Quatre milliards de FCFA (deux milliards d’ouguiyas) sont inscrits au budget de la Mauritanie, au titre de l’exercice budgétaire 2008, pour financer un programme d’intégration à moyen terme, au profit des réfugiés devant rentrer du Sénégal et du Mali, a appris APA de source officielle jeudi à Nouakchott.
L’annonce a été faite par le premier ministre Zein Ould Zeidane, dans un discours prononcé à la cérémonie de clôture des journées de concertation et de sensibilisation sur le retour de ces réfugiés et le règlement du passif humanitaire.
Le premier ministre mauritanien a évoqué en outre, des mesures relatives à la résorption du passif humanitaire. Il s’agira pour le gouvernement de travailler « en coordination » avec les personnes concernées, pour « identifier les victimes du passif humanitaire, les réhabiliter et permettre à leurs parents de jouir de tous leurs droits ».
Le chef du gouvernement a précisé qu’un programme d’intégration serait soumis, pour son exécution, à la participation des partenaires extérieurs, mais aussi à la contribution des mécanismes de solidarité nationale pour compléter les efforts dans ce domaine. Ainsi, espèrent les autorités, ces personnes pourront « surmonter leurs douleurs personnelles ».
Il ne sera toutefois «pas question de régler des comptes, ni d’attenter aux constantes de la nation voire aux fondements de la stabilité et de la pérennité de l’Etat ». Il y a là une « ligne rouge, dont nous tous combattre toute tentative visant de la dépasser », a affirmé le Premier ministre.
« Nous avons voulu, avec la tenue de ces journées de concertation, renforcer le consensus que nous avons réalisé et arrêter, ensemble, un train de mesures nécessaires pour mener à bien cette mission combien exaltante » a déclaré le chef du gouvernement mauritanien, au terme des trois jours de travaux.
Les participants ont approuvé par acclamation, un rapport consignant, en guise de recommandations, les points qui ont fait l’objet de consensus ; Le rapport passe sous silence les points de discorde, a-t-on noté.
« Je suis heureux de constater, après la lecture du rapport de synthèse, que notre objectif a été réalisé, sans équivoque, car tous les participants ont affirmé, unanimement, que le traitement de la question des dossiers des réfugiés et du passif humanitaire doit servir la consolidation de l’unité nationale, s’effectuer dans le cadre de nos valeurs religieuses et civilisationnelles et tenir compte de nos réalités et de nos aspirations légitimes », a encore dit Ould Zeidane
APA
L’annonce a été faite par le premier ministre Zein Ould Zeidane, dans un discours prononcé à la cérémonie de clôture des journées de concertation et de sensibilisation sur le retour de ces réfugiés et le règlement du passif humanitaire.
Le premier ministre mauritanien a évoqué en outre, des mesures relatives à la résorption du passif humanitaire. Il s’agira pour le gouvernement de travailler « en coordination » avec les personnes concernées, pour « identifier les victimes du passif humanitaire, les réhabiliter et permettre à leurs parents de jouir de tous leurs droits ».
Le chef du gouvernement a précisé qu’un programme d’intégration serait soumis, pour son exécution, à la participation des partenaires extérieurs, mais aussi à la contribution des mécanismes de solidarité nationale pour compléter les efforts dans ce domaine. Ainsi, espèrent les autorités, ces personnes pourront « surmonter leurs douleurs personnelles ».
Il ne sera toutefois «pas question de régler des comptes, ni d’attenter aux constantes de la nation voire aux fondements de la stabilité et de la pérennité de l’Etat ». Il y a là une « ligne rouge, dont nous tous combattre toute tentative visant de la dépasser », a affirmé le Premier ministre.
« Nous avons voulu, avec la tenue de ces journées de concertation, renforcer le consensus que nous avons réalisé et arrêter, ensemble, un train de mesures nécessaires pour mener à bien cette mission combien exaltante » a déclaré le chef du gouvernement mauritanien, au terme des trois jours de travaux.
Les participants ont approuvé par acclamation, un rapport consignant, en guise de recommandations, les points qui ont fait l’objet de consensus ; Le rapport passe sous silence les points de discorde, a-t-on noté.
« Je suis heureux de constater, après la lecture du rapport de synthèse, que notre objectif a été réalisé, sans équivoque, car tous les participants ont affirmé, unanimement, que le traitement de la question des dossiers des réfugiés et du passif humanitaire doit servir la consolidation de l’unité nationale, s’effectuer dans le cadre de nos valeurs religieuses et civilisationnelles et tenir compte de nos réalités et de nos aspirations légitimes », a encore dit Ould Zeidane
APA