Le ministre mauritanien de l’Intérieur, Yall Zakaria Alassane, a mis en garde vendredi soir les auteurs des troubles survenus ces derniers jours dans la capitale mauritanienne et certaines villes de l’intérieur, accusant l’opposition d’être l’instigatrice de ces manifestations.
Une série de manifestations contre la flambée des prix des denrées de base ont perturbé ces derniers jours les activités dans certaines villes, causant des dégâts sur les édifices publics et les biens privés.
« Les manifestations violentes et non autorisées ne peuvent constituer une forme acceptable d’expression dans un pays démocratique où toutes les formes légales de protestation sont permises et où les autorités sont dans de bonnes dispositions pour échanger et se concerter pour trouver les solutions les meilleures aux problèmes », a indiqué le ministre.
« Elles partaient des établissements scolaires mais ont été récupérées par des individus étrangers à la famille scolaire. Pour des raisons obscures, ils manipulent et orientent les manifestants en les incitant à s’attaquer aux biens publics et aux symboles de l’Etat », a déploré le ministre dans une déclaration dont copie a été remise à APA à Nouakchott.
M. Zakariya indique que ces attaques, qui ont visé à chaque fois les bureaux et résidences des autorités, les bureaux des services de sécurité et des services publics en général et les éléments des forces de sécurité, ont été particulièrement violentes à Djigueny et Kankossa.
« Cette violence qui n’avait d’égal que la volonté destructrice affichée par les manifestants de porter atteinte aux intérêts et à la crédibilité de l’Etat, a contraint les éléments des forces de l’ordre présents sur les lieux à procéder à des tirs de sommation pour stopper la foule qui déferlait vers les édifices publics et les menaçaient directement".
Pour le ministre, « ces agissements inexplicables et inacceptables sont étrangers à nos valeurs de tolérance, de respect de la chose publique et de l’ordre légal et sont d’autant plus condamnables que notre pays et ses dirigeants ont largement ouvert le champ des libertés d’expression et d’opinion tant au plan individuel que collectif, jusqu’aux limites du tolérable ». Il a averti que les auteurs de ces actes s’exposent à toute la rigueur de la loi.
Le ministre a également appelé à l’esprit de responsabilité dont le peuple mauritaniens a toujours su faire preuve pour aider à trouver, par « les voies pacifiques que nous offrent notre Sainte Religion, notre longue tradition de concertation et de dialogue et les acquis démocratiques qui constituent aujourd’hui une fierté nationale, les solutions appropriées à nos problèmes. Ces voies existent et doivent être privilégiées à tout prix".
Parlant des dégâts, le ministre de l’Intérieur a dit que ces manifestations ont provoqué dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre 13 blessés au total dont 2 graves, ajoutant qu’un manifestant grièvement atteint à Kankossa, a succombé à ses blessures au cours de son évacuation vers l’hôpital régional.
Il a affirmé que "le gouvernement a pris toutes les dispositions pour faire face à cette situation, ajoutant que les auteurs, les responsables, les personnes impliquées ou prises en flagrant délit, seront arrêtées et déférées devant la justice et la sécurité des personnes et des biens assurées, quelqu’en soit le prix et force restera à la loi ».
APA a appris que des militants de partis de l’opposition ont été arrêtés au Hodh El Gharbi (800 km à l’est de Nouakchott).
Source: APA 10 novembre 2007
Une série de manifestations contre la flambée des prix des denrées de base ont perturbé ces derniers jours les activités dans certaines villes, causant des dégâts sur les édifices publics et les biens privés.
« Les manifestations violentes et non autorisées ne peuvent constituer une forme acceptable d’expression dans un pays démocratique où toutes les formes légales de protestation sont permises et où les autorités sont dans de bonnes dispositions pour échanger et se concerter pour trouver les solutions les meilleures aux problèmes », a indiqué le ministre.
« Elles partaient des établissements scolaires mais ont été récupérées par des individus étrangers à la famille scolaire. Pour des raisons obscures, ils manipulent et orientent les manifestants en les incitant à s’attaquer aux biens publics et aux symboles de l’Etat », a déploré le ministre dans une déclaration dont copie a été remise à APA à Nouakchott.
M. Zakariya indique que ces attaques, qui ont visé à chaque fois les bureaux et résidences des autorités, les bureaux des services de sécurité et des services publics en général et les éléments des forces de sécurité, ont été particulièrement violentes à Djigueny et Kankossa.
« Cette violence qui n’avait d’égal que la volonté destructrice affichée par les manifestants de porter atteinte aux intérêts et à la crédibilité de l’Etat, a contraint les éléments des forces de l’ordre présents sur les lieux à procéder à des tirs de sommation pour stopper la foule qui déferlait vers les édifices publics et les menaçaient directement".
Pour le ministre, « ces agissements inexplicables et inacceptables sont étrangers à nos valeurs de tolérance, de respect de la chose publique et de l’ordre légal et sont d’autant plus condamnables que notre pays et ses dirigeants ont largement ouvert le champ des libertés d’expression et d’opinion tant au plan individuel que collectif, jusqu’aux limites du tolérable ». Il a averti que les auteurs de ces actes s’exposent à toute la rigueur de la loi.
Le ministre a également appelé à l’esprit de responsabilité dont le peuple mauritaniens a toujours su faire preuve pour aider à trouver, par « les voies pacifiques que nous offrent notre Sainte Religion, notre longue tradition de concertation et de dialogue et les acquis démocratiques qui constituent aujourd’hui une fierté nationale, les solutions appropriées à nos problèmes. Ces voies existent et doivent être privilégiées à tout prix".
Parlant des dégâts, le ministre de l’Intérieur a dit que ces manifestations ont provoqué dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre 13 blessés au total dont 2 graves, ajoutant qu’un manifestant grièvement atteint à Kankossa, a succombé à ses blessures au cours de son évacuation vers l’hôpital régional.
Il a affirmé que "le gouvernement a pris toutes les dispositions pour faire face à cette situation, ajoutant que les auteurs, les responsables, les personnes impliquées ou prises en flagrant délit, seront arrêtées et déférées devant la justice et la sécurité des personnes et des biens assurées, quelqu’en soit le prix et force restera à la loi ».
APA a appris que des militants de partis de l’opposition ont été arrêtés au Hodh El Gharbi (800 km à l’est de Nouakchott).
Source: APA 10 novembre 2007