Retour sur le livre de Ludo De Witte qui jeta lors de sa sortie un éclairage nouveau sur les circonstances entourant l'assassinat de Patrice Emery Lumumba, et sur les conclusions que doivent tirer les Africains de ce livre.
En 1963, Jean Ziegler rédigeait "La Contre-révolution en Afrique". La "Contre-révolution en Afrique", c’est l’ensemble des actions menées par l’Occident pour anéantir toute velléité d’indépendance des peuples africains, dans le but de perpétuer sa main mise sur les richesses de l’Afrique. Dans cette entreprise, l’Occident s’etait assuré le concours d’un certain nombre d’alliés parmi les Africains. Mais sur sa voie, s’était aussi dressé un obstacle inquiétant: Le nationalisme africain, dont, Lumumba entre autres, fut la figure emblématique. Il fut aussi l’incarnation de l’agacement et de la menace des intérêts capitalistes occidentaux.
"L'assassinat de Lumumba" ne raconte pas un conte de fée, mais plutôt, l’histoire de la continuité manifeste de la barbarie comme essence de la civilisation occidentale. Celle-ci, de par sa permanence, son insistance et son enracinement s’est érigée en "politique étrangère" où tous les pays du bloc concourent de façon implicite et/ou explicite, actif et/ou passif. Il dénonce, la tentative d’un témoin et acteur de l’époque, en l’occurrence, Jacques Brassine, qui a soutenu une thèse à l’Université Libre de Bruxelles(ULB), visant à dédouaner l’Etat de Belgique de ses responsabilités politiques et historiques dans le meurtre de Lumumba.
Dans ce livre, Ludo De Witte, a réussi à mettre en lumière, ce trait caractéristique de la culture occidentale du refus de la repentance, de la contrition, de la pénitence, visant les crimes commis sur les autres peuples, notamment sur les Africains...Ces principes, pourtant de tradition judéo-chrétienne, ne servent que d’ornements à la réthorique vertueuse qui enveloppe les rapports entre l’Occident et l’Afrique Noire.
Source: grioo
(M)
En 1963, Jean Ziegler rédigeait "La Contre-révolution en Afrique". La "Contre-révolution en Afrique", c’est l’ensemble des actions menées par l’Occident pour anéantir toute velléité d’indépendance des peuples africains, dans le but de perpétuer sa main mise sur les richesses de l’Afrique. Dans cette entreprise, l’Occident s’etait assuré le concours d’un certain nombre d’alliés parmi les Africains. Mais sur sa voie, s’était aussi dressé un obstacle inquiétant: Le nationalisme africain, dont, Lumumba entre autres, fut la figure emblématique. Il fut aussi l’incarnation de l’agacement et de la menace des intérêts capitalistes occidentaux.
"L'assassinat de Lumumba" ne raconte pas un conte de fée, mais plutôt, l’histoire de la continuité manifeste de la barbarie comme essence de la civilisation occidentale. Celle-ci, de par sa permanence, son insistance et son enracinement s’est érigée en "politique étrangère" où tous les pays du bloc concourent de façon implicite et/ou explicite, actif et/ou passif. Il dénonce, la tentative d’un témoin et acteur de l’époque, en l’occurrence, Jacques Brassine, qui a soutenu une thèse à l’Université Libre de Bruxelles(ULB), visant à dédouaner l’Etat de Belgique de ses responsabilités politiques et historiques dans le meurtre de Lumumba.
Dans ce livre, Ludo De Witte, a réussi à mettre en lumière, ce trait caractéristique de la culture occidentale du refus de la repentance, de la contrition, de la pénitence, visant les crimes commis sur les autres peuples, notamment sur les Africains...Ces principes, pourtant de tradition judéo-chrétienne, ne servent que d’ornements à la réthorique vertueuse qui enveloppe les rapports entre l’Occident et l’Afrique Noire.
Source: grioo
(M)