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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Le Sénégal fait la part belle aux femmes, mais les vieux réflexes persistent


Le Sénégal fait la part belle aux femmes, mais les vieux réflexes persistent
Les initiatives se multiplient au Sénégal, pays majoritairement musulman, pour la promotion de la parité hommes-femmes mais elle ne parviennent pas encore à véritablement modifier des comportements qui demeurent sexistes.

En septembre, le Sénat tout juste réinstitué à l'initiative du président Abdoulaye Wade a vu l'arrivée dans ses travées d'une forte proportion de femmes, qui composent désormais 40% de l'hémicycle.

En janvier, 50 femmes ont rejoint pour la première fois les rangs de la gendarmerie, et l'armée doit à son tour ouvrir ses portes aux jeunes femmes dont 300 seront recrutées avant la fin de l'année.

Dernière initiative en date, un projet a mis les femmes au volant de taxis, du jamais vu auparavant. "Taxi Sister", initiative soutenue par les autorités, vise les 2.000 conductrices d'ici la fin 2008.

Face à cette ouverture à la gente féminine de ces bastions du "sexe fort", de nombreuses voix fustigent des mesures de façade tentant de cacher selon elles un système patriarcal toujours en vigueur qui empêche les femmes de pénétrer le véritable coeur du pouvoir.

Les hommes à la tête du pays "sont obligés de montrer qu'ils agissent afin de changer la condition des femmes, mais en réalité un ordre patriarcal persiste dans ce pays", assure l'historienne Penda Mbow, militante des droits de la femme.

"Les femmes n'ont pas de pouvoir dans ce pays, le pouvoir demeure aux mains des hommes car (...) toutes ces femmes promues ou qui tentent de l'être" en sont redevables aux hommes. "Ce n'est pas (le résultat de) leur propre combat", assure-t-elle.

De même, cette ancienne ministre de la Culture estime que "même si elles ont des responsabilités, (les femmes) ne sont pas à des positions où les décisions sont prises".

"Nous n'avons pas encore atteint le niveau auquel nous pourrions avoir notre (présidente libérienne) Ellen Johnson Sirleaf. Je pense que nous devons encore progresser", affirme-t-elle.

Pour l'heure, seule une femme, Mame Madior Boye, a été Premier ministre au Sénégal, de mars 2001 à novembre 2002, et le gouvernement ne compte que cinq femmes sur 39 membres.

Le projet de "discrimination positive" "Taxi Sisters" vise à donner un nouveau visage aux taxis, et leurs petites voitures, neuves et équipées de la climatisation contrastent avec les véhicules jaune et noir souvent en mauvais état, fumants et bringuebalants qui inondent les villes du pays.

Viviane Wade, la Première dame du Sénégal, d'origine française, estime que "Taxi Sister" ouvre "un nouveau chapitre et constitue un tandem parfait avec les politiques de développement du gouvernement".

"C'est une révolution féminine!", s'exclame Sanou Top, 25 ans, une jeune conductrice à la tête couverte d'un voile islamique, déplorant toutefois les comportements machistes de ses confrères.

De leur côté, les chauffeurs de taxis voient d'un mauvais oeil les privilèges accordés à leur nouvelles collègues, qui ont notamment reçu l'autorisation de se poster à l'entrée de plusieurs prestigieux hôtels de la capitale.

"Depuis que les femmes ont demandé la parité, nous devons envisager les choses en termes d'égalité, mais maintenant il n'y en a que pour elles", proteste notamment Samba Sarr, chauffeur de taxi. "Elles vont nous détruire", prédit pour sa part Cheikh Mbaye, un chauffeur de 65 ans.


Source: TV5
(M)
Mardi 23 Octobre 2007 - 13:45
Mardi 23 Octobre 2007 - 13:52
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