Après 18 ans passés au Sénégal, les réfugiés mauritaniens ne savent plus à quel saint se vouer par rapport au rapatriement. Ils sont sommés de quitter le pays d’ici à la fin du mois de septembre prochain. Ils accusent l’ex-Président Maouya Ould Taya d’être le commanditaire des crimes commis en 1987 et qui sont à l’origine de leur exil.
En conférence de presse hier dans les locaux de la Raddho, l’association des élèves et étudiants réfugiés mauritaniens au Sénégal est montée au créneau et a demandé que justice soit faite. L’association indexe-t-elle l’ex-Président Ould Taya d’«être le commanditaire des crimes commis en Mauritanie». Selon Mohamed Aly Sow président de l’association, «tous les problèmes de la Mauritanie découlent de la cohabitation entre noirs et blancs». Il faut dire que depuis quelque temps déjà, le gouvernement mauritanien sollicite le retour des réfugiés du Sénégal. Néanmoins, l’Aeerms estime que les conditions du rapatriement ne sont pas réunies. Car, l’Etat mauritanien doit mettre en avant la question de la justice. Avant de poursuivre que cette justice ne peut être possible que s’il existe une volonté politique. L’Aeerms souhaite que le Président Sidi Ould Cheikh Abdallah traduise en justice les commanditaires de ces crimes. Ils pointent un doigt accusateur sur l’ex-Président Ould Taya. Car, «il est le commanditaire de ces crimes», a souligné M Abou Diallo trésorier de l’association. Ils rappellent qu’un retour organisé doit nécessairement passer par le recensement de tous les refugiés; l’indemnisation de toutes les victimes ; l’octroi de bourses à tous les étudiants; le règlement définitif de la question du passif humanitaire. Analysant les premières démarches faites par le comité interministériel chargé de la question du retour, l’AEERMS montre toute son indignation face à la «précipitation» avec laquelle ce comité entend régler la question du rapatriement. D’après toujours M. Abou Diallo, «nous n’irons pas dans le sens de la vengeance mais de la justice. L’Etat doit sanctionner les crimes racistes du gouvernement Taya». C’est pourquoi l’AEERMS manifeste sa désapprobation totale par rapport à cette démarche.
Article Par LOUISE BIDZA (Stagiaire), L´OBSERVATEUR
Source: FLAMNET
(M)
En conférence de presse hier dans les locaux de la Raddho, l’association des élèves et étudiants réfugiés mauritaniens au Sénégal est montée au créneau et a demandé que justice soit faite. L’association indexe-t-elle l’ex-Président Ould Taya d’«être le commanditaire des crimes commis en Mauritanie». Selon Mohamed Aly Sow président de l’association, «tous les problèmes de la Mauritanie découlent de la cohabitation entre noirs et blancs». Il faut dire que depuis quelque temps déjà, le gouvernement mauritanien sollicite le retour des réfugiés du Sénégal. Néanmoins, l’Aeerms estime que les conditions du rapatriement ne sont pas réunies. Car, l’Etat mauritanien doit mettre en avant la question de la justice. Avant de poursuivre que cette justice ne peut être possible que s’il existe une volonté politique. L’Aeerms souhaite que le Président Sidi Ould Cheikh Abdallah traduise en justice les commanditaires de ces crimes. Ils pointent un doigt accusateur sur l’ex-Président Ould Taya. Car, «il est le commanditaire de ces crimes», a souligné M Abou Diallo trésorier de l’association. Ils rappellent qu’un retour organisé doit nécessairement passer par le recensement de tous les refugiés; l’indemnisation de toutes les victimes ; l’octroi de bourses à tous les étudiants; le règlement définitif de la question du passif humanitaire. Analysant les premières démarches faites par le comité interministériel chargé de la question du retour, l’AEERMS montre toute son indignation face à la «précipitation» avec laquelle ce comité entend régler la question du rapatriement. D’après toujours M. Abou Diallo, «nous n’irons pas dans le sens de la vengeance mais de la justice. L’Etat doit sanctionner les crimes racistes du gouvernement Taya». C’est pourquoi l’AEERMS manifeste sa désapprobation totale par rapport à cette démarche.
Article Par LOUISE BIDZA (Stagiaire), L´OBSERVATEUR
Source: FLAMNET
(M)