Le président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a insisté dimanche, à l’occasion d’une interview à la télévision mauritanienne (TVM), marquant ses 100 jours au pouvoir, sur le sens et la portée de son discours du 29 juin dernier relatif au retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
« Il s’agit de citoyens mauritaniens réfugiés ailleurs, dans des camps, et qui doivent être rétablis dans leurs droits », a plaidé le chef de l’Etat mauritanien, ajoutant qu’il s’agit d’une « question nationale qui ne doit pas faire l’objet de surenchère et de spéculation politiques ».
Le président mauritanien a, sur cette question, mis en garde contre toute tentative d’établir un lien entre le retour des réfugiés et celui des Mauritaniens rapatriés du Sénégal, indiquant que cette question ne peut être traitée que dans le cadre des négociations entre les deux Etats.
Le chef de l’Etat mauritanien a par ailleurs évoqué le problème de la drogue, réaffirmant avec fermeté que l’enquête à propos des récentes saisies de drogue, - 629 kg d’héroïne - ira jusqu’au bout.
Il s’agit pour lui d’un phénomène grave et nuisible sur tous les plans, indiquant que le démantèlement du réseau de trafiquants de drogue est une action de longue haleine qui demande du temps.
Défendant l’action du gouvernement, le président a dit que le problème de l’eau et de l’électricité a toujours été posé mais qu’il a été cette année amplifié à cause de la liberté dont jouit la presse étatique, indiquant qu’il fait l’objet d’une pression sans précédant pour réduire le champ de liberté de celle-ci. Cela ce n’est pas ma conviction, je suis pour « un excès de la liberté », a-t-il précisé.
Assis sur une chaise dans le jardin du palais présidentiel, drapé d’un boubou, Ould Cheikh Abdallahi a critiqué l’attitude des leaders des partis de l’opposition qui cherchent à le présenter au public comme quelqu’un qui n’a pas conscience de la situation du pays. Il a cependant qualifié de « positive » sa dernière rencontre avec le chef de l’opposition.
Les analystes voient dans cette interview une réaction vis-à-vis d’un contre courant qui se dessine par rapport au retour des réfugiés et un signal fort pour réaffirmer son soutien au gouvernement dont les Mauritaniens doutent déjà de la capacité à régler les problèmes les plus urgents.
Par ailleurs, une prière a été organisée dimanche sur l’ensemble du territoire mauritanien, sur ordre du président, pour implorer Allah pour gratifie le pays de pluies.
Dimanche après-midi, l’Agence d’informations de Mauritanie (AMI, officielle) faisait état de précipitions dans le sud-est du pays.
Source: APA
(M)
« Il s’agit de citoyens mauritaniens réfugiés ailleurs, dans des camps, et qui doivent être rétablis dans leurs droits », a plaidé le chef de l’Etat mauritanien, ajoutant qu’il s’agit d’une « question nationale qui ne doit pas faire l’objet de surenchère et de spéculation politiques ».
Le président mauritanien a, sur cette question, mis en garde contre toute tentative d’établir un lien entre le retour des réfugiés et celui des Mauritaniens rapatriés du Sénégal, indiquant que cette question ne peut être traitée que dans le cadre des négociations entre les deux Etats.
Le chef de l’Etat mauritanien a par ailleurs évoqué le problème de la drogue, réaffirmant avec fermeté que l’enquête à propos des récentes saisies de drogue, - 629 kg d’héroïne - ira jusqu’au bout.
Il s’agit pour lui d’un phénomène grave et nuisible sur tous les plans, indiquant que le démantèlement du réseau de trafiquants de drogue est une action de longue haleine qui demande du temps.
Défendant l’action du gouvernement, le président a dit que le problème de l’eau et de l’électricité a toujours été posé mais qu’il a été cette année amplifié à cause de la liberté dont jouit la presse étatique, indiquant qu’il fait l’objet d’une pression sans précédant pour réduire le champ de liberté de celle-ci. Cela ce n’est pas ma conviction, je suis pour « un excès de la liberté », a-t-il précisé.
Assis sur une chaise dans le jardin du palais présidentiel, drapé d’un boubou, Ould Cheikh Abdallahi a critiqué l’attitude des leaders des partis de l’opposition qui cherchent à le présenter au public comme quelqu’un qui n’a pas conscience de la situation du pays. Il a cependant qualifié de « positive » sa dernière rencontre avec le chef de l’opposition.
Les analystes voient dans cette interview une réaction vis-à-vis d’un contre courant qui se dessine par rapport au retour des réfugiés et un signal fort pour réaffirmer son soutien au gouvernement dont les Mauritaniens doutent déjà de la capacité à régler les problèmes les plus urgents.
Par ailleurs, une prière a été organisée dimanche sur l’ensemble du territoire mauritanien, sur ordre du président, pour implorer Allah pour gratifie le pays de pluies.
Dimanche après-midi, l’Agence d’informations de Mauritanie (AMI, officielle) faisait état de précipitions dans le sud-est du pays.
Source: APA
(M)