Nouakchott, août (AMI)-Les sénateurs, réunis mercredi soir en séance plénière, ont adopté après aménagements le projet de loi portant incrimination et répression de toutes les formes esclavagistes avec 31 voix pour et 12 contre.
Dans sa présentation, le ministre de la justice, M.Limam Ould Teguedi a souligné l'intérêt de ce projet qui va renforcer notre arsenal juridique.
Il a aussi remarqué qu'en dépit du fait que toutes les constitutions mauritaniennes avaient toujours consacré la liberté, des séquelles de cette pratique existent encore.
Il a rappelé qu'en 1981 une loi portant abolition de l'esclavage a été promulguée, suivie d'une autre interdisant le trafic des être humains et un troisième relative à l'emploi.
Seule, dit-il, cette loi stipule l'incrimination de cette pratique et concrétise l'un des engagements de président de la république lors de sa campagne électorale.
Evoquant le projet de loi en question, le ministre a dit qu'il est constitué de 16 articles qui ciblent les manifestations de l'esclavage, prévoient son incrimination et infligent à ses auteurs de sévères sanctions, tout comme ils complètent l'architecture juridique existant dans le but d'éradiquer ce phénomène.
Il a aussi demandé aux sénateurs de contribuer à la vulgarisation de cette loi qui conditionne la bonne marche du pays vers le progrès, sévèrement entachée par cette pratique révolue.
M.Ould Teguedi a, enfin, précisé qu'une vaste campagne de sensibilisation sera organisée éventuellement pour expliquer le sens et la portée de cette loi à laquelle s'ajoute un recensement de cas d'esclavage qui existent actuellement en Mauritanie.
Certains sénateurs ont remarqué que le texte contient des lacunes et insuffisances qui auraient pu être corrigées au niveau de la première chambre.
Ils ont aussi mis en garde contre les interprétations controversées du texte.
D'autres ont salué l'engagement de certaines ONGs qui ont lutté pour le règlement de cette question qui entorse l'unité et la stabilité du peuple.
Ils ont, enfin, insisté auprès du gouvernement sur la nécessité de faire venir les projets de loi à la chambre dans le délai suffisant pour l'étudier de façon approfondie.
Ont assisté à la plénière certains membres du gouvernement.
AMI
Dans sa présentation, le ministre de la justice, M.Limam Ould Teguedi a souligné l'intérêt de ce projet qui va renforcer notre arsenal juridique.
Il a aussi remarqué qu'en dépit du fait que toutes les constitutions mauritaniennes avaient toujours consacré la liberté, des séquelles de cette pratique existent encore.
Il a rappelé qu'en 1981 une loi portant abolition de l'esclavage a été promulguée, suivie d'une autre interdisant le trafic des être humains et un troisième relative à l'emploi.
Seule, dit-il, cette loi stipule l'incrimination de cette pratique et concrétise l'un des engagements de président de la république lors de sa campagne électorale.
Evoquant le projet de loi en question, le ministre a dit qu'il est constitué de 16 articles qui ciblent les manifestations de l'esclavage, prévoient son incrimination et infligent à ses auteurs de sévères sanctions, tout comme ils complètent l'architecture juridique existant dans le but d'éradiquer ce phénomène.
Il a aussi demandé aux sénateurs de contribuer à la vulgarisation de cette loi qui conditionne la bonne marche du pays vers le progrès, sévèrement entachée par cette pratique révolue.
M.Ould Teguedi a, enfin, précisé qu'une vaste campagne de sensibilisation sera organisée éventuellement pour expliquer le sens et la portée de cette loi à laquelle s'ajoute un recensement de cas d'esclavage qui existent actuellement en Mauritanie.
Certains sénateurs ont remarqué que le texte contient des lacunes et insuffisances qui auraient pu être corrigées au niveau de la première chambre.
Ils ont aussi mis en garde contre les interprétations controversées du texte.
D'autres ont salué l'engagement de certaines ONGs qui ont lutté pour le règlement de cette question qui entorse l'unité et la stabilité du peuple.
Ils ont, enfin, insisté auprès du gouvernement sur la nécessité de faire venir les projets de loi à la chambre dans le délai suffisant pour l'étudier de façon approfondie.
Ont assisté à la plénière certains membres du gouvernement.
AMI