Sans précédent ! Un Président qui s’adresse au peuple par les moyens d’une interview à la télévision nationale, du jamais vu dans notre pays.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi continue à imposer son rythme et sa conception du pouvoir. Rien à voir avec l’homme annoncé : sans envergure, sans volonté, sans force, sans vision…
Au contraire.
C’est sans doute la forme qui offre l’occasion de critiques. Pourquoi avoir choisi TVM ? D’un point de vue de l’envergure, la radio aurait été plus indiquée. Pourquoi le choix de TVM s’est porté sur Taqiyu Llah Led’hem pour faire cette première interview ? Pourquoi était-il habillé tout en blanc ? Il est vrai que cela faisait encore mieux ressortir l’austérité du Président en boubou ‘simple’ (sans couture extravagante) et longues manches avec manchettes. Un mot du décor : quand on veut parler de pénurie d’eau et de pâturages, il n’est pas indiqué de prendre les jardins de la présidence comme cadre. Cela suscite ‘le mauvais œil’. Au moins.
Par contre l’idée est excellente. Le Président de la République avait besoin de parler dans un média national. Pour s’expliquer sur certaines questions. N’est-ce pas lui qui subit ces jours-ci de multiples critiques venant même de son camp. L’occasion des 100 jours étant un prétexte pour les uns et les autres pour dresser les pires bilans de cet exercice. Alors cette sortie est d’abord un plaidoyer pro domo, une sorte d’exercice de franchise visant d’abord à rétablir une vérité sur un bilan, ensuite à introduire une touche nouvelle dans la relation entre le pouvoir et les populations dont il est l’émanation.
Depuis son arrivée au pouvoir, Ould Cheikh Abdallahi a voulu imposer un style et surtout un rythme. Le retard pris dans la composition du gouvernement et l’incapacité des ‘chasseurs’ d’informations à percer le mystère, a été le premier acte de l’avènement du ‘style Cheikh Abdallahi’. Puis vint la prière du vendredi au milieu des foules de la Mosquée centrale. Puis les sorties ‘inopinées’ vers les hôpitaux, ici pour la visite d’un parent, là pour voir. Cela continue aujourd’hui avec l’invitation à dîner d’un ‘groupe d’habitants de Nouakchott’, c’est la seule indication que nous avons. Probablement des anonymes qui n’ont jamais eu accès à la présidence. L’appel à la ‘salaatu il istisqa’, prière collective faites d’incantations pour demander la pluie, est une autre étape de ce style de gouvernement. Cela correspond à peu près au retour de la piété comme valeur commune de ce peuple.
Le Président Ould Cheikh Abdallahi passe à la vitesse supérieure en s’exprimant en toute franchise sur l’ensemble des problèmes du pays. Suivons-le.
Il rappelle immédiatement, en terme de bilan, que son programme «s’articulait principalement autour de deux axes : la consolidation de l’unité nationale et l’édification de l’Etat de droit». Pour le premier axe, deux points méritaient une attention particulière et une action urgente.
D’abord la question des réfugiés. «L’engagement contenu dans le programme était que, dès mon accession au pouvoir, j’allais initier des mesures pratiques pour leur permettre un retour digne dans leur pays et leur assurer des conditions de vie décentes.» Il rappellera que le sujet occupera une place centrale «lors du débat avec mon frère, le Président Ahmed Ould Daddah». Le discours du 29 juin «n’était rien d’autre que le démarrage effectif de ce projet que nous attendions tous et dont on savait qu’il devait voir le jour dans les meilleurs délais». Il n’y avait certes pas «beaucoup de détails parce qu’il fallait laisser à tous les citoyens la possibilité de se prononcer et de discuter et au comité interministériel l’opportunité de recueillir les avis et contributions de tous les acteurs : partis politiques, parlementaires, société civile, personnalités et les réfugiés eux-mêmes». Tout cela pour aboutir «à une solution qui soit la plus opportune». Pour avoir le plus large consensus possible sur la question.
