Le chef de l’opposition mauritanienne a exprimé le souhait de voir la question des réfugiés mauritaniens installés au Sénégal et au Mali, bénéficier d’un ‘’traitement sérieux’’ de la part des autorités mauritaniennes.
S’exprimant mardi à Nouakchott, lors d’une séance de travail avec le Comité ministériel mauritanien en charge du dossier des réfugiés et du passif humanitaire, Ahmed Ould Daddah a indiqué « qu’il s’agit de faire en sorte que la solution à ce problème ne nous apporte pas de querelles dont nous n’avons pas besoin, mais aussi qu’elle ne soit pas inopportune pour la réconciliation de l’ensemble des mauritaniens ».
Pour M. Ould Daddah, par ailleurs président du rassemblement des Forces démocratiques (RFD), la question des réfugiés mauritaniens nécessite « une concertation approfondie en direction de l’armée, des partis politiques, des notables et de l’administration, et au préalable, un travail de sensibilisation à tous les niveaux ».
Dans les années 90, plusieurs dizaines de milliers de Négro - mauritaniens avaient été déportés vers le Sénégal et le Mali par les autorités gouvernementales d’alors, à l’issue de violences communautaires.
Source: Agence de Presse Africaine 2006
(M)
S’exprimant mardi à Nouakchott, lors d’une séance de travail avec le Comité ministériel mauritanien en charge du dossier des réfugiés et du passif humanitaire, Ahmed Ould Daddah a indiqué « qu’il s’agit de faire en sorte que la solution à ce problème ne nous apporte pas de querelles dont nous n’avons pas besoin, mais aussi qu’elle ne soit pas inopportune pour la réconciliation de l’ensemble des mauritaniens ».
Pour M. Ould Daddah, par ailleurs président du rassemblement des Forces démocratiques (RFD), la question des réfugiés mauritaniens nécessite « une concertation approfondie en direction de l’armée, des partis politiques, des notables et de l’administration, et au préalable, un travail de sensibilisation à tous les niveaux ».
Dans les années 90, plusieurs dizaines de milliers de Négro - mauritaniens avaient été déportés vers le Sénégal et le Mali par les autorités gouvernementales d’alors, à l’issue de violences communautaires.
Source: Agence de Presse Africaine 2006
(M)