Star internationale du reggae, l'Ivoirien Tiken Jah Fakoly, est revenu pour la première fois en Côte d'Ivoire depuis la tentative de coup d'Etat de 2002, pour deux "concerts de la réconciliation" dans le pays, a constaté vendredi un journaliste de l'AFP.
"Je suis très heureux d'être là, de retour au pays après cinq ans, au moment où mon pays s'est engagé dans la réconciliation, dans la recherche d'une paix tant attendue", a déclaré le chanteur lors d'une conférence de presse.
"Les Ivoiriens sont fatigués aujourd'hui de cette guerre d'explication entre les frères du Nord et les frères du Sud", a-t-il expliqué. Il sera la tête d'affiche de deux concerts, le 8 décembre à Abidjan et le 15 décembre à Bouaké (centre).
"Nous avons tenté pendant longtemps de faire cette explication par des voies démocratiques, pacifiques. Malheureusement, ça n'a pas marché et certains Ivoiriens ont décidé de s'expliquer autrement", a poursuivi le chanteur qui est revenu longuement sur la crise ivoirienne.
En septembre 2002, la rébellion des Forces nouvelles (FN) avait tenté de renverser le président Laurent Gbagbo, estimant que les populations du Nord étaient brimées le pouvoir à Abidjan.
Un accord de paix a finalement été signé en mars à Ouagadougou entre le chef de l'Etat ivoirien et les FN pour réunifier le pays, coupé entre le Nord tenu par les ex-rebelles et le Sud, sous contrôle des forces loyalistes.
Originaire du nord, Tiken Jah Fakoly vivait à Abidjan à l'époque du coup d'Etat. Il a quitté son pays en septembre 2002 pour le Mali, pour des "raisons de sécurité", a-t-il expliqué, estimant avoir "bien fait".
En participant à ces deux "concerts de la réconciliation", l'un en zone loyaliste, l'autre en zone rebelle, la star du reggae a voulu apporter sa "contribution à cette réconciliation".
"Aujourd'hui, nous avons la possibilité de repartir à zéro pour retrouver une Côte d'Ivoire stable, qui a été un exemple de stabilité pendant très longtemps en Afrique", a-t-il déclaré.
Les 8 et 15 décembre, il partagera l'affiche avec d'autres chanteurs reggae: Ismaël Isaac, Beta Simon, Kajeem, Fadal dey.
Source: TV5
(M)
"Je suis très heureux d'être là, de retour au pays après cinq ans, au moment où mon pays s'est engagé dans la réconciliation, dans la recherche d'une paix tant attendue", a déclaré le chanteur lors d'une conférence de presse.
"Les Ivoiriens sont fatigués aujourd'hui de cette guerre d'explication entre les frères du Nord et les frères du Sud", a-t-il expliqué. Il sera la tête d'affiche de deux concerts, le 8 décembre à Abidjan et le 15 décembre à Bouaké (centre).
"Nous avons tenté pendant longtemps de faire cette explication par des voies démocratiques, pacifiques. Malheureusement, ça n'a pas marché et certains Ivoiriens ont décidé de s'expliquer autrement", a poursuivi le chanteur qui est revenu longuement sur la crise ivoirienne.
En septembre 2002, la rébellion des Forces nouvelles (FN) avait tenté de renverser le président Laurent Gbagbo, estimant que les populations du Nord étaient brimées le pouvoir à Abidjan.
Un accord de paix a finalement été signé en mars à Ouagadougou entre le chef de l'Etat ivoirien et les FN pour réunifier le pays, coupé entre le Nord tenu par les ex-rebelles et le Sud, sous contrôle des forces loyalistes.
Originaire du nord, Tiken Jah Fakoly vivait à Abidjan à l'époque du coup d'Etat. Il a quitté son pays en septembre 2002 pour le Mali, pour des "raisons de sécurité", a-t-il expliqué, estimant avoir "bien fait".
En participant à ces deux "concerts de la réconciliation", l'un en zone loyaliste, l'autre en zone rebelle, la star du reggae a voulu apporter sa "contribution à cette réconciliation".
"Aujourd'hui, nous avons la possibilité de repartir à zéro pour retrouver une Côte d'Ivoire stable, qui a été un exemple de stabilité pendant très longtemps en Afrique", a-t-il déclaré.
Les 8 et 15 décembre, il partagera l'affiche avec d'autres chanteurs reggae: Ismaël Isaac, Beta Simon, Kajeem, Fadal dey.
Source: TV5
(M)