Le deuxième point de la question concerne l’esclavage dont la pratique sera incriminée au terme d’une loi qui doit passer devant le gouvernement.
«Pour ce qui est de l’édification d’un Etat de droit tirant sa force de la primauté de la loi, je voudrais évoquer les actions qui ont été menées». Séparation du pouvoir, respect des lois, responsabilisation du gouvernement désormais comptable de ses actes, rénovtion de l’administration par une meilleure gestion des carrières. «Nous avons voulu lui imprimer un style nouveau qui prend en compte la compétence et le dévouement des fonctionnaires pour l’accomplissement des tâches qui leur sont dévolues». Faire en sorte que «notre administration ne soit plus régie par des dosages, calculs ou équilibres tribalistes et régionalistes qui nous font oublier l’essentiel».
«A ma connaissance, aucun citoyen ne peut aujourd’hui faire l’objet d’injustice de la part d’une autorité qui l’empêcherait d’entreprendre une action dans les limites de la loi ou d’exprimer une opinion de la manière qu’il veut». Quelques ‘déceptions’ cependant. Notamment sur l’exercice de la liberté d’expression. Pour le Président, le rôle de la presse est d’éclairer «sur la réalité qui est parfois têtue, sur ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, sur les droits mais aussi les devoirs» du citoyen. «Je pense que sur ce dernier point, les organes d’information n’ont pas suffisamment joué leur rôle». Et de dénoncer «certains propos lorsqu’ils sont dénigrants, diffamatoires ou totalement mensongers». Circonstance aggravante : «on ne peut, en aucune manière, trouver en quoi ces propos servent l’intérêt général». Et le Président de reconnaître que des pressions ont été exercées sur lui et qu’il a finalement «préféré faire la sourde oreille», parce qu’il préfère «malgré tout une liberté même exagérée à une restriction de la liberté». Au-delà du fait de reconnaître que le Président, autorité suprême, subit des pressions, la raison de l’exaspération du Président est claire. C’est avec un grand amateurisme que la presse écrite, dans ce qu’elle a de moins représentatif, se déchaîne ces derniers temps contre le nouveau pouvoir. Les mêmes metteurs en scène de ce déchaînement avaient réussi à faire peur aux autorités de transition, les amenant à les prendre en compte. La présence de médiocrités aux côtés du Président et l’inconsistance de l’administration de tutelle, avaient fini par permettre à la mauvaise graine de l’emporter. Les insuffisances actuelles sont le fruit de la mauvaise gestion du secteur par un ministre qui ne sait pas encore par quel bout tirer le diable et de l’absence d’une vision claire de la part des hautes autorités.
Autre sujet d’amertume, le dialogue avec l’opposition et la perception que celle-ci en a : «J’ai été surpris de constater par la suite que les seules informations qui ont filtré de ces entretiens (avec l’opposition) laissaient entendre que j’étais enfermé dans une tour d’ivoire, totalement déconnecté de la réalité et que mes visiteurs m’avaient informé et révélé qu’il y a des populations, dans ce pays, qui se trouvent confrontées à des difficultés de tous ordres». Il va quand même louer la dernière rencontre avec le chef de l’opposition : «une rencontre tout à fait positive et conforme à l’esprit qui doit prévaloir dans l’intérêt de notre pays».
L’eau, l’électricité, la drogue… puis un retour sur les réfugiés pour dire que la ligne d’arrivée permettra de «tourner définitivement cette page douloureuse». Des problèmes qui sont là. Qui n’ont pas de solutions immédiates mais auxquels le gouvernement pense.
