L’éventualité de l’ouverture du capital de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui exploite le fer mauritanien est dictée par la « période de faste cyclique » que connaît le fer actuellement, a déclaré le ministre mauritanien du pétrole et des mines, Mohamed El Moctar Ould Mohamed El Hacen.
Le ministre qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse mercredi à Nouakchott, tentait ainsi de défendre l’appel des investissements étrangers à la SNIM, sévèrement critiqué par l’opposition dans ce pays.
La conjoncture internationale favorable de la vente du fer, liée à la forte demande des pays asiatiques (Chine) et la concurrence effrénée des pays producteurs, ont conduit la Snim à commander, l’année dernière, une étude stratégique de son développement, a-t-il ajouté, précisant que les analystes et prévisionnistes s’attendent à ce que cette période faste s’estompe vers les horizons 2010/2013.
Pour lui, le gouvernement se doit de prendre « les mesures nécessaires, et au moment opportun, pour agir en tenant compte de la situation mondiale ».
Ould Mohamed El Hacen a également justifié la démarche de son département par l’entrée en force de certains concurrents de la sous-région qui viennent de sceller récemment des accords de production de fer avec des sociétés indiennes et australiennes.
Il a rappelé les difficultés conjoncturelles par lesquelles passait parfois la SNIM, notamment la situation qu’elle a vécue en 1987 durant laquelle, et par manque de moyens, elle s’était rabattue sur l’Etat pour payer ses fonctionnaires.
Tout choix arrêté à l’issue des recommandations de l’étude ne pourra être exécuté sans les consultations des deux chambres du parlement, a-t-il aussi rassuré, soulignant le « souci constant » du gouvernement de préserver cette entreprise, de la développer, d’augmenter sa production et le pouvoir d’achat de son capital humain
Il a réaffirmé que la Mauritanie est ouverte aux financements étrangers que se soit dans le domaine des mines ou celui du pétrole car, explique-t-il, la croissance économique est fonction de l’investissement privé dans le cadre d’une situation bien régulée.
La SNIM a produit 11 millions de tonnes de fer environ en 2006 dont 60% sont allés vers les marchés européens, notamment la France, l’Allemagne et l’Italie.
L’Etat mauritanien détient pour l’heure 78,35% des actions de la société qui emploie plus de 4200 agents permanents.
Source: APA
(M)
Le ministre qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse mercredi à Nouakchott, tentait ainsi de défendre l’appel des investissements étrangers à la SNIM, sévèrement critiqué par l’opposition dans ce pays.
La conjoncture internationale favorable de la vente du fer, liée à la forte demande des pays asiatiques (Chine) et la concurrence effrénée des pays producteurs, ont conduit la Snim à commander, l’année dernière, une étude stratégique de son développement, a-t-il ajouté, précisant que les analystes et prévisionnistes s’attendent à ce que cette période faste s’estompe vers les horizons 2010/2013.
Pour lui, le gouvernement se doit de prendre « les mesures nécessaires, et au moment opportun, pour agir en tenant compte de la situation mondiale ».
Ould Mohamed El Hacen a également justifié la démarche de son département par l’entrée en force de certains concurrents de la sous-région qui viennent de sceller récemment des accords de production de fer avec des sociétés indiennes et australiennes.
Il a rappelé les difficultés conjoncturelles par lesquelles passait parfois la SNIM, notamment la situation qu’elle a vécue en 1987 durant laquelle, et par manque de moyens, elle s’était rabattue sur l’Etat pour payer ses fonctionnaires.
Tout choix arrêté à l’issue des recommandations de l’étude ne pourra être exécuté sans les consultations des deux chambres du parlement, a-t-il aussi rassuré, soulignant le « souci constant » du gouvernement de préserver cette entreprise, de la développer, d’augmenter sa production et le pouvoir d’achat de son capital humain
Il a réaffirmé que la Mauritanie est ouverte aux financements étrangers que se soit dans le domaine des mines ou celui du pétrole car, explique-t-il, la croissance économique est fonction de l’investissement privé dans le cadre d’une situation bien régulée.
La SNIM a produit 11 millions de tonnes de fer environ en 2006 dont 60% sont allés vers les marchés européens, notamment la France, l’Allemagne et l’Italie.
L’Etat mauritanien détient pour l’heure 78,35% des actions de la société qui emploie plus de 4200 agents permanents.
Source: APA
(M)