climat social, nécessaire à la réconciliation nationale".
Le mouvement souhaite ainsi lever "une équivoque" entre un préalable à la décrispation du climat social à l'intérieur du pays et le retour des réfugiés "confusion volontairement entretenue" dans certains milieux.
Les FLAM voudraient simplement que la Mauritanie "trouve un équilibre entre la nécessité du pardon, les exigences de réparation et le refus de l'impunité".
Le porte-parole des FLAM rappelle que le mouvement a accueilli "favorablement le discours historique" du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, prononcé le 29 juin dernier qui a annoncé la volonté du nouveau pouvoir de régler définitivement la question des réfugiés et la mobilisation pendant la visite de la délégation (comité interministériel mauritanien) sur les sites de réfugiés il y a quelques semaines.
Une partie de l'opinion mauritanienne, signale-t-on, prête à certains milieux considérés comme proches des nationalismes arabe et négro-africain d'avoir le dessein de s'opposer au retour des réfugiés pour des raisons diamétralement opposées.
Le chef de l'Etat mauritanien a rejeté dimanche toute surenchère politicienne au sujet de la question des réfugiés.
Nouakchott, Mauritanie (PANA)
Source: FLAMNET
(M)