Malgré un mandat placé sous le signe de la “lutte contre la gabégie et de la restauration de l’Etat, le général Mohamed Abdel Aziz est vu par la plupart des mauritaniens comme un “Oulad Bousbaa” déterminé à distribuer le butin (c’est la définition tribale de l’Etat) à ses frères et cousins, révèle une enquête de Mauritanies1, numéro 31 reprise par financialafrik.
Qu’il ait fait exiler l’homme le plus riche du pays, en l’occurrence Mohamed Ould Bouamatou, son cousin et patron de la banque GBM, aujourd’hui au Maroc, ne constitue pas un gage suffisant aux yeux d’une opinion publique dont les leaders, bardés de diplômes, restent toujours prisonniers du prisme tribal.
Qu’il ait, dernièrement, demandé des comptes au maire de Nouakchott, son autre cousin – trés populaire, n’a pas changé l’approche des leaders, qui voient dans cette intrusion dans les comptes de la commune une manière de priver le principal parti d’opposition du pays, le RFD d’Ahmed Daddah, de son principal poulain lors des municipales prévues en octobre de cette année et déjà boycottées par l’opposition historique (RFD, UFP).
Depuis la chute du président Maouiya Ould Taya, l’on assiste à un changement du rapport de force au sein de la grande famille maure qui contrôle totalement l’économie du pays. Longtemps privilégiés, les Smassides d’Atar “subissent” aujourd’hui l’inéluctable montée des Oulad Bousbaâ, dont les illustres rejetons ont pour nom Ely Ould Mohamed Vall, Mohamed Ould Abdel Aziz,ou encore Mohamed Ould Bouamatou.
Originaires de la région d’El Haouz Tensif (Maroc )et souvent établis à Louga (Sénégal), les Oulad Bousbaa ont la particularité d’être une tribu sans terre en Mauritanie. Numériquement peu importants, ce sont par contre de redoutables stratèges.
Ils sont montée silencieuse dans le dispositif politique, sécuritaire et économique de Taya. Au point de le renverser. Succédant aux Smassides qui eux-mêmes ont succédés aux Oulad Biri (liés à Mokhtar Ould Daddah), les Oulad Bousbaaa incarnent-ils aujourd’hui une nouvelle classe du capitalisme mauritanien au détriment des Smassides, des Idouali, et des négro-africains (quoique ces derniers, il faut le dire, sont écartés du dispositif économique du pays).
Leur secteur stratégique reste les Mines. Ainsi, Ahmed Salem Ould Tekrour, ancien de la société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) n’est-il pas nommé directeur des hydrocarbures au sein du MPEM ? Il est vrai que ce ministère est sous les commandes de Taleb Ould Abdivall, un Idouali moderne. Quand à Mélanine Ould Towmy, également Oulad Bousbaa, homme réputé intègre et discret, ancien directeur de cabinet du président Taya, il est nommé président du conseil d’administration de Kinrosso. Pour sa part, Kemal Ould Mouhamedou, cousin du chef de l’Etat, est le représentant de l’Etat chez Tullow Oil, la société qui développe le gaz de Banda.
Source: alakhbar
Qu’il ait fait exiler l’homme le plus riche du pays, en l’occurrence Mohamed Ould Bouamatou, son cousin et patron de la banque GBM, aujourd’hui au Maroc, ne constitue pas un gage suffisant aux yeux d’une opinion publique dont les leaders, bardés de diplômes, restent toujours prisonniers du prisme tribal.
Qu’il ait, dernièrement, demandé des comptes au maire de Nouakchott, son autre cousin – trés populaire, n’a pas changé l’approche des leaders, qui voient dans cette intrusion dans les comptes de la commune une manière de priver le principal parti d’opposition du pays, le RFD d’Ahmed Daddah, de son principal poulain lors des municipales prévues en octobre de cette année et déjà boycottées par l’opposition historique (RFD, UFP).
Depuis la chute du président Maouiya Ould Taya, l’on assiste à un changement du rapport de force au sein de la grande famille maure qui contrôle totalement l’économie du pays. Longtemps privilégiés, les Smassides d’Atar “subissent” aujourd’hui l’inéluctable montée des Oulad Bousbaâ, dont les illustres rejetons ont pour nom Ely Ould Mohamed Vall, Mohamed Ould Abdel Aziz,ou encore Mohamed Ould Bouamatou.
Originaires de la région d’El Haouz Tensif (Maroc )et souvent établis à Louga (Sénégal), les Oulad Bousbaa ont la particularité d’être une tribu sans terre en Mauritanie. Numériquement peu importants, ce sont par contre de redoutables stratèges.
Ils sont montée silencieuse dans le dispositif politique, sécuritaire et économique de Taya. Au point de le renverser. Succédant aux Smassides qui eux-mêmes ont succédés aux Oulad Biri (liés à Mokhtar Ould Daddah), les Oulad Bousbaaa incarnent-ils aujourd’hui une nouvelle classe du capitalisme mauritanien au détriment des Smassides, des Idouali, et des négro-africains (quoique ces derniers, il faut le dire, sont écartés du dispositif économique du pays).
Leur secteur stratégique reste les Mines. Ainsi, Ahmed Salem Ould Tekrour, ancien de la société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) n’est-il pas nommé directeur des hydrocarbures au sein du MPEM ? Il est vrai que ce ministère est sous les commandes de Taleb Ould Abdivall, un Idouali moderne. Quand à Mélanine Ould Towmy, également Oulad Bousbaa, homme réputé intègre et discret, ancien directeur de cabinet du président Taya, il est nommé président du conseil d’administration de Kinrosso. Pour sa part, Kemal Ould Mouhamedou, cousin du chef de l’Etat, est le représentant de l’Etat chez Tullow Oil, la société qui développe le gaz de Banda.
Source: alakhbar