Le président de la République reçoit un envoyé spécial du guide de la Révolution libyenne

Le président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi a reçu en audience, dimanche soir au palais présidentiel à Nouakchott, M. Bechir Saleh Bechir, directeur de cabinet du guide de la Révolution libyenne, le colonel Mouamar Kadafi et secrétaire du porte-feuille des investissement en Afrique, envoyé spécial du dirigeant libyen au président de la république.

L'entrevue s'est déroulée en présence de MM. Sidi Mohamed Ould Amajar, directeur de cabinet du président de la république, Ahmedou Ould Cheikh El Hadramy, conseiller principal à la présiodence de la République, Abdellahi Mamadou Ba, conseiller, porte parole de la présidence de la république et Moustapha El Alem, chargé d'affaires du bureau de fraternité arabe libyen à Nouakchott.

Dans une déclaration à l'AMI, l'envoyé spécial libyen a indiqué qu'il est heureux d'être reçu par le président de la République auquel il a transmis, a-t-il dit, un message de son frère le colonel Mouamar Kadafi.

Ce message, a-t-il précisé, "est relatif à la concertation permanente entre les deux dirigeants sur les sujets intéressant l'Afrique, particulièrement l'édification de l'union africaine, le suivi des résultats auxquels sont parvenus, récemment à Lisbones, lors du sommet Afrique/Europe, les chefs d'Etat des deux ensembles et les préparatifs du
prochain sommet prévu en septembre 2009 à Tripoli, à l'occasion du 40eme anniversaire de la grande révolution du 1er septembre".

Il a ajouté qu'il est venu féliciter le président de la République à l'occasion " du démarrage du premier satellite africain de nature à unir le continent dans le domaine des communications et dont le mérite revient au guide de la Révolution libyenne, grâce à ses orientations et à sa vision d'avenir visant à unir l'Afrique dans ce domaine très important".

Il a ajouté que la Jamahirya arabe libyenne a supporté 62 % des frais de ce satellite qui permettra, a-t-il noté, aux peuples africains d'entrer en contact les uns les autres, d'accéder au service de l'Inernet et d'échanger les informations dans les domaines de l'enseignement et de la santé mais aussi en matière des services de la radio et de la télévision.


AMI