«En ce qui concerne l’aliment de bétail, nos moyens ne nous ont pas permis d’apporter l’aide que nous voulions fournir mais il faut dire que l’Etat ne peut intervenir que dans les limites des moyens disponibles». Et de reconnaître toutes les difficultés du nouveau pouvoir : «Je veux enfin exprimer ma compassion sincère avec toutes les souffrances et mes profonds regrets pour l’incapacité de l’Etat à subvenir à certaine attentes». Aveu d’impuissance ou franchise désinvolte ? Les avis divergent. Ould Cheikh Abdallahi a préféré dire la vérité quoi qu’elle coûte. Cela nous rappelle qu’en 1964, Moktar Ould Daddah avait créé un ‘bouleversement’ en renonçant, unilatéralement, à la subvention budgétaire française. Le parallèle peut-il être fait ? Le résultat est en tout cas le même : appel à compter sur nos propres forces, nos ressources propres. Surtout que toute intervention intempestive de l’Etat ne peut être que sous forme de recours à la planche à billets. Un recours qui créerait des problèmes avec nos partenaires et hypothéquerait, encore une fois, notre économie. Un recours qui signifierait un retour en arrière par rapport aux engagements dans la rigueur de gestion. Nous venons de loin. Il faut se le rappeler.
Par contre ce qu’il ne faut plus accepter, c’est que les sorties du Président ne soient pas suivies d’effets. Quand le Président est allé à l’hôpital national, il devait annoncer un nouvel investissement pour tel ou tel secteur de cette institution catastrophée. Quand il est allé au Sénégal, cela aurait dû être l’occasion de lancer la construction du pont entre les deux pays. Quand il a fait son adresse du 29 juin, un débat public devait suivre à TVM et Radio Mauritanie. Quand il est parti au Koweït, cela devait finir sur un retour en force de la coopération avec ce pays. Aujourd’hui, nous attendons que ce discours soit suivi d’un assainissement complet de la presse et de l’administration. Il faut enfin savoir que les ‘entrées’ de l’année passée (Woodside et Chinguitel) sont le fruit d’actes politiques et non du hasard. Initier et entreprendre. Ce devrait être la tâche du gouvernement.
Ould Oumeïr
La Tribune N° 360
Source: FLAMNET
(M)
Sidi Ould Cheikh Abdallahi continue à imposer son rythme et sa conception du pouvoir. Rien à voir avec l’homme annoncé : sans envergure, sans volonté, sans force, sans vision…
Au contraire.
C’est sans doute la forme qui offre l’occasion de critiques. Pourquoi avoir choisi TVM ? D’un point de vue de l’envergure, la radio aurait été plus indiquée. Pourquoi le choix de TVM s’est porté sur Taqiyu Llah Led’hem pour faire cette première interview ? Pourquoi était-il habillé tout en blanc ? Il est vrai que cela faisait encore mieux ressortir l’austérité du Président en boubou ‘simple’ (sans couture extravagante) et longues manches avec manchettes. Un mot du décor : quand on veut parler de pénurie d’eau et de pâturages, il n’est pas indiqué de prendre les jardins de la présidence comme cadre. Cela suscite ‘le mauvais œil’. Au moins.
Par contre l’idée est excellente. Le Président de la République avait besoin de parler dans un média national. Pour s’expliquer sur certaines questions. N’est-ce pas lui qui subit ces jours-ci de multiples critiques venant même de son camp. L’occasion des 100 jours étant un prétexte pour les uns et les autres pour dresser les pires bilans de cet exercice. Alors cette sortie est d’abord un plaidoyer pro domo, une sorte d’exercice de franchise visant d’abord à rétablir une vérité sur un bilan, ensuite à introduire une touche nouvelle dans la relation entre le pouvoir et les populations dont il est l’émanation.
