Le comité ministériel chargé du dossier des réfugiés au Mali et au Sénégal, s'est réuni lundi matin avec les personnes ressources sous la présidence de M. Yall Zakaria Alassane, ministre de l'Intérieur.
Dans le mot prononcé pour la circonstance, le ministre de l'Intérieur a noté que notre pays ne pourrait sortir du sous développement et se hissait au rang des états modernes sans la résolution de ce problème.
La résolution du problème des déportés comme celui du passif humanitaire, a encore dit le ministre, parait conditionner la bonne réalisation de tous nos objectifs.
Elle traduit également, a-t-il poursuivi, ce nouvel esprit de justice et cette exigence de réconciliation nationale.
Sous l'ancien régime, a ajouté le ministre, la position était de nier qu'il y ait eu déportations, de violations de droits de l'Homme.
Mais sous la pression intérieure et extérieure, on a fini par admettre qu'il y a eu des abus, des dérapages mais on s'est également refusé à lui trouver des solutions définitives.
Le ministre a rappelé les initiatives engagées jadis pour le retour de nos concitoyens réfugiés au Sénégal et au Mali (96-98) restaient sans résultat laissant le problème entier.
A l'époque, les conditions de retour et de réinsertion n'avaient pas permis de clore le débat malgré le retour de 30 voire 33 000 personnes qui sont restées sans recouvrer leurs droits, déçus, ils sont retournés dans les camps.
Après les journées de concertations et la campagne présidentielles, le candidat Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait, avec forte conviction, pris l'engagement auprès du peuple mauritanien, qu'une fois élu, il accorderait une priorité au règlement de cette question.
Investi dans ses fonctions de président de la République, a encore dit Yall Zakaria, sa première démarche était d'annoncer sa détermination à trouver une solution juste et globale au problème des réfugiés et du passif humanitaire.
M. Yall Zakaria a souligné que le comité interministériel a rencontré les représentants des associations des réfugiés et victimes ainsi que tous les segments de la société.
Tout récemment a noté le ministre, le président de la République nous a demandé de nous rendre au Sénégal rencontrer les autorités de ce pays, les représentants du HCR pour leur redire la détermination du gouvernement mauritanien de régler définitivement ce problème.
Au cours de son séjour au Sénégal, le comité a rencontré les représentants des associations des réfugiés et a eu l'occasion de visiter un certain nombre de sites, a indiqué le ministre.
Nous avons eu à expliquer, et de vives voix, à nos concitoyens le contenu du discours du président de la République qui voudrait que ses concitoyens rentrent au pays dans la dignité et sous la supervision du HCR.
Le ministre a noté que ces réfugiés ont exprimé leur soutien au président de la République et toute leur disponibilité à collaborer pour que cette opération se déroule dans de bonnes conditions.
Le ministre a précisé qu'il a rencontré dimanche dernier l'Ordre national des avocats, la Commission nationale des droits de l'Homme, le Croissant rouge mauritanien, le Patronat ainsi que les centrales syndicales.
Il a précisé que les intervenants ont, au cours de ces différentes rencontres, mis l'accent sur la mise en place d'un plan devant assurer une réinsertion effective de l'ensemble des réfugiés.
Il a aussi souligné que ce plan d'action sera présenté vers la mi-août dans le cadre des journées de concertation, de mobilisation et de sensibilisation qui devraient être le couronnement des rencontres que nous avons eues.
Le ministre a conclu en invitant l'assistance à plus de compréhension et surtout à fournir de précieux conseils pour la réussite de cette opération.
Source: AMI
(M)
Dans le mot prononcé pour la circonstance, le ministre de l'Intérieur a noté que notre pays ne pourrait sortir du sous développement et se hissait au rang des états modernes sans la résolution de ce problème.
La résolution du problème des déportés comme celui du passif humanitaire, a encore dit le ministre, parait conditionner la bonne réalisation de tous nos objectifs.
Elle traduit également, a-t-il poursuivi, ce nouvel esprit de justice et cette exigence de réconciliation nationale.
Sous l'ancien régime, a ajouté le ministre, la position était de nier qu'il y ait eu déportations, de violations de droits de l'Homme.
Mais sous la pression intérieure et extérieure, on a fini par admettre qu'il y a eu des abus, des dérapages mais on s'est également refusé à lui trouver des solutions définitives.
Le ministre a rappelé les initiatives engagées jadis pour le retour de nos concitoyens réfugiés au Sénégal et au Mali (96-98) restaient sans résultat laissant le problème entier.
A l'époque, les conditions de retour et de réinsertion n'avaient pas permis de clore le débat malgré le retour de 30 voire 33 000 personnes qui sont restées sans recouvrer leurs droits, déçus, ils sont retournés dans les camps.
Après les journées de concertations et la campagne présidentielles, le candidat Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait, avec forte conviction, pris l'engagement auprès du peuple mauritanien, qu'une fois élu, il accorderait une priorité au règlement de cette question.
Investi dans ses fonctions de président de la République, a encore dit Yall Zakaria, sa première démarche était d'annoncer sa détermination à trouver une solution juste et globale au problème des réfugiés et du passif humanitaire.
M. Yall Zakaria a souligné que le comité interministériel a rencontré les représentants des associations des réfugiés et victimes ainsi que tous les segments de la société.
Tout récemment a noté le ministre, le président de la République nous a demandé de nous rendre au Sénégal rencontrer les autorités de ce pays, les représentants du HCR pour leur redire la détermination du gouvernement mauritanien de régler définitivement ce problème.
Au cours de son séjour au Sénégal, le comité a rencontré les représentants des associations des réfugiés et a eu l'occasion de visiter un certain nombre de sites, a indiqué le ministre.
Nous avons eu à expliquer, et de vives voix, à nos concitoyens le contenu du discours du président de la République qui voudrait que ses concitoyens rentrent au pays dans la dignité et sous la supervision du HCR.
Le ministre a noté que ces réfugiés ont exprimé leur soutien au président de la République et toute leur disponibilité à collaborer pour que cette opération se déroule dans de bonnes conditions.
Le ministre a précisé qu'il a rencontré dimanche dernier l'Ordre national des avocats, la Commission nationale des droits de l'Homme, le Croissant rouge mauritanien, le Patronat ainsi que les centrales syndicales.
Il a précisé que les intervenants ont, au cours de ces différentes rencontres, mis l'accent sur la mise en place d'un plan devant assurer une réinsertion effective de l'ensemble des réfugiés.
Il a aussi souligné que ce plan d'action sera présenté vers la mi-août dans le cadre des journées de concertation, de mobilisation et de sensibilisation qui devraient être le couronnement des rencontres que nous avons eues.
Le ministre a conclu en invitant l'assistance à plus de compréhension et surtout à fournir de précieux conseils pour la réussite de cette opération.
Source: AMI
(M)