Au plus fort de la crise politique entre le Président et sa majorité parlementaire sous l'instigation de deux généraux de l'Armée, des notables de l'Adrar sous la conduite de Ahmed Ould Sidi Baba demandaient à Sidi Ould Cheikh Abdellahi, Président de la République, de se débarrasser de son tout nouveau Directeur Général de la Sureté Nationale, le Colonel Mohamed Ould El Hadi.
Ses cousins lui reprochent deux fautes impardonnables :
- Il travaille pour les Généraux Ould Abdel Aziz et Ould Ghazouany, contre la Présidence, et influence ainsi le cours des évènements ;
- Il ne représente pas leur ensemble, surtout pas le clan Ould Sidi Baba-Ould Abdallahi (Groupe MAOA).
Selon une source à l'intérieur de la Présidence qui a requis l’anonymat, le Président leur promet de le faire limoger à la prochaine session du Conseil des Ministres. L'ayant appris, les Généraux mettent Sidi Ould Cheikh Abdellahi en demeure de revenir sur sa décision, afin de « ne pas compromettre la sécurité du pays, pour des intérêts égoïstes ». Finalement, le Colonel Ould El Hadi continuera de commander toutes les polices.
A ses parents mécontents de lui, le Colonel objectera, en substance et non sans humour : « vous avez tort d'en vouloir aux tombeurs de Ould Taya, sans eux la foule vous aurait expropriés et lynchés, tellement ce pays vous déteste encore ». Et d'ajouter : « je ne me considère d'aucune tribu après l'armée et il ne me dérange pas d'être désavoué par votre genre ».
Lors d'une querelle en 2000 entre lui et le fameux Directeur de la Sûreté de l'Etat, le commissaire Deddahi Ould Abdellahi (actuellement Directeur de la Déontologie au Ministère de l’Intérieur), le Colonel Ould El Hadi, alors Directeur du Contre Espionnage (Bureau d'Etudes et de Documentation, BED), avait été disgracié par mutation en qualité de gouverneur du Tiris Zemmour, puis attaché militaire à Rabat. Les deux clans de l’Adrar (Région de l’ancien Chef de l’Etat Ould Taya), celui d'Ajoueft et celui d'Atar, se livraient une guerre d'influence auprès du Président Ould Taya, lequel finira par marquer sa faveur au second camp.
L'hostilité fut l'occasion d'un échange de tracts particulièrement acerbes, et d'un déballage de linge sale sur la place publique.
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Source: Taqadoumy
(M) avomm
Ses cousins lui reprochent deux fautes impardonnables :
- Il travaille pour les Généraux Ould Abdel Aziz et Ould Ghazouany, contre la Présidence, et influence ainsi le cours des évènements ;
- Il ne représente pas leur ensemble, surtout pas le clan Ould Sidi Baba-Ould Abdallahi (Groupe MAOA).
Selon une source à l'intérieur de la Présidence qui a requis l’anonymat, le Président leur promet de le faire limoger à la prochaine session du Conseil des Ministres. L'ayant appris, les Généraux mettent Sidi Ould Cheikh Abdellahi en demeure de revenir sur sa décision, afin de « ne pas compromettre la sécurité du pays, pour des intérêts égoïstes ». Finalement, le Colonel Ould El Hadi continuera de commander toutes les polices.
A ses parents mécontents de lui, le Colonel objectera, en substance et non sans humour : « vous avez tort d'en vouloir aux tombeurs de Ould Taya, sans eux la foule vous aurait expropriés et lynchés, tellement ce pays vous déteste encore ». Et d'ajouter : « je ne me considère d'aucune tribu après l'armée et il ne me dérange pas d'être désavoué par votre genre ».
Lors d'une querelle en 2000 entre lui et le fameux Directeur de la Sûreté de l'Etat, le commissaire Deddahi Ould Abdellahi (actuellement Directeur de la Déontologie au Ministère de l’Intérieur), le Colonel Ould El Hadi, alors Directeur du Contre Espionnage (Bureau d'Etudes et de Documentation, BED), avait été disgracié par mutation en qualité de gouverneur du Tiris Zemmour, puis attaché militaire à Rabat. Les deux clans de l’Adrar (Région de l’ancien Chef de l’Etat Ould Taya), celui d'Ajoueft et celui d'Atar, se livraient une guerre d'influence auprès du Président Ould Taya, lequel finira par marquer sa faveur au second camp.
L'hostilité fut l'occasion d'un échange de tracts particulièrement acerbes, et d'un déballage de linge sale sur la place publique.
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Source: Taqadoumy
(M) avomm