Depuis son arrivée au pouvoir, Ould Cheikh Abdallahi a voulu imposer un style et surtout un rythme. Le retard pris dans la composition du gouvernement et l’incapacité des ‘chasseurs’ d’informations à percer le mystère, a été le premier acte de l’avènement du ‘style Cheikh Abdallahi’. Puis vint la prière du vendredi au milieu des foules de la Mosquée centrale. Puis les sorties ‘inopinées’ vers les hôpitaux, ici pour la visite d’un parent, là pour voir. Cela continue aujourd’hui avec l’invitation à dîner d’un ‘groupe d’habitants de Nouakchott’, c’est la seule indication que nous avons. Probablement des anonymes qui n’ont jamais eu accès à la présidence. L’appel à la ‘salaatu il istisqa’, prière collective faites d’incantations pour demander la pluie, est une autre étape de ce style de gouvernement. Cela correspond à peu près au retour de la piété comme valeur commune de ce peuple.
Le Président Ould Cheikh Abdallahi passe à la vitesse supérieure en s’exprimant en toute franchise sur l’ensemble des problèmes du pays. Suivons-le.
Il rappelle immédiatement, en terme de bilan, que son programme «s’articulait principalement autour de deux axes : la consolidation de l’unité nationale et l’édification de l’Etat de droit». Pour le premier axe, deux points méritaient une attention particulière et une action urgente.
D’abord la question des réfugiés. «L’engagement contenu dans le programme était que, dès mon accession au pouvoir, j’allais initier des mesures pratiques pour leur permettre un retour digne dans leur pays et leur assurer des conditions de vie décentes.» Il rappellera que le sujet occupera une place centrale «lors du débat avec mon frère, le Président Ahmed Ould Daddah». Le discours du 29 juin «n’était rien d’autre que le démarrage effectif de ce projet que nous attendions tous et dont on savait qu’il devait voir le jour dans les meilleurs délais». Il n’y avait certes pas «beaucoup de détails parce qu’il fallait laisser à tous les citoyens la possibilité de se prononcer et de discuter et au comité interministériel l’opportunité de recueillir les avis et contributions de tous les acteurs : partis politiques, parlementaires, société civile, personnalités et les réfugiés eux-mêmes». Tout cela pour aboutir «à une solution qui soit la plus opportune». Pour avoir le plus large consensus possible sur la question.
Le deuxième point de la question concerne l’esclavage dont la pratique sera incriminée au terme d’une loi qui doit passer devant le gouvernement.
«Pour ce qui est de l’édification d’un Etat de droit tirant sa force de la primauté de la loi, je voudrais évoquer les actions qui ont été menées». Séparation du pouvoir, respect des lois, responsabilisation du gouvernement désormais comptable de ses actes, rénovtion de l’administration par une meilleure gestion des carrières. «Nous avons voulu lui imprimer un style nouveau qui prend en compte la compétence et le dévouement des fonctionnaires pour l’accomplissement des tâches qui leur sont dévolues». Faire en sorte que «notre administration ne soit plus régie par des dosages, calculs ou équilibres tribalistes et régionalistes qui nous font oublier l’essentiel».
«A ma connaissance, aucun citoyen ne peut aujourd’hui faire l’objet d’injustice de la part d’une autorité qui l’empêcherait d’entreprendre une action dans les limites de la loi ou d’exprimer une opinion de la manière qu’il veut». Quelques ‘déceptions’ cependant. Notamment sur l’exercice de la liberté d’expression. Pour le Président, le rôle de la presse est d’éclairer «sur la réalité qui est parfois têtue, sur ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, sur les droits mais aussi les devoirs» du citoyen. «Je pense que sur ce dernier point, les organes d’information n’ont pas suffisamment joué leur rôle». Et de dénoncer «certains propos lorsqu’ils sont dénigrants, diffamatoires ou totalement mensongers». Circonstance aggravante : «on ne peut, en aucune manière, trouver en quoi ces propos servent l’intérêt général». Et le Président de reconnaître que des pressions ont été exercées sur lui et qu’il a finalement «préféré faire la sourde oreille», parce qu’il préfère «malgré tout une liberté même exagérée à une restriction de la liberté». Au-delà du fait de reconnaître que le Président, autorité suprême, subit des pressions, la raison de l’exaspération du Président est claire. C’est avec un grand amateurisme que la presse écrite, dans ce qu’elle a de moins représentatif, se déchaîne ces derniers temps contre le nouveau pouvoir. Les mêmes metteurs en scène de ce déchaînement avaient réussi à faire peur aux autorités de transition, les amenant à les prendre en compte. La présence de médiocrités aux côtés du Président et l’inconsistance de l’administration de tutelle, avaient fini par permettre à la mauvaise graine de l’emporter. Les insuffisances actuelles sont le fruit de la mauvaise gestion du secteur par un ministre qui ne sait pas encore par quel bout tirer le diable et de l’absence d’une vision claire de la part des hautes autorités.
