Le comité interministériel chargé du dossier des réfugiés et du passif humanitaire a rencontré samedi à Aleg les élus, les notables, les différents acteurs politiques et les représentants organisations de la société civile au niveau des moughataas d'Aleg et de Maghtaa-Lehjar dans le cadre de la concertation qu'il entreprend actuellement dans les régions de la vallée du fleuve Sénégal au sujet des modalités du retour des réfugiés mauritanien au Sénégal et au Mali.
Ouvrant la réunion, M. Yahya Ould Ahmed El Waghef, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, président dudit comité a fait un exposé détaillé dans lequel il a expliqué que les sujets soumis à la discussion sont contenus dans le discours du Président de la République du 29 juin 2007 et dans son programme électoral.
Dans ce discours, précisé le ministre, le président a donné son engagement pour le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et la résolution de façon définitive du passif humanitaire. Le principe retenu pour cette opération, dit-il, est que ce retour doit s'effectuer dans la dignité, qu'il soit bien organisé et conforme avec les chartes et conventions internationales appliquées en la matière afin que chaque réfugié puisse recouvrer ses droits comme la nationalité, ses biens disponibles, au cas échéant, l'indemnisation, tout en veillant a ce que seuls les mauritaniens profiteront de ces droits à travers des modalités qui seront arrêtés de façon concertée et impliquant tous les acteurs nationaux, les organisations internationales et les pays d'accueil.
Parlant du passif humanitaire, M.Yahya Ould Ahmed El Waghef a indiqué que la tendance générale est de trouver une solution définitive à ces deux questions qui soit de nature à renforcera l'unité nationale, indiquant que son comité mène de larges concertations sur le sujet avec les parlementaires, les partis politiques, les maires et les ayants droit.
Il a par la suite informé l'assistance des résultats des contacts effectués par son comité auprès des autorités sénégalaises, du HCR et des réfugiés eux-mêmes, expliquant que le pays a vécu des moments difficiles en 1989 et certains de nos citoyens ont été victimes et il y a lieu de les rétablir dans leurs droits et que la justice soit rendue.
Une enquête sera réalisée de façon objective et sérieuse pour connaître les personnes exécutées lors de ces événements et permettre à leurs siens de bénéficier d'une compensation équitable et acceptable de la part de tous.
Dans leurs interventions, les participants à la réunion ont souligné l'intérêt de trouver une solution définitive au problème des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et appelé à la prise en compte les préjudices subits par les mauritaniens résidents au Sénégal à cause des événements de 1989.
Certains intervenants ont suggéré l'organisation d'un référendum sur le règlement du dossier des événements de 1989 dans son ensemble, tandis que d'autres ont estimé que le retour fait l'objet d'un consensus national et sa mise en oeuvre doit être fraternelle et fondée sur les principes de l'Islam, tels que la fraternité, l'unité et la concorde.
En réponse, M. Yahya Ould Ahmed El Waghef a dit que les journées nationales de concertation sur le sujet, prévues à la fin du mois courant donneront lieu à des discussions et des échanges plus profonds sur les fondements et la modalités de la résolution définitive du problème des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Il a aussi appelé les citoyens a accueillir les réfugiés avec un esprit ouvert, précisant que ceux ayant bénéficié des opérations du retour organisé en 1989 recouvreront leurs droits et n'ont pas besoin de retourner de nouveau aux camps des réfugiés.
Source: AMI
(M)
Ouvrant la réunion, M. Yahya Ould Ahmed El Waghef, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, président dudit comité a fait un exposé détaillé dans lequel il a expliqué que les sujets soumis à la discussion sont contenus dans le discours du Président de la République du 29 juin 2007 et dans son programme électoral.
Dans ce discours, précisé le ministre, le président a donné son engagement pour le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et la résolution de façon définitive du passif humanitaire. Le principe retenu pour cette opération, dit-il, est que ce retour doit s'effectuer dans la dignité, qu'il soit bien organisé et conforme avec les chartes et conventions internationales appliquées en la matière afin que chaque réfugié puisse recouvrer ses droits comme la nationalité, ses biens disponibles, au cas échéant, l'indemnisation, tout en veillant a ce que seuls les mauritaniens profiteront de ces droits à travers des modalités qui seront arrêtés de façon concertée et impliquant tous les acteurs nationaux, les organisations internationales et les pays d'accueil.
Parlant du passif humanitaire, M.Yahya Ould Ahmed El Waghef a indiqué que la tendance générale est de trouver une solution définitive à ces deux questions qui soit de nature à renforcera l'unité nationale, indiquant que son comité mène de larges concertations sur le sujet avec les parlementaires, les partis politiques, les maires et les ayants droit.
Il a par la suite informé l'assistance des résultats des contacts effectués par son comité auprès des autorités sénégalaises, du HCR et des réfugiés eux-mêmes, expliquant que le pays a vécu des moments difficiles en 1989 et certains de nos citoyens ont été victimes et il y a lieu de les rétablir dans leurs droits et que la justice soit rendue.
Une enquête sera réalisée de façon objective et sérieuse pour connaître les personnes exécutées lors de ces événements et permettre à leurs siens de bénéficier d'une compensation équitable et acceptable de la part de tous.
Dans leurs interventions, les participants à la réunion ont souligné l'intérêt de trouver une solution définitive au problème des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et appelé à la prise en compte les préjudices subits par les mauritaniens résidents au Sénégal à cause des événements de 1989.
Certains intervenants ont suggéré l'organisation d'un référendum sur le règlement du dossier des événements de 1989 dans son ensemble, tandis que d'autres ont estimé que le retour fait l'objet d'un consensus national et sa mise en oeuvre doit être fraternelle et fondée sur les principes de l'Islam, tels que la fraternité, l'unité et la concorde.
En réponse, M. Yahya Ould Ahmed El Waghef a dit que les journées nationales de concertation sur le sujet, prévues à la fin du mois courant donneront lieu à des discussions et des échanges plus profonds sur les fondements et la modalités de la résolution définitive du problème des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Il a aussi appelé les citoyens a accueillir les réfugiés avec un esprit ouvert, précisant que ceux ayant bénéficié des opérations du retour organisé en 1989 recouvreront leurs droits et n'ont pas besoin de retourner de nouveau aux camps des réfugiés.
Source: AMI
(M)