Le célèbre cinéaste mauritanien, Abderrahmane Sissako, a annoncé samedi, au cours d’une conférence, qu’il travaille actuellement sur le projet d’un film qui sera tourné à Chinguitty(ville ancienne mauritanienne) qui sera une adaptation du roman de Maxime Gotti, les baffons, qui traite de la condition humaine, de la souffrance.
Révélant que des comédiens mauritaniens participeront au tournage de ce film, M.Abderrahmane Cissako a dit que celui-ci est à l’état de projet en partenariat avec la chaîne de télévision Arte France, son principal partenaire.
Outre l’adaptation des Baffons, Abderrahmane Sissako a dit travailler sur l’écriture d’un film qui parlera de l’Afrique et de la Chine.
Parmi les projets futurs du cinéaste et de la Maison des Cinéastes à Nouakchott figure aussi l’organisation d’un festival de cinéma et de poésie à Chinguitty en début 2009.
M. Sissako s’est exprimé aussi sur les perspectives de développement du Cinéma mauritanien, qui, selon lui, souffre du manque de volonté politique. Il a, dans ce sens, souligné que la Maison des Cinéastes de Nouakchott n’est pas le fruit d’une volonté politique.
Le cinéaste a fait allusion aux réfugiés mauritaniens en affirmant notamment : « Je pense qu’un pays qui ne cicatrise pas ou qui ne fait pas un acte fort de réconciliation, n’avance pas ».
« Il faut qu’on soit reconnaissant vis-à-vis de ces hommes et de ces femmes réfugiés qui, malgré les souffrances qu’ils ont vécues, n’ont jamais eu recours à des actes de violences », a-t-il ajouté.
Abderrahmane Sissako est l’auteur de plusieurs films dont ‘’La Vie sur terre’’ en 1998 (Mention spéciale du jury au 16e FESPACO en 1999), Heremakono (En attendant le bonheur) en 2002 (Grand prix-Etalon de Yenenga au 18e FESPACO en 2003) et Bamako en 2006, Grand prix du Public des Rencontres du Festival Paris Cinéma.
Il a été décoré officier et chevalier des Arts en France.
Source: APA
(M)
Révélant que des comédiens mauritaniens participeront au tournage de ce film, M.Abderrahmane Cissako a dit que celui-ci est à l’état de projet en partenariat avec la chaîne de télévision Arte France, son principal partenaire.
Outre l’adaptation des Baffons, Abderrahmane Sissako a dit travailler sur l’écriture d’un film qui parlera de l’Afrique et de la Chine.
Parmi les projets futurs du cinéaste et de la Maison des Cinéastes à Nouakchott figure aussi l’organisation d’un festival de cinéma et de poésie à Chinguitty en début 2009.
M. Sissako s’est exprimé aussi sur les perspectives de développement du Cinéma mauritanien, qui, selon lui, souffre du manque de volonté politique. Il a, dans ce sens, souligné que la Maison des Cinéastes de Nouakchott n’est pas le fruit d’une volonté politique.
Le cinéaste a fait allusion aux réfugiés mauritaniens en affirmant notamment : « Je pense qu’un pays qui ne cicatrise pas ou qui ne fait pas un acte fort de réconciliation, n’avance pas ».
« Il faut qu’on soit reconnaissant vis-à-vis de ces hommes et de ces femmes réfugiés qui, malgré les souffrances qu’ils ont vécues, n’ont jamais eu recours à des actes de violences », a-t-il ajouté.
Abderrahmane Sissako est l’auteur de plusieurs films dont ‘’La Vie sur terre’’ en 1998 (Mention spéciale du jury au 16e FESPACO en 1999), Heremakono (En attendant le bonheur) en 2002 (Grand prix-Etalon de Yenenga au 18e FESPACO en 2003) et Bamako en 2006, Grand prix du Public des Rencontres du Festival Paris Cinéma.
Il a été décoré officier et chevalier des Arts en France.
Source: APA
(M)