Le président mauritanien, M.Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, qui séjourne depuis samedi à Paris pour sa première visite officielle, veut «redynamiser » la coopération, essentiellement économique et financière, avec la France, pays avec lequel la Mauritanie est liée par des « relations historiques », explique-t-on officiellement, à Nouakchott.
La dernière session de la grande commission mixe franco-mauritanienne remonte à 1998, c qui n’a pas empêché une poursuite de l’appui de Paris à la politique économique de son partenaire.
Ainsi, selon un document officiel, le Fonds d’Aide et de coopération (FAC) et l’Agence Française de Développement (AFD), ont alloué à la Mauritanie, sur la base de conventions de financement signées durant la période 1985-2007, des sommes ayant atteint environ 370 835 000 euros dont 70,3 % sous forme de subventions et 29,7% pour des prêts concessionnels.
"Cet effort de développement a été soutenu par des mesures importantes d’allègement de la dette, sous forme de subventions budgétaires", ajoute le document.
Le projet d’ajustement du secteur agricole, le balisage du Port de Nouakdhibou, l’acquisition d’un bateau pour la surveillance maritime, la réhabilitation des aéroports de Tidjikja, Kaédi et Sélibaby, le financement du projet minier de M’Haoudatt, ainsi que la réhabilitation des aéroports de Nouakchott et de Nouadhibou, ont été, durant les vingt dernières années, parmi les principales destinations axes de la coopération française avec la Mauritanie, selon les sources de la coopération française.
La coopération militaire a été suspendue sous le régime de Maaouya Ould Taya (1984-2005) suite à l’arrestation, par les services de sécurités français, d’un officier mauritanien, le capitaine Ely Ould Dah, alors que ce dernier était en stage en France. Motif de l’arrestation, torture sur d’anciens militaires négro - mauritaniens.
Réagissant sur cet acte de la part de la Justice française, le président Taya avait renvoyé les conseillers militaires français de l’état major et à l’EMI (école militaire interarmes d’Atar), puis et instauré un visa d’entrée pour tout français désirant se rendre en Mauritanie.
L’actuelle président français Nicolas Sarkozy a déjà visité des pays voisins de la Mauritanie, en l’occurrence, le Sénégal, l’Algérie et le Maroc.
Après Paris, le président Ould Cheikh Abdallah se rendra le 17 novembre à Tripoli, à l’invitation du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Source: APA - dimanche 28 octobre 2007
(M)
La dernière session de la grande commission mixe franco-mauritanienne remonte à 1998, c qui n’a pas empêché une poursuite de l’appui de Paris à la politique économique de son partenaire.
Ainsi, selon un document officiel, le Fonds d’Aide et de coopération (FAC) et l’Agence Française de Développement (AFD), ont alloué à la Mauritanie, sur la base de conventions de financement signées durant la période 1985-2007, des sommes ayant atteint environ 370 835 000 euros dont 70,3 % sous forme de subventions et 29,7% pour des prêts concessionnels.
"Cet effort de développement a été soutenu par des mesures importantes d’allègement de la dette, sous forme de subventions budgétaires", ajoute le document.
Le projet d’ajustement du secteur agricole, le balisage du Port de Nouakdhibou, l’acquisition d’un bateau pour la surveillance maritime, la réhabilitation des aéroports de Tidjikja, Kaédi et Sélibaby, le financement du projet minier de M’Haoudatt, ainsi que la réhabilitation des aéroports de Nouakchott et de Nouadhibou, ont été, durant les vingt dernières années, parmi les principales destinations axes de la coopération française avec la Mauritanie, selon les sources de la coopération française.
La coopération militaire a été suspendue sous le régime de Maaouya Ould Taya (1984-2005) suite à l’arrestation, par les services de sécurités français, d’un officier mauritanien, le capitaine Ely Ould Dah, alors que ce dernier était en stage en France. Motif de l’arrestation, torture sur d’anciens militaires négro - mauritaniens.
Réagissant sur cet acte de la part de la Justice française, le président Taya avait renvoyé les conseillers militaires français de l’état major et à l’EMI (école militaire interarmes d’Atar), puis et instauré un visa d’entrée pour tout français désirant se rendre en Mauritanie.
L’actuelle président français Nicolas Sarkozy a déjà visité des pays voisins de la Mauritanie, en l’occurrence, le Sénégal, l’Algérie et le Maroc.
Après Paris, le président Ould Cheikh Abdallah se rendra le 17 novembre à Tripoli, à l’invitation du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Source: APA - dimanche 28 octobre 2007
(M)