La neuvième édition du festival du film marocain de Tanger au Maroc (Nord), dont le coup d’envoi a été donné jeudi dans la soirée, rendra un hommage posthume au réalisateur sénégalais Ousmane Sembene, disparu en juillet dernier, a appris APA, sur place auprès des organisateurs.
Le festival du film marocain se distinguera par la projection du film « Moolaadé » de Ousmane Sembene, « un phare qui a illuminé le septième art africain », selon le scénariste sénégalais Clarence Thomas Delgado, membre du jury du court métrage.
Cinquante trois films marocains sont en compétition, dont 25 longs métrages, choisis parmi plus de 110 films à l’affiche ces deux dernières années au Maroc.
Le jury du long métrage, présidé par l’artiste- peintre marocain Mohammed Melehi, est marqué par la présence de Gareth Jones, scénariste, réalisateur et producteur britannique, du français Guy Braucourt, critique et historien de cinéma et du producteur et réalisateur tunisien Hassan Daldoul.
Le cinéaste et producteur marocain Kamal Kamal et la productrice française Marie-Pierre Gutmann, sont aussi membres du jury du court métrage (28 films en lice),
Le grand prix de la 8ème édition du festival a été attribué au long métrage «L’enfant endormi» de Yasmine Kessari alors que «Week-end» de Rachid Hammam et «la danse du foetus» de Mohamed Moftakir ont été récompensés dans la catégorie courts métrages.
Plusieurs films, qui ont fait couler beaucoup d’encre au Maroc ces deux dernières années, seront à l’affiche, en l’occurrence le long métrage de la réalisatrice Narjiss Nejjar «Wake up Morocco» ayant comme pierre angulaire la thématique de la foi et de la liberté.
Parmi les courts-métrages en compétition figure « le défunt » de Rachid El Ouali (sorti en 2006) qui a participé au 16ème Festival du cinéma africain à Milan en 2006.
Le rendez-vous de Tanger sera également une occasion pour un parterre de cinéastes marocains pour débattre de l’évolution du cinéma marocain.
La première projection marocaine a été signée en 1958 par Mohamed Ousfour qui s’est chargé en même temps de l’écriture du scénario, de l’image et du montage.
Depuis 1982, il a été décidé d’instituer un festival biennal pour la promotion du film marocain dont la production était considérée embryonnaire (une centaine de films de 1969 à 1998).
Selon le centre cinématographique marocain, la moyenne de production des films longs métrages marocains tourne autour d’une douzaine chaque année depuis la fin des années 90 et ambitionne de franchir le cap de 40 productions à l’horizon 2020.
Source: APA 19-10-2007
(M)
Le festival du film marocain se distinguera par la projection du film « Moolaadé » de Ousmane Sembene, « un phare qui a illuminé le septième art africain », selon le scénariste sénégalais Clarence Thomas Delgado, membre du jury du court métrage.
Cinquante trois films marocains sont en compétition, dont 25 longs métrages, choisis parmi plus de 110 films à l’affiche ces deux dernières années au Maroc.
Le jury du long métrage, présidé par l’artiste- peintre marocain Mohammed Melehi, est marqué par la présence de Gareth Jones, scénariste, réalisateur et producteur britannique, du français Guy Braucourt, critique et historien de cinéma et du producteur et réalisateur tunisien Hassan Daldoul.
Le cinéaste et producteur marocain Kamal Kamal et la productrice française Marie-Pierre Gutmann, sont aussi membres du jury du court métrage (28 films en lice),
Le grand prix de la 8ème édition du festival a été attribué au long métrage «L’enfant endormi» de Yasmine Kessari alors que «Week-end» de Rachid Hammam et «la danse du foetus» de Mohamed Moftakir ont été récompensés dans la catégorie courts métrages.
Plusieurs films, qui ont fait couler beaucoup d’encre au Maroc ces deux dernières années, seront à l’affiche, en l’occurrence le long métrage de la réalisatrice Narjiss Nejjar «Wake up Morocco» ayant comme pierre angulaire la thématique de la foi et de la liberté.
Parmi les courts-métrages en compétition figure « le défunt » de Rachid El Ouali (sorti en 2006) qui a participé au 16ème Festival du cinéma africain à Milan en 2006.
Le rendez-vous de Tanger sera également une occasion pour un parterre de cinéastes marocains pour débattre de l’évolution du cinéma marocain.
La première projection marocaine a été signée en 1958 par Mohamed Ousfour qui s’est chargé en même temps de l’écriture du scénario, de l’image et du montage.
Depuis 1982, il a été décidé d’instituer un festival biennal pour la promotion du film marocain dont la production était considérée embryonnaire (une centaine de films de 1969 à 1998).
Selon le centre cinématographique marocain, la moyenne de production des films longs métrages marocains tourne autour d’une douzaine chaque année depuis la fin des années 90 et ambitionne de franchir le cap de 40 productions à l’horizon 2020.
Source: APA 19-10-2007
(M)