"La présidentielle du 25 mars est “une avancée démocratique”
LE CALAME DU 07-04-2007
Les Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM) originelles notent à travers le scrutin présidentiel du 25 mars dernier “une avancée notable dans le processus d’édification de la démocratie en Mauritanie”. Le mouvement félicite le président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Cependant, pour être réel et effectif, estime le porte-parole du mouvement en exil, Kaw Touré, le nouveau système démocratique en Mauritanie ne peut occulter “les injustices, les discriminations et les frustrations que la gestion partisane du pouvoir étatique a engendrées, gangrénant les relations entre les différentes communautés nationales”. Les FLAM relèvent qu’un processus électoral, même mené conformément aux normes techniques requises, ne suffit pas à instaurer une véritable démocratie. Un propos illustré par “les résultats des législatives et sénatoriales qui affichent un déséquilibre de représentativité flagrant au niveau des deux chambres, consacrant comme toujours la suprématie d’une seule composante nationale”. Le mouvement d’opposition reconnait le progrès, mais le juge encore insuffisant, exhortant les nouvelles autorités à aller plus loin, c’est-à-dire à “reconnaître l’existence des problèmes de fond, accepter d’y faire face et leur trouver une solution pacifique et consensuelle”. Pour leur part, les FLAM réaffirment la disponibilité vis-à-vis de toute démarche ou initiative visant à résoudre la question vitale de la cohabitation communautaire, “une question cruciale qui mine l’unité nationale”. L’orientation ainsi réclamée doit se concrétiser par des actes rapides visant à “apaiser le climat politique dont le but ultime est de mener une œuvre de refondation nationale”.
LE CALAME DU 07-04-2007
Les Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM) originelles notent à travers le scrutin présidentiel du 25 mars dernier “une avancée notable dans le processus d’édification de la démocratie en Mauritanie”. Le mouvement félicite le président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Cependant, pour être réel et effectif, estime le porte-parole du mouvement en exil, Kaw Touré, le nouveau système démocratique en Mauritanie ne peut occulter “les injustices, les discriminations et les frustrations que la gestion partisane du pouvoir étatique a engendrées, gangrénant les relations entre les différentes communautés nationales”. Les FLAM relèvent qu’un processus électoral, même mené conformément aux normes techniques requises, ne suffit pas à instaurer une véritable démocratie. Un propos illustré par “les résultats des législatives et sénatoriales qui affichent un déséquilibre de représentativité flagrant au niveau des deux chambres, consacrant comme toujours la suprématie d’une seule composante nationale”. Le mouvement d’opposition reconnait le progrès, mais le juge encore insuffisant, exhortant les nouvelles autorités à aller plus loin, c’est-à-dire à “reconnaître l’existence des problèmes de fond, accepter d’y faire face et leur trouver une solution pacifique et consensuelle”. Pour leur part, les FLAM réaffirment la disponibilité vis-à-vis de toute démarche ou initiative visant à résoudre la question vitale de la cohabitation communautaire, “une question cruciale qui mine l’unité nationale”. L’orientation ainsi réclamée doit se concrétiser par des actes rapides visant à “apaiser le climat politique dont le but ultime est de mener une œuvre de refondation nationale”.