Le 26eme congrès de la conférence internationale des barreaux de traditions juridiques communes (CIB) s’est ouvert à Nouakchott jeudi 15 décembre. Ce congres qui se poursuivra jusqu’au 18 décembre est organisé avec l’appui de l’organisation internationale de la francophonie (OIF). Le congres de Nouakchott a pour thème « le rôle du barreau dans la démarche vers l’Etat de droit. »
Le ministre de la justice mauritanien, Abidine Ould El kheir, le président du conseil constitutionnel, le président de la cour suprême, le procureur général ont pris part à l’ouverture des travaux. Il y avait aussi le représentant du secrétaire général de la francophonie, ceux des barreaux membre de la CIB.
La cérémonie d’ouverture du congrès a débuté avec l’intervention de Me Melainine Ould Bady qui, parlant de la CIB, a fait état « d’un quart de siècle d’espérance, d’engagement et de combat de la plus grande chaîne de solidarité des barreaux francophones sollicités sur tous les champs de bataille des droits humains et de la consolidation de l’Etat de droit. »
Le bâtonnier de l’ordre national des avocats mauritaniens, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny a rendu hommage à l’OIF et félicité son SG, Abdou Diouf. « Notre mission va au-delà de la défense des intérêts moraux et matériels des avocats vers la promotion de l’Etat de droit, l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoir…. » a indiqué le bâtonnier. Il a rendu un hommage appuyé au barreau de Tunisie. Me Bouhoubeyni a noté que l’Etat de droit ce n’est pas seulement le dispositif légal. « Que valent les textes qui ne sont pas appliqués par ceux qui ont pour mission de les mettre en œuvre ?»
L’application des textes suppose selon lui une séparation des pouvoir avec des juges à l’abri des pressions. Me Bouhoubeiny a cité le cas de la Mauritanie, « un des rares pays au monde ou les magistrats ne sont pas autorisés à s’organiser dans le cadre de syndicats. »
La parole a ensuite été donnée à Mbuy-MBuye-Tenayi, président de la CIB. Il a noté le caractère symbolique de la tenue du congres a Nouakchott y égard aux événements récents qui ont donné l’occasion de vivre l’histoire et de la voir se construire et se dérouler sous l’impulsion de la société civile… »
Quant à Mario Stasi, secrétaire général perpétuel de la CIB, il a rendu hommage aux avocats mauritaniens pour leur action en faveur de l’instauration d’un Etat de droit dans leur pays. Il a cité Mahfoudh Ould Bettah, Ahmed Oul d Youssouf, Ahmed Salem Ould Bouhoubiny, Me Ichidou et “l’ineffable Brahim ould Ebetty, l’homme sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont et à qui l’on doit la tenue de ce congres.”
Toujours en hommage aux avocats Mauritaniens, Mario Stasi a cité une lettre de Abdou Diouf adressé au ministre mauritanien de la justice. Une lettre dont il a reçu copie parlant de « rôle majeur joué par les avocats de Mauritanie en faveur de la défense des droits de l’homme et leur action au service du renforcement de l’Etat de droit. »
Khalilou Diagana
Source: cridem
Le ministre de la justice mauritanien, Abidine Ould El kheir, le président du conseil constitutionnel, le président de la cour suprême, le procureur général ont pris part à l’ouverture des travaux. Il y avait aussi le représentant du secrétaire général de la francophonie, ceux des barreaux membre de la CIB.
La cérémonie d’ouverture du congrès a débuté avec l’intervention de Me Melainine Ould Bady qui, parlant de la CIB, a fait état « d’un quart de siècle d’espérance, d’engagement et de combat de la plus grande chaîne de solidarité des barreaux francophones sollicités sur tous les champs de bataille des droits humains et de la consolidation de l’Etat de droit. »
Le bâtonnier de l’ordre national des avocats mauritaniens, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny a rendu hommage à l’OIF et félicité son SG, Abdou Diouf. « Notre mission va au-delà de la défense des intérêts moraux et matériels des avocats vers la promotion de l’Etat de droit, l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoir…. » a indiqué le bâtonnier. Il a rendu un hommage appuyé au barreau de Tunisie. Me Bouhoubeyni a noté que l’Etat de droit ce n’est pas seulement le dispositif légal. « Que valent les textes qui ne sont pas appliqués par ceux qui ont pour mission de les mettre en œuvre ?»
L’application des textes suppose selon lui une séparation des pouvoir avec des juges à l’abri des pressions. Me Bouhoubeiny a cité le cas de la Mauritanie, « un des rares pays au monde ou les magistrats ne sont pas autorisés à s’organiser dans le cadre de syndicats. »
La parole a ensuite été donnée à Mbuy-MBuye-Tenayi, président de la CIB. Il a noté le caractère symbolique de la tenue du congres a Nouakchott y égard aux événements récents qui ont donné l’occasion de vivre l’histoire et de la voir se construire et se dérouler sous l’impulsion de la société civile… »
Quant à Mario Stasi, secrétaire général perpétuel de la CIB, il a rendu hommage aux avocats mauritaniens pour leur action en faveur de l’instauration d’un Etat de droit dans leur pays. Il a cité Mahfoudh Ould Bettah, Ahmed Oul d Youssouf, Ahmed Salem Ould Bouhoubiny, Me Ichidou et “l’ineffable Brahim ould Ebetty, l’homme sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont et à qui l’on doit la tenue de ce congres.”
Toujours en hommage aux avocats Mauritaniens, Mario Stasi a cité une lettre de Abdou Diouf adressé au ministre mauritanien de la justice. Une lettre dont il a reçu copie parlant de « rôle majeur joué par les avocats de Mauritanie en faveur de la défense des droits de l’homme et leur action au service du renforcement de l’Etat de droit. »
Khalilou Diagana
Source: cridem