Le Mouvement Pour la Refondation (MPR) a appris avec stupeur la décision des autorités publiques d’adopter un projet de décret portant dissolution de l'Agence Nationale d'Appui et d'Insertion des Réfugiés (ANAIR) lors du Conseil des Ministres qui s'est réuni le Jeudi 21 Mars 2013 sous la Présidence de M. Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République.
Cette décision est d’autant plus surprenante et absurde qu’elle tombe à un moment crucial de la vie nationale et où les réfugiés revenus dans leur patrie après 19 longues années de déportation, s’attendaient beaucoup plus à une marque d’attention portant sur une véritable insertion, en lieu et place de cette décision de dissolution, que rien ne justifie.
L’acte de dissolution de l’ANAIR, aux mobiles mystérieux, en pleine année budgétaire et sans aucune évaluation sérieuse, constitue un mépris vis-à-vis des milliers de victimes, doublement spoliés de leurs droits élémentaires et légitimes. Il signe également, qu’à Dieu ne plaise, la fin des illusions !
Devant cette situation gravissime, pour le moins alarmante, le MPR, tout en demandant aux autorités publiques d’agir dans l’intérêt national :
1. Dénonce une telle décision qui, encore une fois, constitue une grave atteinte à la solidarité nationale ;
2. Rappelle au pouvoir que la raison sociale de l’ANAIR justifie pleinement son maintien ;
3. Appelle à la solidarité de la classe politique, la société civile et de toutes les personnes éprises de justice à œuvrer dans le sens de la levée de cette mesure dangereuse qui va, si on n’y prend garde, porter un nouveau coup à l’unité nationale et à la cohésion sociale.
Nouakchott, le 22 Mars 2013
Commission Communication du MPR
Cette décision est d’autant plus surprenante et absurde qu’elle tombe à un moment crucial de la vie nationale et où les réfugiés revenus dans leur patrie après 19 longues années de déportation, s’attendaient beaucoup plus à une marque d’attention portant sur une véritable insertion, en lieu et place de cette décision de dissolution, que rien ne justifie.
L’acte de dissolution de l’ANAIR, aux mobiles mystérieux, en pleine année budgétaire et sans aucune évaluation sérieuse, constitue un mépris vis-à-vis des milliers de victimes, doublement spoliés de leurs droits élémentaires et légitimes. Il signe également, qu’à Dieu ne plaise, la fin des illusions !
Devant cette situation gravissime, pour le moins alarmante, le MPR, tout en demandant aux autorités publiques d’agir dans l’intérêt national :
1. Dénonce une telle décision qui, encore une fois, constitue une grave atteinte à la solidarité nationale ;
2. Rappelle au pouvoir que la raison sociale de l’ANAIR justifie pleinement son maintien ;
3. Appelle à la solidarité de la classe politique, la société civile et de toutes les personnes éprises de justice à œuvrer dans le sens de la levée de cette mesure dangereuse qui va, si on n’y prend garde, porter un nouveau coup à l’unité nationale et à la cohésion sociale.
Nouakchott, le 22 Mars 2013
Commission Communication du MPR