Autre sujet d’amertume, le dialogue avec l’opposition et la perception que celle-ci en a : «J’ai été surpris de constater par la suite que les seules informations qui ont filtré de ces entretiens (avec l’opposition) laissaient entendre que j’étais enfermé dans une tour d’ivoire, totalement déconnecté de la réalité et que mes visiteurs m’avaient informé et révélé qu’il y a des populations, dans ce pays, qui se trouvent confrontées à des difficultés de tous ordres». Il va quand même louer la dernière rencontre avec le chef de l’opposition : «une rencontre tout à fait positive et conforme à l’esprit qui doit prévaloir dans l’intérêt de notre pays».
L’eau, l’électricité, la drogue… puis un retour sur les réfugiés pour dire que la ligne d’arrivée permettra de «tourner définitivement cette page douloureuse». Des problèmes qui sont là. Qui n’ont pas de solutions immédiates mais auxquels le gouvernement pense.
«En ce qui concerne l’aliment de bétail, nos moyens ne nous ont pas permis d’apporter l’aide que nous voulions fournir mais il faut dire que l’Etat ne peut intervenir que dans les limites des moyens disponibles». Et de reconnaître toutes les difficultés du nouveau pouvoir : «Je veux enfin exprimer ma compassion sincère avec toutes les souffrances et mes profonds regrets pour l’incapacité de l’Etat à subvenir à certaine attentes». Aveu d’impuissance ou franchise désinvolte ? Les avis divergent. Ould Cheikh Abdallahi a préféré dire la vérité quoi qu’elle coûte. Cela nous rappelle qu’en 1964, Moktar Ould Daddah avait créé un ‘bouleversement’ en renonçant, unilatéralement, à la subvention budgétaire française. Le parallèle peut-il être fait ? Le résultat est en tout cas le même : appel à compter sur nos propres forces, nos ressources propres. Surtout que toute intervention intempestive de l’Etat ne peut être que sous forme de recours à la planche à billets. Un recours qui créerait des problèmes avec nos partenaires et hypothéquerait, encore une fois, notre économie. Un recours qui signifierait un retour en arrière par rapport aux engagements dans la rigueur de gestion. Nous venons de loin. Il faut se le rappeler.
Par contre ce qu’il ne faut plus accepter, c’est que les sorties du Président ne soient pas suivies d’effets. Quand le Président est allé à l’hôpital national, il devait annoncer un nouvel investissement pour tel ou tel secteur de cette institution catastrophée. Quand il est allé au Sénégal, cela aurait dû être l’occasion de lancer la construction du pont entre les deux pays. Quand il a fait son adresse du 29 juin, un débat public devait suivre à TVM et Radio Mauritanie. Quand il est parti au Koweït, cela devait finir sur un retour en force de la coopération avec ce pays. Aujourd’hui, nous attendons que ce discours soit suivi d’un assainissement complet de la presse et de l’administration. Il faut enfin savoir que les ‘entrées’ de l’année passée (Woodside et Chinguitel) sont le fruit d’actes politiques et non du hasard. Initier et entreprendre. Ce devrait être la tâche du gouvernement.
Ould Oumeïr
La Tribune N° 360
Source: FLAMNET
(M)