Les 37 membres du conseil urbain de la ville de Nouakchott ont rejeté mardi l'accusation de détournement portée contre le maire de Nouakchott par l'Inspection générale d'Etat (IGE).
L'IGE a sommé, mercredi dernier, le maire de Nouakchott, Ahmed Ould Hamza, de rembourser l'équivalent de 1,7 million de dollars dépensés "abusivement" en frais de missions, selon un rapport récent de ce corps de contrôle qui affirme avoir décelé " un trou" dans sa gestion.
Au cours d'une session extraordinaire du conseil urbain tenue en présence de la presse, les conseillers ont unanimement exprimé leur "indignation" par rapport à l'accusation de détournement.
Le conseil a précisé, dans un communiqué, qu'il ne s'agit pas de "trou mais plutôt une compréhension différente d'arrêtés régissant les indemnités du président et des vice-présidents de la Communauté urbaine de Nouakchott (CUN), ainsi que des pièces justificatives de la dépense des collectivités locales".
Pour sa part, le maire a souligné qu'il "trouve immoral de passer des messages pour détruire une personne qui est propre", affirmant "qu'il n'ira jamais en prison même s'il devrait payer un milliard d'ouguiyas dépensés pour l'intérêt du pays, notamment sous forme d'aide à des institutions de l'Etat".
Il a ajouté qu'il y a une différence nette entre "détourner et commettre une erreur de procédure". Il est encore plus grave de parler de "trou", car il "ne possède ni caisse noire, ni caisse blanche", a-t-il ironisé.
"Tous ces millions ont été dépensés pour des indemnités destinées aux membres du conseil urbain ainsi que pour les mosquées, les activités culturelles, entre autres, après approbation des 37 membres du Conseil", a-t-il mentionné.
"Nous avons fait recours à l'arbitrage du Premier ministre et du président de la République, mais rien encore n'est fait en ce sens", a déclaré le maire.
La Coordination de l'opposition démocratique (COD), opposition radicale dont il fait partie, a estimé que ces accusations relèvent d'une machination visant "à ternir l'image de Mohamed Ould Hamza" par "instrumentalisation" de l'IGE.
Source: Xinhua
L'IGE a sommé, mercredi dernier, le maire de Nouakchott, Ahmed Ould Hamza, de rembourser l'équivalent de 1,7 million de dollars dépensés "abusivement" en frais de missions, selon un rapport récent de ce corps de contrôle qui affirme avoir décelé " un trou" dans sa gestion.
Au cours d'une session extraordinaire du conseil urbain tenue en présence de la presse, les conseillers ont unanimement exprimé leur "indignation" par rapport à l'accusation de détournement.
Le conseil a précisé, dans un communiqué, qu'il ne s'agit pas de "trou mais plutôt une compréhension différente d'arrêtés régissant les indemnités du président et des vice-présidents de la Communauté urbaine de Nouakchott (CUN), ainsi que des pièces justificatives de la dépense des collectivités locales".
Pour sa part, le maire a souligné qu'il "trouve immoral de passer des messages pour détruire une personne qui est propre", affirmant "qu'il n'ira jamais en prison même s'il devrait payer un milliard d'ouguiyas dépensés pour l'intérêt du pays, notamment sous forme d'aide à des institutions de l'Etat".
Il a ajouté qu'il y a une différence nette entre "détourner et commettre une erreur de procédure". Il est encore plus grave de parler de "trou", car il "ne possède ni caisse noire, ni caisse blanche", a-t-il ironisé.
"Tous ces millions ont été dépensés pour des indemnités destinées aux membres du conseil urbain ainsi que pour les mosquées, les activités culturelles, entre autres, après approbation des 37 membres du Conseil", a-t-il mentionné.
"Nous avons fait recours à l'arbitrage du Premier ministre et du président de la République, mais rien encore n'est fait en ce sens", a déclaré le maire.
La Coordination de l'opposition démocratique (COD), opposition radicale dont il fait partie, a estimé que ces accusations relèvent d'une machination visant "à ternir l'image de Mohamed Ould Hamza" par "instrumentalisation" de l'IGE.
Source: Xinhua