Mohamed Ould Borboss et ses compagnons dissidents de APP ont finalement eu leur propre formation politique après des mois d’attente.
Les ex-camarades de Messoud Ould Boukheir inscrits dans la coalition des partis de l’opposition démocratique doivent maintenant passer aux choses sérieuses en faisant une démonstration de force pour prouver ce qu’ils valent après leur départ de la formation politique dirigée par le président de l’assemblée nationale.
La création de cette nouvelle formation est le résultat d’une succession de crises qui avait secoué APp . C’est en 2011 qu’un groupe de cadres dont Ould Borboss ex-maire de APP , Samory Ould Bey secrétaire général du CLTM ont claqué définitivement la porte avec un groupe de militants qui n’approuvent plus les « déviations » du parti de sa « ligne dure » notamment sa démarcation de la cause haratin considérée comme « dépassée » en termes de sensibilité politique au sein du parti mais qui doit être dissout dans le programme général de APP. Un bras de fer avait alors opposé une aile d’El Hor à leur leader sabordé dans la nébuleuse nassérienne dirigée par Ould Boulkheir. Cette crise n’ayant pas pu être dépassée par les deux camps a abouti à un départ des mécontents. Après avoir cherché un point de chute les dissidents ont fini par se résoudre à la création de leur propre cadre légal. Les promoteurs de cette nouvelle formation ont mis de côté les polémiques personnelles pour se consacrer à des questions essentielles loin des animosités aux airs haineux. C’est di moins ce qu’ils ont réitéré dans des points de presse ayant précédé cette reconnaissance.
Un camouflet tout de même pour Messaoud ?
Des soupçons sur une main de l’ombre de Messaoud Ould Boulkheir determinée à barrer la route à la nouvelle formation pour l’obtention d’un récépissé avaient longtemps pesé sur le ministère de l’intérieur. Moustaqbel avait jusque-là été interdit de toute manifestation politique. Le jeune parti s’était fait domicilier chez la COD pour faire entendre sa voix durant les marches pour le Rahil. Maintenant ces doutes ne sont plus de mise avec l’autorisation octroyée à cette formation composée de figures qui tiennent au « combat des justes » pour l’éradication de l’esclavage. En tout état de cause l’entrée officielle de Moustqbal est un camouflet pour le pachyderme de APP et une victoire pour son nouveau président Mohamed Ould Borboss et ses amis notamment Sidaty Ould Demba, Mamy Ould Ahmed, Saloum Vall Ould Falilou, Mohamed Mahmoud Ould Oumarou… Mais le plus difficile reste à faire.
Camara Mamady
Source : Le Rénovateur le 30/12/2012
Les ex-camarades de Messoud Ould Boukheir inscrits dans la coalition des partis de l’opposition démocratique doivent maintenant passer aux choses sérieuses en faisant une démonstration de force pour prouver ce qu’ils valent après leur départ de la formation politique dirigée par le président de l’assemblée nationale.
La création de cette nouvelle formation est le résultat d’une succession de crises qui avait secoué APp . C’est en 2011 qu’un groupe de cadres dont Ould Borboss ex-maire de APP , Samory Ould Bey secrétaire général du CLTM ont claqué définitivement la porte avec un groupe de militants qui n’approuvent plus les « déviations » du parti de sa « ligne dure » notamment sa démarcation de la cause haratin considérée comme « dépassée » en termes de sensibilité politique au sein du parti mais qui doit être dissout dans le programme général de APP. Un bras de fer avait alors opposé une aile d’El Hor à leur leader sabordé dans la nébuleuse nassérienne dirigée par Ould Boulkheir. Cette crise n’ayant pas pu être dépassée par les deux camps a abouti à un départ des mécontents. Après avoir cherché un point de chute les dissidents ont fini par se résoudre à la création de leur propre cadre légal. Les promoteurs de cette nouvelle formation ont mis de côté les polémiques personnelles pour se consacrer à des questions essentielles loin des animosités aux airs haineux. C’est di moins ce qu’ils ont réitéré dans des points de presse ayant précédé cette reconnaissance.
Un camouflet tout de même pour Messaoud ?
Des soupçons sur une main de l’ombre de Messaoud Ould Boulkheir determinée à barrer la route à la nouvelle formation pour l’obtention d’un récépissé avaient longtemps pesé sur le ministère de l’intérieur. Moustaqbel avait jusque-là été interdit de toute manifestation politique. Le jeune parti s’était fait domicilier chez la COD pour faire entendre sa voix durant les marches pour le Rahil. Maintenant ces doutes ne sont plus de mise avec l’autorisation octroyée à cette formation composée de figures qui tiennent au « combat des justes » pour l’éradication de l’esclavage. En tout état de cause l’entrée officielle de Moustqbal est un camouflet pour le pachyderme de APP et une victoire pour son nouveau président Mohamed Ould Borboss et ses amis notamment Sidaty Ould Demba, Mamy Ould Ahmed, Saloum Vall Ould Falilou, Mohamed Mahmoud Ould Oumarou… Mais le plus difficile reste à faire.
Camara Mamady
Source : Le Rénovateur le 30/12/2012