Le Sénégal ne prévoit pas d'envoyer des troupes au Mali pour participer à la reconquête du Nord, a déclaré lundi le président sénégalais Macky Sall, en faisant valoir que les soldats sénégalais étaient déjà mobilisés dans différents pays d'Afrique.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), en liaison avec l'Union africaine et le Conseil de sécurité de l'ONU, travaille pour la planification et l'organisation d'une force africaine qui doit intervenir au Mali pour établir l'unité territoriale, a déclaré le président sénégalais, au cours d'une conférence de presse à Paris.
Le Sénégal est impliqué fortement mais ne prévoit pas d'envoyer des troupes au Mali, a ensuite clairement précisé le nouveau président. Notre pays a des troupes en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan et nous sommes également dans la force en Guinée-Bissau, nous ne pouvons pas être au Mali (...). Nous sommes déjà sur tous les fronts et avons du mal à couvrir, a-t-il insisté.
M. Sall a néanmoins paru convaincu qu'une force africaine serait bien mise en place dans les prochaines semaines pour une intervention au Mali. Selon lui, cette force africaine devra, avec l'armée malienne, avec toutes les forces, engager le combat pour la reconquête du Nord.
Soyez sûrs que toutes les mesures qui doivent être prises pour que le Mali recouvre son intégrité territoriale sont en train d'être planifiées, mais je ne peux pas en dire plus pour des raisons de sécurité, a-t-il répondu aux journalistes qui lui demandaient des précisions.
Au Mali, un coup d'Etat avait renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré et précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes armés, principalement islamistes.
Depuis plusieurs semaines, la Cédéao prépare l'envoi éventuel au Mali d'une force dont l'effectif serait de plus de 3.300 hommes. Jusqu'à présent, la participation du Sénégal à cette opération semblait aller de soi.
Le chef de l'armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, avait ainsi déclaré le 16 juin que les gros effectifs de la force seraient fournis par le Nigeria, le Sénégal, le Niger. Mais tout le monde participera, y compris la Côte d'Ivoire, avait-il ajouté.
Macky Sall effectue depuis jeudi une visite officielle en France où il a rencontré le nouveau président français François Hollande ainsi que six de ses ministres, a-t-il précisé.
Source: CRIDEM
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), en liaison avec l'Union africaine et le Conseil de sécurité de l'ONU, travaille pour la planification et l'organisation d'une force africaine qui doit intervenir au Mali pour établir l'unité territoriale, a déclaré le président sénégalais, au cours d'une conférence de presse à Paris.
Le Sénégal est impliqué fortement mais ne prévoit pas d'envoyer des troupes au Mali, a ensuite clairement précisé le nouveau président. Notre pays a des troupes en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan et nous sommes également dans la force en Guinée-Bissau, nous ne pouvons pas être au Mali (...). Nous sommes déjà sur tous les fronts et avons du mal à couvrir, a-t-il insisté.
M. Sall a néanmoins paru convaincu qu'une force africaine serait bien mise en place dans les prochaines semaines pour une intervention au Mali. Selon lui, cette force africaine devra, avec l'armée malienne, avec toutes les forces, engager le combat pour la reconquête du Nord.
Soyez sûrs que toutes les mesures qui doivent être prises pour que le Mali recouvre son intégrité territoriale sont en train d'être planifiées, mais je ne peux pas en dire plus pour des raisons de sécurité, a-t-il répondu aux journalistes qui lui demandaient des précisions.
Au Mali, un coup d'Etat avait renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré et précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes armés, principalement islamistes.
Depuis plusieurs semaines, la Cédéao prépare l'envoi éventuel au Mali d'une force dont l'effectif serait de plus de 3.300 hommes. Jusqu'à présent, la participation du Sénégal à cette opération semblait aller de soi.
Le chef de l'armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, avait ainsi déclaré le 16 juin que les gros effectifs de la force seraient fournis par le Nigeria, le Sénégal, le Niger. Mais tout le monde participera, y compris la Côte d'Ivoire, avait-il ajouté.
Macky Sall effectue depuis jeudi une visite officielle en France où il a rencontré le nouveau président français François Hollande ainsi que six de ses ministres, a-t-il précisé.
Source: CRIDEM