La Stratégie nationale de l’Equité et l’Egalité de Genre (SNEEG) destinée à faire participer, dans l’équité, toutes les franges de la population au développement du pays, a été lancée mardi à Dakar par le Premier sénégalais, Cheikh Hadjibou Soumaré, a constaté APA.
« Dès janvier 2008, le gouvernement s’attaquera à la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour l’égalité et l’équité de genre », a déclaré M. Soumaré en présence de plusieurs dizaines de femmes issues des différentes couches socio-économiques du Sénégal, de même que les organisations de la société civile et les partenaires au développement.
La SNEEG qui est évaluée à plus de 30 milliards de FCFA sur la période 2005-2015, a pour objectif «d’instaurer un environnement institutionnel, socio-culturel, juridique et économique favorable à la réalisation de l’égalité de genre au Sénégal », a annoncé M. Soumaré.
Elle vise également à « intégrer effectivement le genre dans les politiques, plans et projets de développement », avec une attention particulière aux personnes défavorisées que sont les femmes rurales, celles du secteur informel, les analphabètes, les handicapées, les jeunes filles scolarisées ou non, entre autres.
Le Premier ministre a également annoncé l’application, à partir de 2008, de l’égalité de traitement fiscal entre hommes et femmes, contrairement à l’usage qui prévaut jusque-là.
« Je suis venue m’inspirer du cas sénégalais de promotion des femmes, surtout dans le cadre de l’intégration régionale», a déclaré le conseiller technique au ministère malien de la Promotion de la femme, Mme Oumou Maïga, qui assistait au lancement de la SNEEG à Dakar.
« Ce pas franchi par le Sénégal est un défi lancé aux autres pays d’Afrique pour la promotion du genre », a t-elle ajouté avant de préciser que son pays, le Mali, a engagé lui aussi le processus d’élaboration de sa stratégie nationale d’égalité et d’équité de genre.
De son côté, Safiétou Diop, responsable du Réseau ’’Siggil Jiggen’’, une association de femmes sénégalaises, a soutenu qu’« aujourd’hui est un grand jour pour les femmes sénégalaises car auparavant notre lutte pour l’égalité et l’équité de genre était perçue par les politiques comme une action subversive ».
Source: APA
(M)
« Dès janvier 2008, le gouvernement s’attaquera à la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour l’égalité et l’équité de genre », a déclaré M. Soumaré en présence de plusieurs dizaines de femmes issues des différentes couches socio-économiques du Sénégal, de même que les organisations de la société civile et les partenaires au développement.
La SNEEG qui est évaluée à plus de 30 milliards de FCFA sur la période 2005-2015, a pour objectif «d’instaurer un environnement institutionnel, socio-culturel, juridique et économique favorable à la réalisation de l’égalité de genre au Sénégal », a annoncé M. Soumaré.
Elle vise également à « intégrer effectivement le genre dans les politiques, plans et projets de développement », avec une attention particulière aux personnes défavorisées que sont les femmes rurales, celles du secteur informel, les analphabètes, les handicapées, les jeunes filles scolarisées ou non, entre autres.
Le Premier ministre a également annoncé l’application, à partir de 2008, de l’égalité de traitement fiscal entre hommes et femmes, contrairement à l’usage qui prévaut jusque-là.
« Je suis venue m’inspirer du cas sénégalais de promotion des femmes, surtout dans le cadre de l’intégration régionale», a déclaré le conseiller technique au ministère malien de la Promotion de la femme, Mme Oumou Maïga, qui assistait au lancement de la SNEEG à Dakar.
« Ce pas franchi par le Sénégal est un défi lancé aux autres pays d’Afrique pour la promotion du genre », a t-elle ajouté avant de préciser que son pays, le Mali, a engagé lui aussi le processus d’élaboration de sa stratégie nationale d’égalité et d’équité de genre.
De son côté, Safiétou Diop, responsable du Réseau ’’Siggil Jiggen’’, une association de femmes sénégalaises, a soutenu qu’« aujourd’hui est un grand jour pour les femmes sénégalaises car auparavant notre lutte pour l’égalité et l’équité de genre était perçue par les politiques comme une action subversive ».
Source: APA
(M)