Tous les fronts sont ouverts en Mauritanie.Comme par hasard, l’histoire nous offre tous les jours un décor supplémentaire de ses multiples facettes parfois bonnes parfois mauvaises, sans jamais donner un tableau complet de la situation.Nous sommes tirés sans cesse vers le destin incertain que nos dirigeants veulent nous imposer. Mais entre la volonté de l’homme de changer le présent et celle de la temporalité de dérouler ses secrets, beaucoup d’événements peuvent se croiser et des contingences manifester leur passage dans une sorte de mouvement cyclique qui nous tire vers des horizons incertains !
En Mauritanie, nous sommes engouffrés dans un gros nuage qui n’arrête pas de s’épaissir sans que l’on ne soit encore dans la certitude de savoir ce qu’il va accoucher. Mais des signes sont là pour aider à décrypter le mouvement qui plane dans l’air. Tantôt, les choses bougent avec une telle énergie que nous avons des raisons de nous inquiéter sur notre présent. Quand la tempête politique soulève des vagues, le climat s’alourdit et des perturbations touchent la vie sociale. Cette atmosphère sévit depuis quelques mois et il suffit de la moindre secousse pour faire monter la tension entre les protagonistes politiques. Cela a été vécu plusieurs fois avant le dialogue et à présent encore cet antagonisme perdure.
Les facteurs de dégradation politique sont partout. A l’université où les troubles continuent de paralyser le campus, avec des manifestations qui émaillent la ville, et des accrochages violents opposent des étudiants aux forces de l’ordre qui dispersent à coups de matraques et de grenades lacrymogènes les manifestants en colère, protestant contre le refus des autorités de régler la situation qui se détériore à mesure que les jours passent.
La violence a atteint des proportions inquiétantes avec la destruction de bus de la société nationale de transport. Cela constitue des dégâts considérables et un coup de semonce en direction des autorités publiques.
Dans cette folie destructrice, peuvent se mêler d’autres réseaux de malfrats qui sèmeront la confusion.
Il faut éteindre l’incendie pendant qu’il est temps au lieu de verser dans la vieille politique de l’autruche qui ne s’adapte plus aux exigences d’un changement de méthodes plus que jamais incontournable. Le drame est que le front sécuritaire s’élargit davantage avec les troubles aux frontières entre l’armée malienne et des combattants Touaregs occasionnant des fuites de réfugiés vers la Mauritanie.
Aqmi trouve là une occasion de recruter de nouveaux soldats pour lancer des offensives tous azimuts. Cette hypothèse n’a pas manqué d’être envisagée par le président Aziz qui n’a pas minimisé la situation sécuritaire aux frontières dans une interview accordée au journal Le Monde.
Le drame humanitaire que suscité l’arrivée de ces réfugiés peut en engendrer un autre dans un contexte de crises multidimensionnelles qui s’accumulent faisant front uni avec d’autres situations imprévisibles…
Cheikh Tidiane Dia
Source: le renovateur
En Mauritanie, nous sommes engouffrés dans un gros nuage qui n’arrête pas de s’épaissir sans que l’on ne soit encore dans la certitude de savoir ce qu’il va accoucher. Mais des signes sont là pour aider à décrypter le mouvement qui plane dans l’air. Tantôt, les choses bougent avec une telle énergie que nous avons des raisons de nous inquiéter sur notre présent. Quand la tempête politique soulève des vagues, le climat s’alourdit et des perturbations touchent la vie sociale. Cette atmosphère sévit depuis quelques mois et il suffit de la moindre secousse pour faire monter la tension entre les protagonistes politiques. Cela a été vécu plusieurs fois avant le dialogue et à présent encore cet antagonisme perdure.
Les facteurs de dégradation politique sont partout. A l’université où les troubles continuent de paralyser le campus, avec des manifestations qui émaillent la ville, et des accrochages violents opposent des étudiants aux forces de l’ordre qui dispersent à coups de matraques et de grenades lacrymogènes les manifestants en colère, protestant contre le refus des autorités de régler la situation qui se détériore à mesure que les jours passent.
La violence a atteint des proportions inquiétantes avec la destruction de bus de la société nationale de transport. Cela constitue des dégâts considérables et un coup de semonce en direction des autorités publiques.
Dans cette folie destructrice, peuvent se mêler d’autres réseaux de malfrats qui sèmeront la confusion.
Il faut éteindre l’incendie pendant qu’il est temps au lieu de verser dans la vieille politique de l’autruche qui ne s’adapte plus aux exigences d’un changement de méthodes plus que jamais incontournable. Le drame est que le front sécuritaire s’élargit davantage avec les troubles aux frontières entre l’armée malienne et des combattants Touaregs occasionnant des fuites de réfugiés vers la Mauritanie.
Aqmi trouve là une occasion de recruter de nouveaux soldats pour lancer des offensives tous azimuts. Cette hypothèse n’a pas manqué d’être envisagée par le président Aziz qui n’a pas minimisé la situation sécuritaire aux frontières dans une interview accordée au journal Le Monde.
Le drame humanitaire que suscité l’arrivée de ces réfugiés peut en engendrer un autre dans un contexte de crises multidimensionnelles qui s’accumulent faisant front uni avec d’autres situations imprévisibles…
Cheikh Tidiane Dia
Source: le renovateur