L’histoire est-elle en train de se répéter pour l’intelligentsia haratine ? Y a-t-il une avant-garde qui cherche à renaître des cendres de la vieille garde d’El Hor ? Le lancement d’un Front Uni pour l’Action des Haratines intervient à un moment où on l’on y attendait le moins.
Au moment où l’abolition et la criminalisation des pratiques esclavagistes furent adoptées par l’Assemblée Nationale et fait l’objet d’une campagne de sensibilisation depuis quelques jours. Mais les idéologues du FUAH ne semblent pas se contenter d’une telle mesure.
Ils estiment qu’à la lumière de toutes les expériences politiques et sous les régimes uniques ou démocratiques, rien n’a changé dans les méthodes et dans les stratégies adoptées qui puissent améliorer les conditions de vie de cette composante qui selon eux représente 50% de la population mauritanienne.
Dès lors, il y a lieu de tirer la sonnette d’alarme pour sortir cette frange du «cercle qui leur est assigné traditionnellement au sein d’une organisation tribaliste ». Dans le document qu’ils ont publié, les cadres du FUAH disent en substance qu’au vu de l’importance numérique de cette frange, il est temps d’accorder aux Haratines la place qui leur sied en les rétablissant dans tous leurs droits.
Le FUAH indique que les Haratines ont toujours eu conscience de leur libération et de leur émancipation mais cela n’a pas favorisé une réelle volonté politique de rompre avec les mêmes conceptions adoptées à leur égard par les régimes politiques. Pourtant, ajoutent-ils, «cela n’a pas dissuadé les Haratines de militer et d’accompagner ces conditions sociopolitiques tout en réclamant la place qui leur sied dans un ETAT mauritanien moderne. »
Toujours animés par l’espoir d’un changement qui pouvait survenir à la faveur d’une ère démocratique, «ils se sont fortement engagés et avec beaucoup de confiance dans les partis politiques qu’ils ont considéré, du reste, comme étant un outil efficace pour changer leur réalité.
Toutefois, la déviation du processus démocratique de son but a ramené aux mémoires les vieux souvenirs du système traditionnel social qui s’incarne dans la marginalisation, l’exclusion et le dénuement de cette composante ».
Le FUAH crie alors à l’exclusion et lance un appel à la mobilisation «afin de s’opposer au danger de cette politique qui vise à spolier les droits de cette composante et l’obliger à vivre en marge. » Le FUAH promet d’apporter très prochainement des précisions plus exhaustives relatives à ces faits. Jusqu’où ira ce nouveau-né dans son Ascension ?
Cheikh Tidiane Dia
source : Le Rénovateur Quotidien
Au moment où l’abolition et la criminalisation des pratiques esclavagistes furent adoptées par l’Assemblée Nationale et fait l’objet d’une campagne de sensibilisation depuis quelques jours. Mais les idéologues du FUAH ne semblent pas se contenter d’une telle mesure.
Ils estiment qu’à la lumière de toutes les expériences politiques et sous les régimes uniques ou démocratiques, rien n’a changé dans les méthodes et dans les stratégies adoptées qui puissent améliorer les conditions de vie de cette composante qui selon eux représente 50% de la population mauritanienne.
Dès lors, il y a lieu de tirer la sonnette d’alarme pour sortir cette frange du «cercle qui leur est assigné traditionnellement au sein d’une organisation tribaliste ». Dans le document qu’ils ont publié, les cadres du FUAH disent en substance qu’au vu de l’importance numérique de cette frange, il est temps d’accorder aux Haratines la place qui leur sied en les rétablissant dans tous leurs droits.
Le FUAH indique que les Haratines ont toujours eu conscience de leur libération et de leur émancipation mais cela n’a pas favorisé une réelle volonté politique de rompre avec les mêmes conceptions adoptées à leur égard par les régimes politiques. Pourtant, ajoutent-ils, «cela n’a pas dissuadé les Haratines de militer et d’accompagner ces conditions sociopolitiques tout en réclamant la place qui leur sied dans un ETAT mauritanien moderne. »
Toujours animés par l’espoir d’un changement qui pouvait survenir à la faveur d’une ère démocratique, «ils se sont fortement engagés et avec beaucoup de confiance dans les partis politiques qu’ils ont considéré, du reste, comme étant un outil efficace pour changer leur réalité.
Toutefois, la déviation du processus démocratique de son but a ramené aux mémoires les vieux souvenirs du système traditionnel social qui s’incarne dans la marginalisation, l’exclusion et le dénuement de cette composante ».
Le FUAH crie alors à l’exclusion et lance un appel à la mobilisation «afin de s’opposer au danger de cette politique qui vise à spolier les droits de cette composante et l’obliger à vivre en marge. » Le FUAH promet d’apporter très prochainement des précisions plus exhaustives relatives à ces faits. Jusqu’où ira ce nouveau-né dans son Ascension ?
Cheikh Tidiane Dia
source : Le Rénovateur Quotidien