Sidi Ould Cheikh Abdallahi est à Dakar depuis ce lundi pour une visite de 24 heures; c’est la première visite officielle à l’étranger du nouveau président mauritanien. Ce choix est symbolique, pour deux pays qui tiennent régulièrement à se rassurer mutuellement sur leurs bonnes relations, depuis les violences de 1989. Cette visite va aussi permettre d’avancer sur la question des réfugiés.
Le voyage de Sidi Ould Cheikh Abdallahi intervient alors qu'on parle pour la première fois d'un rapatriement des négro-mauritaniens exilés au Sénégal.
Le nouveau président mauritanien s’est engagé à organiser le rapatriement de milliers de ses compatriotes d’origine négro-africaine, qui se sont réfugiés au Sénégal après les émeutes inter-ethniques de 1989.
Mais une telle opération doit se faire en association étroite avec le pays hôte. Et même si les dirigeants mauritaniens et sénégalais n’ont fait aucune déclaration hier, cette question a forcément figuré au menu de leurs discussions.
Sur le terrain, une délégation du Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies s’est rendue la semaine dernière dans la vallée du fleuve Sénégal, où vivent la majorité des exilés négro-mauritanien, pour les informer des perspectives de retour.
Et hier en fin d’après midi, des représentants de ces réfugiés devaient être reçu par Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Ce dossier est sensible en Mauritanie, où il est également suivi de près par les FLAM, un mouvement négro-africain d’opposition en exil, qui a demandé un examen concret et en profondeur de la question des réfugiés au cours de cette visite.
Avec RFI
Le voyage de Sidi Ould Cheikh Abdallahi intervient alors qu'on parle pour la première fois d'un rapatriement des négro-mauritaniens exilés au Sénégal.
Le nouveau président mauritanien s’est engagé à organiser le rapatriement de milliers de ses compatriotes d’origine négro-africaine, qui se sont réfugiés au Sénégal après les émeutes inter-ethniques de 1989.
Mais une telle opération doit se faire en association étroite avec le pays hôte. Et même si les dirigeants mauritaniens et sénégalais n’ont fait aucune déclaration hier, cette question a forcément figuré au menu de leurs discussions.
Sur le terrain, une délégation du Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies s’est rendue la semaine dernière dans la vallée du fleuve Sénégal, où vivent la majorité des exilés négro-mauritanien, pour les informer des perspectives de retour.
Et hier en fin d’après midi, des représentants de ces réfugiés devaient être reçu par Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Ce dossier est sensible en Mauritanie, où il est également suivi de près par les FLAM, un mouvement négro-africain d’opposition en exil, qui a demandé un examen concret et en profondeur de la question des réfugiés au cours de cette visite.
Avec RFI