Kankossa, 08 juil (AMI)- Le comité ministériel chargé du retour des réfugiés et du passif humanitaire a tenu mercredi matin à Kankossa une réunion, en présence des autorités administratives, municipales, des parlementaires, des notables et des acteurs politiques locaux, dans le cadre de ses concertations avec les populations des wilayas de l'intérieur sur le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali ainsi que sur le passif humanitaire.
Prenant la parole à cette occasion, M. Yahya Ould Ahmed El Wakf, ministre secrétaire général de la présidence de la République a résumé les objectifs de ce meeting qui portent sur le discours du président de la République du 29 juin dernier relatif au retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali ainsi qu'au passif humanitaire.
Il a affirmé que les mauritaniens réfugiés au Sénégal, ceux qui sont rentrés et ceux qui n'ont pas quitté la Mauritanie et qui ont été dépossédés de leurs biens seront rétablis dans leurs droits, précisant que cela concerne exclusivement les mauritaniens, selon des mécanismes définis, en concertation avec les pays voisins et les organismes internationaux.
Le ministre secrétaire général a enfin émis le voeu de voir la solution de ces deux problèmes ouvrir la voie à l'oubli du passé, au pardon et à l'établissement de liens étroits entre tous les mauritaniens pour que l'unité nationale soit garantie et pour que tous les efforts des mauritaniens soient orientés vers la construction du pays, ajoutant que les concertations du comité avec les parlementaires, les partis politiques, les maires, les personnes ressources et les ayant droits a donné des résultats positifs.
Il a également exposé les résultats de la visite du comité au Sénégal, soulignant que les entretiens avec les autorités de ce pays, le Haut Commissariat des nations Unies pour les Réfugiés ainsi qu'avec les réfugiés eux-mêmes sont "positifs".
Concernant le passif humanitaire, M. Yahya Ould Ahmed El Wakf a précisé que le comité ouvrira une enquête juste et honnête pour déterminer le nombre de personnes exécutées lors des évènements pour permettre à leurs ayant droit d'être indemnisés de façon sage et consensuelle.
Le ministre secrétaire général de la présidence de la République a enfin indiqué que les zones de résidence des réfugiées seront dotées d'infrastructures de base sanitaires et éducatives nécessaires et de projets de lutte contre la pauvreté et le chômage.
Source: AMI