Quelque 285 réfugiés, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont rentrés chez eux, dans la sécurité et la dignité. C’est la dernière phase de l’opération de rapatriement volontaire des Mauritaniens du Sénégal, entamée en janvier 2008. Le processus de leur réintégration peut commencer.
Les derniers réfugiés mauritaniens vivant au Sénégal sont retournés sur leur terre natale, samedi dernier. Venant de 23 lieux différents, ces 47 familles seront ventilées dans 22 sites de retour. Officiellement, ce 104e convoi marque la fin du rapatriement volontaire des réfugiés, qui, en février 1989, avaient fui leur terre natale, à la suite d’un incident à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. Les campagnes de sensibilisation pour un retour volontaire ont porté leurs fruits car, depuis janvier 2008, quelques 24.381 réfugiés mauritaniens ont accepté de retourner chez eux.
«Le convoi, constitué de 285 réfugiés issus de 47 familles, est officiellement le dernier, mais il y a quelques 465 dossiers qui restent en instance de dépouillement en Mauritanie. Si ces dossiers sont approuvés, ces réfugiés vont probablement être rapatriés vers la Mauritanie», a fait savoir Ibrahima Thiandoum, chargé de projet de l’Office africain pour le développement et la coopération (Ofadec), un des partenaires du Haut Commissariat pour les Réfugiés (Hcr) qui a facilité ce retour. Le convoi de six véhicules passagers et de deux camions a effectué la traversée à partir de Rosso Sénégal.
Ces réfugiés s’étaient bien intégrés dans leurs différents sites d’accueil. Certains avaient même fondé des familles et s’adonnaient à des activités telles que l’agriculture, l’élevage et le commerce.
Une fois chez eux, ils espèrent recouvrir leur dignité et recommencer une nouvelle vie. «Chaque homme n’a que sa patrie. Nous rentrons avec l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour commencer une nouvelle vie», a confié Mamadou Abdoulaye Sall, qui rentre avec toute sa famille après 23 ans passés à Thiès. Selon lui, le second combat à mener, après celui du devoir, est celui du droit. Rentrée lors de l’avant-dernier convoi, Dieynaba Hamady Diallo, revenue récupérer son époux, a soutenu que toutes les conditions pour leur intégration n’étaient pas réunies, mais l’espoir leur permet de survivre de l’autre côté.
Samba Oumar FALL
Source: Le Soleil
Les derniers réfugiés mauritaniens vivant au Sénégal sont retournés sur leur terre natale, samedi dernier. Venant de 23 lieux différents, ces 47 familles seront ventilées dans 22 sites de retour. Officiellement, ce 104e convoi marque la fin du rapatriement volontaire des réfugiés, qui, en février 1989, avaient fui leur terre natale, à la suite d’un incident à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. Les campagnes de sensibilisation pour un retour volontaire ont porté leurs fruits car, depuis janvier 2008, quelques 24.381 réfugiés mauritaniens ont accepté de retourner chez eux.
«Le convoi, constitué de 285 réfugiés issus de 47 familles, est officiellement le dernier, mais il y a quelques 465 dossiers qui restent en instance de dépouillement en Mauritanie. Si ces dossiers sont approuvés, ces réfugiés vont probablement être rapatriés vers la Mauritanie», a fait savoir Ibrahima Thiandoum, chargé de projet de l’Office africain pour le développement et la coopération (Ofadec), un des partenaires du Haut Commissariat pour les Réfugiés (Hcr) qui a facilité ce retour. Le convoi de six véhicules passagers et de deux camions a effectué la traversée à partir de Rosso Sénégal.
Ces réfugiés s’étaient bien intégrés dans leurs différents sites d’accueil. Certains avaient même fondé des familles et s’adonnaient à des activités telles que l’agriculture, l’élevage et le commerce.
Une fois chez eux, ils espèrent recouvrir leur dignité et recommencer une nouvelle vie. «Chaque homme n’a que sa patrie. Nous rentrons avec l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour commencer une nouvelle vie», a confié Mamadou Abdoulaye Sall, qui rentre avec toute sa famille après 23 ans passés à Thiès. Selon lui, le second combat à mener, après celui du devoir, est celui du droit. Rentrée lors de l’avant-dernier convoi, Dieynaba Hamady Diallo, revenue récupérer son époux, a soutenu que toutes les conditions pour leur intégration n’étaient pas réunies, mais l’espoir leur permet de survivre de l’autre côté.
Samba Oumar FALL
Source: Le Soleil