DECLARATION
Que dire ? Que dire encore au risque de se répéter.
Combien de correspondances ont été adressées à qui de droit pour élucider notre situation de victimes éternelles, marginalisées ?
On nous laisse croire tantôt, qu’on est sensible à notre situation tantôt que des instructions fermes ont été données par Monsieur le Président de la République pour la résolution globale des problèmes des victimes et pourtant, le dossier en question a atterri chez Madame la Ministre de la Fonction Publique depuis bientôt plus de trois mois ; mais hélas, il dort encore dans ses tiroirs et nous ignorons les raisons de cet immobilisme si ce n’est un manque de volonté politique.
Nous avons fait suffisamment preuve de patience, de responsabilité et de patriotisme mais l’Etat a choisi de faire la sourde oreille, ne faisant pas de notre cas une priorité, contrairement à la situation des victimes militaires.
En tout état de cause , de telles attitudes peuvent faire naitre , des situations désagréables et imprévisibles provoqués sciemment par l’Etat.
N’est-il pas temps que Justice soit rendue à ces victimes et à leurs familles qui souffrent depuis tant d’années ?
Face à cette situation, nous, victimes de ces évènements, rappelons encore aux Autorités que nous nous sentons aujourd’hui beaucoup plus résolus à poursuivre notre lutte par tous les moyens imaginables jusqu’à recouvrer nos droit qui passent par :
- le respect de notre citoyenneté entière ;
- le rétablissement de l’Etat –civil ;
- le rapatriement des déportés restés encore au Sénégal et au Mali ;
- la restitution des terres spoliées ;
- la restitution des biens confisqués ;
- la réintégration des fonctionnaires et agents de l’Etat, des cadres et agents du parapublic ;
- la prise en compte des secteurs privés et informels ;
- l’insertion des diplômés (étudiants, élèves) ;
Nous faisons ainsi appel aux force vives de la Nation toutes tendances confondues et à la Communauté Internationale à soutenir notre juste lutte sous toutes formes jusqu’à l’aboutissement de nos droits.
Nous demeurons disponible à participer à toutes concertations en vue de trouver une solution juste et consensuelle à ce douloureux passif.
Nouakchott, le 12/01/2012
Le Comité de Suivi des Victimes
Tél : 22 05 12 34 – 46 43 63 54 – 46 54 45 75 – 46 74 32 95 – 44 67 00 32 – 45 50 94 69
Source: REVE
Que dire ? Que dire encore au risque de se répéter.
Combien de correspondances ont été adressées à qui de droit pour élucider notre situation de victimes éternelles, marginalisées ?
On nous laisse croire tantôt, qu’on est sensible à notre situation tantôt que des instructions fermes ont été données par Monsieur le Président de la République pour la résolution globale des problèmes des victimes et pourtant, le dossier en question a atterri chez Madame la Ministre de la Fonction Publique depuis bientôt plus de trois mois ; mais hélas, il dort encore dans ses tiroirs et nous ignorons les raisons de cet immobilisme si ce n’est un manque de volonté politique.
Nous avons fait suffisamment preuve de patience, de responsabilité et de patriotisme mais l’Etat a choisi de faire la sourde oreille, ne faisant pas de notre cas une priorité, contrairement à la situation des victimes militaires.
En tout état de cause , de telles attitudes peuvent faire naitre , des situations désagréables et imprévisibles provoqués sciemment par l’Etat.
N’est-il pas temps que Justice soit rendue à ces victimes et à leurs familles qui souffrent depuis tant d’années ?
Face à cette situation, nous, victimes de ces évènements, rappelons encore aux Autorités que nous nous sentons aujourd’hui beaucoup plus résolus à poursuivre notre lutte par tous les moyens imaginables jusqu’à recouvrer nos droit qui passent par :
- le respect de notre citoyenneté entière ;
- le rétablissement de l’Etat –civil ;
- le rapatriement des déportés restés encore au Sénégal et au Mali ;
- la restitution des terres spoliées ;
- la restitution des biens confisqués ;
- la réintégration des fonctionnaires et agents de l’Etat, des cadres et agents du parapublic ;
- la prise en compte des secteurs privés et informels ;
- l’insertion des diplômés (étudiants, élèves) ;
Nous faisons ainsi appel aux force vives de la Nation toutes tendances confondues et à la Communauté Internationale à soutenir notre juste lutte sous toutes formes jusqu’à l’aboutissement de nos droits.
Nous demeurons disponible à participer à toutes concertations en vue de trouver une solution juste et consensuelle à ce douloureux passif.
Nouakchott, le 12/01/2012
Le Comité de Suivi des Victimes
Tél : 22 05 12 34 – 46 43 63 54 – 46 54 45 75 – 46 74 32 95 – 44 67 00 32 – 45 50 94 69
Source: REVE