Le Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a reçu en audience, jeudi après-midi au palais présidentiel à Nouakchott, une délégation de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH), conduite par M. Sidiki Kaba, président d'honneur de la fédération et comprenant Me Olivier Foks, avocat français et membre de la FIDH.
L'audience s'est déroulée en présence de M. Sidi Mohamed Ould Amajar, directeur de cabinet du Président de la République et Me Fatimata M'Baye, présidente de l'Association Mauritanienne des Droits de l'Homme et vice-présidente de la FIDH.
A sa sortie d'audience, M. Sidiki Kaba a déclaré à la presse qu'il a eu des discussions intéressantes avec le Président de la République sur l'état de la démocratie et des droits de l'homme en Mauritanie.
Il a ajouté en disant :" Nous avons exprimé au président nos encouragements pour les avancées démocratiques que nous avons constatées ici en Mauritanie et souhaitons que les processus qui sont engagés puissent être menés dans leur terme pour qu'il y ait un Etat de droit et une justice indépendante".
Le président d'honneur de la FIDH a encore déclaré avoir "exprimé au président ses préoccupations" au sujet de deux points dont le premier se rapporte au passif humanitaire "dont le règlement m'apparaît essentiel pour la réconciliation nationale en Mauritanie", a-t-il précisé.
Le deuxième point porte, selon lui, sur "la question de l'impunité qu'il considère comme un fléau dont il est important d'y apporter une solution de manière à ce qu'il n'y ait pas de prime et d'encouragement à des personnes malintentionnées de continuer à agir en toute impunité".
Par rapport à cette question, M. Sidiki Kaba a dit : "nous avons eu l'assurance du Président de la République qu'il s'engagera pour garantir l'Etat de droit, les libertés fondamentales et l'indépendance de la justice".
Parlant de l'objectif de sa visite en Mauritanie, le patron de la FIDH a précisé qu'il venu restituer un rapport rédigé par son institution sur le dossier " des détenus considérés comme des islamistes".
Et d'indiquer que "nous avons pu constater qu'ils ont été victimes de la torture", soulignant que "ces allégations doivent trouver à travers une commission que nous avons suggérée au Président de la République, soit un démentit formel, ou soit une réponse qui demandera plus tard que l'on puisse aller dans le sens de sanctions contre les personnes qui ont commis cette pratique que le président lui- même reprouve".
Source: AMI
(M)
L'audience s'est déroulée en présence de M. Sidi Mohamed Ould Amajar, directeur de cabinet du Président de la République et Me Fatimata M'Baye, présidente de l'Association Mauritanienne des Droits de l'Homme et vice-présidente de la FIDH.
A sa sortie d'audience, M. Sidiki Kaba a déclaré à la presse qu'il a eu des discussions intéressantes avec le Président de la République sur l'état de la démocratie et des droits de l'homme en Mauritanie.
Il a ajouté en disant :" Nous avons exprimé au président nos encouragements pour les avancées démocratiques que nous avons constatées ici en Mauritanie et souhaitons que les processus qui sont engagés puissent être menés dans leur terme pour qu'il y ait un Etat de droit et une justice indépendante".
Le président d'honneur de la FIDH a encore déclaré avoir "exprimé au président ses préoccupations" au sujet de deux points dont le premier se rapporte au passif humanitaire "dont le règlement m'apparaît essentiel pour la réconciliation nationale en Mauritanie", a-t-il précisé.
Le deuxième point porte, selon lui, sur "la question de l'impunité qu'il considère comme un fléau dont il est important d'y apporter une solution de manière à ce qu'il n'y ait pas de prime et d'encouragement à des personnes malintentionnées de continuer à agir en toute impunité".
Par rapport à cette question, M. Sidiki Kaba a dit : "nous avons eu l'assurance du Président de la République qu'il s'engagera pour garantir l'Etat de droit, les libertés fondamentales et l'indépendance de la justice".
Parlant de l'objectif de sa visite en Mauritanie, le patron de la FIDH a précisé qu'il venu restituer un rapport rédigé par son institution sur le dossier " des détenus considérés comme des islamistes".
Et d'indiquer que "nous avons pu constater qu'ils ont été victimes de la torture", soulignant que "ces allégations doivent trouver à travers une commission que nous avons suggérée au Président de la République, soit un démentit formel, ou soit une réponse qui demandera plus tard que l'on puisse aller dans le sens de sanctions contre les personnes qui ont commis cette pratique que le président lui- même reprouve".
Source: AMI
(M)