Le rapporteur des Nations-Unies Mutuma Ruteer recevait à Nouakchott des acteurs de la société civile pour s'informer sur la discrimination raciale en Mauritanie et la xénophobie. En plus de certaines figures connues de la société civile Mauritanienne comme Sarr Mamadou, Boubacar Messoud, Me Fatimata Mbaye étaient également présente une délégation officielle représentant l'Etat Mauritanien et la commission nationales des droits de l'Homme.
Le coordinateur de Touche Pas à Ma Nationalité Abdoul Birane Wane n'y est pas allé par quatre chemins.
Lors de son allocution il a commencé par attirer l'attention du rapporteur sur la délégation Mauritanienne composée entièrement d'Arabo-berbère, ce qui ne reflète pas la réalité du pays, pour lui c'est l'illustration même de la discrimination dont les noirs sont victimes à tous les niveaux.
Le coordinateur de TPMN a commencé par dénoncer le système de quotas dans le partage du pouvoir que rien justifie et qui n'est fondé sur aucun critère objectif en rappelant que même dans la vallée l'administration locale est entièrement beydanisée ce qui constitue selon lui une nouvelle forme de colonisation. Abondant dans le même sens, il évoque le monopole de l'économie par une seule et même communauté.
Il a par la suite énuméré tous les problèmes que TPMN a décidé de prendre en charge:
- L’enrôlement des Mauritaniens vivant à l'étranger, particulièrement en France
- Les 14.000 déportés Mauritaniens encore au Sénégal et les 18.000 de retour qui n'ont pas été enrôlés;
- La spoliation des terres de la vallée;
- La beydanisation de l'armée et des forces de sécurité, et le lycée militaire national illustrait ce racisme d'Etat;
Sur la même lancée, il rappelle les gestes quotidiens qui prouvent l'existence de ce racisme en Mauritanie :
- Les rafles qui ne ciblent que les noirs et il tient le chef d'Etat major de la garde et le ministre de l'intérieur les seuls responsables;
- Les contrôles policiers humiliants sur les axes menant à Nouakchott qui ne concernent que les noirs( les pièces d'identité sont exigées aux seuls négro-mauritaniens)
- L’impunité, et dans ce sens qu'il a rappelé le cas de Lamine Mangane et des huit jeunes blessés par balles
(1) - Mutuma Ruteer raporteur de l'ONU et Abdoul Birane Wane coordinateur TPMN
(2) - sur la photo de groupe de gauche à droite : Moktar diallo membre actif de la société civile, Mutuma Ruteer rapporteur de l'ONU, Abdoul Birane Wane coordinateur TPMN, et Paul Jatho représentant adjoint du haut commissaire des Nations-Unies aux droits l'homme
Source: TPMN
Le coordinateur de Touche Pas à Ma Nationalité Abdoul Birane Wane n'y est pas allé par quatre chemins.
Lors de son allocution il a commencé par attirer l'attention du rapporteur sur la délégation Mauritanienne composée entièrement d'Arabo-berbère, ce qui ne reflète pas la réalité du pays, pour lui c'est l'illustration même de la discrimination dont les noirs sont victimes à tous les niveaux.
Le coordinateur de TPMN a commencé par dénoncer le système de quotas dans le partage du pouvoir que rien justifie et qui n'est fondé sur aucun critère objectif en rappelant que même dans la vallée l'administration locale est entièrement beydanisée ce qui constitue selon lui une nouvelle forme de colonisation. Abondant dans le même sens, il évoque le monopole de l'économie par une seule et même communauté.
Il a par la suite énuméré tous les problèmes que TPMN a décidé de prendre en charge:
- L’enrôlement des Mauritaniens vivant à l'étranger, particulièrement en France
- Les 14.000 déportés Mauritaniens encore au Sénégal et les 18.000 de retour qui n'ont pas été enrôlés;
- La spoliation des terres de la vallée;
- La beydanisation de l'armée et des forces de sécurité, et le lycée militaire national illustrait ce racisme d'Etat;
Sur la même lancée, il rappelle les gestes quotidiens qui prouvent l'existence de ce racisme en Mauritanie :
- Les rafles qui ne ciblent que les noirs et il tient le chef d'Etat major de la garde et le ministre de l'intérieur les seuls responsables;
- Les contrôles policiers humiliants sur les axes menant à Nouakchott qui ne concernent que les noirs( les pièces d'identité sont exigées aux seuls négro-mauritaniens)
- L’impunité, et dans ce sens qu'il a rappelé le cas de Lamine Mangane et des huit jeunes blessés par balles
(1) - Mutuma Ruteer raporteur de l'ONU et Abdoul Birane Wane coordinateur TPMN
(2) - sur la photo de groupe de gauche à droite : Moktar diallo membre actif de la société civile, Mutuma Ruteer rapporteur de l'ONU, Abdoul Birane Wane coordinateur TPMN, et Paul Jatho représentant adjoint du haut commissaire des Nations-Unies aux droits l'homme
Source: TPMN