Au moment où se célèbre la Journée Mondiale du Réfugié, il nous paraît utile de faire le point de la situation au Sénégal et à Dakar en particulier.
La situation de milliers de réfugiés mauritaniens depuis les tristes évènements de 1989 reste toujours une préoccupation même si la situation politique en Mauritanie a évolué avec la fin de la transition et l’organisation d’élections et la volonté politique des autorités de ce pays pour un retour de tous les réfugiés vivant au Sénégal et au Mali. Cette situation permet, aujourd’hui, d’espérer que ce long exil trouvera bientôt une solution durable.
Nous nous attarderons davantage sur la situation des « réfugiés urbains » qui pour la plupart vivent à Dakar. Cette population de « réfugiés urbain » est surtout composée de Rwandais, de Congolais, de Togolais, de Sierra Léonais, de Libériens, de Guinéens Ivoiriens etc. Pour ce qui est des Rwandais et des Congolais leur nombre a fortement diminué.
La fin de la guerre civile au Liberia et en Sierra Leone aurait dû, pensait-on, entraîner le retour de beaucoup de leurs ressortissants présents au Sénégal. Des programmes de rapatriement ont été mis sur pied par le H.C.R. Beaucoup sont partis et, après avoir découvert la réalité actuelle de leur pays, certains sont revenus. Ils préfèrent végéter à Dakar, sans y bénéficier désormais d’aucun appui institutionnel, plutôt que d’affronter les difficultés de la réhabilitation du pays.
Quant aux crises survenues en Côte d’Ivoire et en Guinée, elles n’ont pas entraîné un afflux de réfugiés vers le Sénégal. C’est surtout avec la crise survenue au Togo que le Sénégal a été confronté à l’arrivée de jeunes réfugiés qui se sont mis en route alors même que les camps de réfugiés du Bénin (pays le proche) commençaient à être fermés et les conditions d’un retour au pays d’origine paraissaient réunis.
Le statut de Réfugié est attribué sur la base de la convention de 51 et la convention de l’OUA de 69 traitant des aspects spécifiques aux réfugiés Africains. Ceux qui viennent au Sénégal pour des motifs autres que ceux dégagés par les instruments internationaux pertinents relatifs aux réfugiés pourraient ne pas être éligibles pour bénéficier de la protection internationale.
Nous qui travaillons avec cette population d’origines et de motivations diverses et qui tentons, avec des moyens modestes, de les aider à survivre dignement, nous aimerions dire que la Téranga n’est pas un vain mot au Sénégal. En effet, la tolérance et l’hospitalité dont bénéficient les étrangers dans ce pays et dans cette ville, en particulier dans les milieux modestes, sont pour nous à la fois un grand soutien à nos actions et une source d’émerveillement.
A l’occasion de la Journée Mondiale du Réfugié nous remercions le peuple Sénégalais, l’état du Sénégal, les organisations humanitaires et le HCR qui ne cessent d’apporter leur soutien à la protection de ces groupes vulnérables.
Enfin, nous lançons un appel :
• A l’état du Sénégal, pour une révision des procédures de détermination du statut de réfugiés dans le but de les rendre beaucoup plus efficaces afin de réduire le nombre de demandeurs d’asile en attente d’être édifiés sur leur sort.
• Au HCR, pour le développement et le renforcement du partenariat avec les autres acteurs du secteur.
• Aux réfugiés et demandeurs d’asile pour le respect des lois et règlements en vigueur au Sénégal, leur pays d’accueil.
PARINAC « Partnership in Action »:
AMNESTY INTERNATIONAL – Section Sénégal
PARI (Point d’Accueil pour Réfugiés et Immigrés - CARITAS)
OFADEC (Office africain pour le Développement et la Coopération)
RADDHO (Rencontre Africaine pour les Droits de l’Homme)
WARIPNET (West African Refugee IDP Network)
source : Alwihda (Sénégal)
via cridem
La situation de milliers de réfugiés mauritaniens depuis les tristes évènements de 1989 reste toujours une préoccupation même si la situation politique en Mauritanie a évolué avec la fin de la transition et l’organisation d’élections et la volonté politique des autorités de ce pays pour un retour de tous les réfugiés vivant au Sénégal et au Mali. Cette situation permet, aujourd’hui, d’espérer que ce long exil trouvera bientôt une solution durable.
Nous nous attarderons davantage sur la situation des « réfugiés urbains » qui pour la plupart vivent à Dakar. Cette population de « réfugiés urbain » est surtout composée de Rwandais, de Congolais, de Togolais, de Sierra Léonais, de Libériens, de Guinéens Ivoiriens etc. Pour ce qui est des Rwandais et des Congolais leur nombre a fortement diminué.
La fin de la guerre civile au Liberia et en Sierra Leone aurait dû, pensait-on, entraîner le retour de beaucoup de leurs ressortissants présents au Sénégal. Des programmes de rapatriement ont été mis sur pied par le H.C.R. Beaucoup sont partis et, après avoir découvert la réalité actuelle de leur pays, certains sont revenus. Ils préfèrent végéter à Dakar, sans y bénéficier désormais d’aucun appui institutionnel, plutôt que d’affronter les difficultés de la réhabilitation du pays.
Quant aux crises survenues en Côte d’Ivoire et en Guinée, elles n’ont pas entraîné un afflux de réfugiés vers le Sénégal. C’est surtout avec la crise survenue au Togo que le Sénégal a été confronté à l’arrivée de jeunes réfugiés qui se sont mis en route alors même que les camps de réfugiés du Bénin (pays le proche) commençaient à être fermés et les conditions d’un retour au pays d’origine paraissaient réunis.
Le statut de Réfugié est attribué sur la base de la convention de 51 et la convention de l’OUA de 69 traitant des aspects spécifiques aux réfugiés Africains. Ceux qui viennent au Sénégal pour des motifs autres que ceux dégagés par les instruments internationaux pertinents relatifs aux réfugiés pourraient ne pas être éligibles pour bénéficier de la protection internationale.
Nous qui travaillons avec cette population d’origines et de motivations diverses et qui tentons, avec des moyens modestes, de les aider à survivre dignement, nous aimerions dire que la Téranga n’est pas un vain mot au Sénégal. En effet, la tolérance et l’hospitalité dont bénéficient les étrangers dans ce pays et dans cette ville, en particulier dans les milieux modestes, sont pour nous à la fois un grand soutien à nos actions et une source d’émerveillement.
A l’occasion de la Journée Mondiale du Réfugié nous remercions le peuple Sénégalais, l’état du Sénégal, les organisations humanitaires et le HCR qui ne cessent d’apporter leur soutien à la protection de ces groupes vulnérables.
Enfin, nous lançons un appel :
• A l’état du Sénégal, pour une révision des procédures de détermination du statut de réfugiés dans le but de les rendre beaucoup plus efficaces afin de réduire le nombre de demandeurs d’asile en attente d’être édifiés sur leur sort.
• Au HCR, pour le développement et le renforcement du partenariat avec les autres acteurs du secteur.
• Aux réfugiés et demandeurs d’asile pour le respect des lois et règlements en vigueur au Sénégal, leur pays d’accueil.
PARINAC « Partnership in Action »:
AMNESTY INTERNATIONAL – Section Sénégal
PARI (Point d’Accueil pour Réfugiés et Immigrés - CARITAS)
OFADEC (Office africain pour le Développement et la Coopération)
RADDHO (Rencontre Africaine pour les Droits de l’Homme)
WARIPNET (West African Refugee IDP Network)
source : Alwihda (Sénégal)
via cridem