L'Union africaine (UA) a décidé mercredi 24 octobre de réintégrer le Mali en son sein, après avoir suspendu ce pays en raison d'un coup d'Etat qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, a-t-on appris de source officielle.
"Le Conseil [de paix et de sécurité de l'Union africaine] décide de lever la suspension de la participation du Mali aux activités de l'UA", a déclaré à la presse le commissaire de l'UA à la paix et à la sécurité, Ramtane Lamamra, à l'issue d'une réunion à Addis Abeba, siège de l'organisation continentale.
Le putsch du 22 mars a également précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes armés islamistes emmenés par Al-Qaida au Maghreb islamique.
APPEL À DES ÉLECTIONS "LIBRES, ÉQUITABLES ET TRANSPARENTES"
Les militaires auteurs du putsch, dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, ont rendu le pouvoir à des autorités de transition dont le président par intérim est Dioncounda Traoré. Le capitaine Sanogo reste influent à Bamako et a lui-même été nommé à la tête d'une structure chargée de la réforme de l'armée par M. Traoré.
L'UA a également approuvé un plan en vue de "la restauration de l'autorité de l'Etat dans le nord du pays", et a appelé à la convocation d'élections au Mali au premier trimestre 2013. Ce plan d'action, qui va être soumis au Conseil de sécurité de l'ONU, demande "l'organisation d'élections libres, équitables et transparentes au cours du premier trimestre de l'an prochain", a précisé M. Lamamra.
Les participants à une rencontre internationale de haut niveau vendredi dernier à Bamako avaient déjà estimé dans une déclaration finale que leur réunion avait "symboliquement marqué la réintégration du Mali dans la diplomatie multilatérale" au sein de la communauté internationale.
Source: Le Monde
"Le Conseil [de paix et de sécurité de l'Union africaine] décide de lever la suspension de la participation du Mali aux activités de l'UA", a déclaré à la presse le commissaire de l'UA à la paix et à la sécurité, Ramtane Lamamra, à l'issue d'une réunion à Addis Abeba, siège de l'organisation continentale.
Le putsch du 22 mars a également précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes armés islamistes emmenés par Al-Qaida au Maghreb islamique.
APPEL À DES ÉLECTIONS "LIBRES, ÉQUITABLES ET TRANSPARENTES"
Les militaires auteurs du putsch, dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, ont rendu le pouvoir à des autorités de transition dont le président par intérim est Dioncounda Traoré. Le capitaine Sanogo reste influent à Bamako et a lui-même été nommé à la tête d'une structure chargée de la réforme de l'armée par M. Traoré.
L'UA a également approuvé un plan en vue de "la restauration de l'autorité de l'Etat dans le nord du pays", et a appelé à la convocation d'élections au Mali au premier trimestre 2013. Ce plan d'action, qui va être soumis au Conseil de sécurité de l'ONU, demande "l'organisation d'élections libres, équitables et transparentes au cours du premier trimestre de l'an prochain", a précisé M. Lamamra.
Les participants à une rencontre internationale de haut niveau vendredi dernier à Bamako avaient déjà estimé dans une déclaration finale que leur réunion avait "symboliquement marqué la réintégration du Mali dans la diplomatie multilatérale" au sein de la communauté internationale.
Source: Le Monde